Atlas sentit immédiatement la tension s’épaissir dans l’air alors qu’il s’apprêtait à reprendre son entraînement, une bûche lourde et récalcitrante placée devant lui. Cette fois, il sut qu’il ne pouvait pas se permettre l’échec ; il devait la maîtriser, la dominer, ou au moins réussir à la fendre. La hache dans ses mains paraissait plus lourde, comme si elle était consciente de la colère qui bouillonnait en lui. Chaque muscle de son corps était tendu, prêt à se libérer.
Elvin l’observait, adossé à sa chaise, un sourire amusé accroché aux lèvres. « Très bien, voyons si tu peux faire plus qu’une simple entaille. Mais je ne m’attends pas à des miracles, mon grand. » Sa voix, à la fois taquine et sérieuse, réveilla un grondement sourd au fond de la poitrine d’Atlas, un son presque animal qui
