Atlas se figea en entendant sa voix, à peine un murmure, presque effacé dans le silence de la chambre. Il n’osa pas bouger, redoutant que ce ne soit qu’un son venu de son imagination, un rêve dont il ne voulait pas se réveiller. Lentement, il releva les yeux vers elle. Son regard noisette, celui qui lui avait tant manqué pendant ces deux longues semaines, le fixait avec douceur. Ses lèvres s’étirèrent légèrement.
— Atlas…
— Mon ange… Oh mon Dieu… Je n’arrive pas à y croire. Tu es réveillée. Tu es vraiment réveillée…
Il éclata de rire, un rire brisé, rempli de larmes. Rien ne pouvait égaler la joie qu’il ressentait. Le destin lui avait laissé une chance, une seule, mais c’était suffisant.
Meredith le regardait, la voix rauque, fatiguée.
— J’ai fait un rêve sans fin. J’ai eu si peur… Ma
