ÉLOGE DE L’ÉPÉEL’homme, avide de justice, tente de mille façons diverses, souvent empiriques, quelquefois sages, d’autres fois bizarres et superstitieuses, d’évoquer l’ombre de la grande déesse nécessaire à son existence. Déesse étrange, insaisissable et pourtant si vivante ! Divinité immatérielle qui ne peut se dresser et se tenir debout que dans le secret de notre cœur ; et de qui l’on peut dire que plus elle a de temples visibles, moins elle possède de puissance réelle. Un jour luira peut-être où elle n’aura plus d’autre palais que la conscience de chacun de nous, et ce jour-là, elle règnera véritablement dans le silence qui est l’élément sacré de sa vie. En attendant nous multiplions les organes par où nous espérons qu’elle pourra se faire entendre. Nous lui prêtons des voix humaines e

