XXVJe revins de ce bal, comme j’y étais venu, avec Constantin. Je ne l’entretenais que d’Iza et je m’étonnais qu’il ne fût pas dans le même éblouissement que moi ; mais il ne l’appréciait que médiocrement. – C’est un bébé, me disait-il. Ne vas-tu pas être amoureux de ça ? – Je ne peux pas être amoureux d’une fille de treize ans, mais je l’admire. C’est le plus joli petit être qu’on puisse rêver. – Sais-tu de quoi elle me fait l’effet ? me disait-il, et sa comparaison était on ne peut plus juste. D’une statuette de Saxe ; on a peur de la casser. Et il ajoutait en riant : – Ce n’est pas du grand art, comme dirait mon père. – À propos, cherche à qui elle ressemble, me dit-il tout à coup. – Tu trouves donc aussi qu’elle ressemble à quelqu’un ? – Oui, et d’une manière extraordinaire. –

