Assis dans son fauteuil, Atlas s’abandonna en arrière, incapable de fixer les documents qui s’étalaient devant lui. Son esprit vagabondait, emporté ailleurs. Il ferma les yeux un instant, tapotant sa tempe avec le stylo, cherchant à chasser de sa tête la mémoire du contact de Meredith. La manière dont elle s’était laissée envahir, abandonnée à son emprise, chaque frisson de sa peau contre la sienne. La douceur et la chaleur de ses lèvres, la tension qu’elle avait déclenchée en lui, imprévue et irrépressible. Il n’avait pas planifié ce b****r dans l’ascenseur ; c’était arrivé, brutal et naturel, à la simple proximité dans l’obscurité. Elle avait ce pouvoir sur lui, le déstabilisant à chaque fois qu’elle était là, comme sous l’effet d’un charme contre lequel il ne pouvait lutter.
Les dernie
