Or, les dieux les plus incommensurables ne posaient guère de questions pareilles à celles que nous posent sans répit ce que leurs adorateurs appellent encore le néant, qui est en réalité la nature. Ils se contentaient de régner dans un espace mort, sans événements et sans images, par conséquent, sans points de repère pour nos imaginations, et n’ayant sur nos pensées et sur nos sentiments qu’une influence immuable et immobile. Ainsi, notre sens de l’infini, qui est la source de toute activité supérieure, s’atrophiait en nous. Notre intelligence, pour vivre aux confins d’elle-même où elle accomplit sa mission la plus haute, notre pensée, pour occuper tout l’espace de notre cerveau, a besoin d’être continuellement sollicitée par de nouveaux rappels de l’inconnu. Dès qu’à chaque jour elle n’es
Download by scanning the QR code to get countless free stories and daily updated books


