Meredith ne savait pas depuis combien de temps elle était restée assise par terre, perdue dans ses pensées, lorsque le bruit d’un coup à la porte la fit sursauter. Elle n’avait aucune envie de parler, alors elle ne bougea pas. La porte s’ouvrit lentement, grinçant, et elle recula instinctivement, mais s’arrêta en voyant l’homme qui entra. Il portait toujours sa chemise noire et la fixait d’un regard impénétrable, comme s’il la jugeait. Meredith essuya ses larmes et détourna les yeux, se sentant ridicule, assise là, les bras repliés autour de ses genoux. Il ne bougea pas. Au contraire, il avança lentement vers elle, les yeux rouges rivés aux siens. Il s’accroupit à quelques pas, pesant sur ses jambes comme s’il hésitait. Puis il tendit la main, mais Meredith la retira aussitôt, la serrant

