XXIVJ’étais à la porte du boudoir dont je bouchais rentrée. J’eusse voulu garder pour moi seul ce délicieux spectacle, d’autant plus que, depuis quelques instants, il me semblait reconnaître ce jeune visage ? Je ne l’avais pourtant jamais vu, j’en étais bien sûr, car il m’eût étonné auparavant comme il m’étonnait à cette heure ; mais il ressemblait positivement à quelqu’un que j’avais connu ! À qui ? Chose bizarre, quand mon souvenir évoquait cette autre figure, elle m’apparaissait sous le costume d’un jeune garçon, mais d’un garçon véritable, dont le nom voltigeait sur mes lèvres sans que je pusse le saisir. Il semblait se moquer de moi. « Comment tu ne me reconnais pas ? me disait-il tout bas. Mais tu ne connais que moi ; regarde-moi donc bien ; vois comme nous nous ressemblons ! On ne p

