Meredith resta un instant figée, la bouche entrouverte, incapable de formuler le moindre mot. Son visage semblait vidé de toute couleur, et d’une main tremblante, elle effleura sa nuque, comme pour se rappeler que ce qu’elle ressentait n’était pas un rêve. Comment avait-elle pu oublier, ne serait-ce qu’un instant, l’intensité de la nuit passée ? Un frisson délicieux parcourut son corps lorsqu’elle revécut mentalement le contact brûlant de sa peau contre la sienne, la manière dont il l’avait enveloppée et conquise. Il représentait la tentation incarnée, l’antidote à tous ses vides intérieurs, celui qui la rendait entière, complète. Atlas était son ombre, l’ombre qu’elle ne pouvait fuir, celle qui la captivait et la possédait entièrement. Mais alors que ces pensées la submergeaient de dés

