XVMa convalescence se fit à Marly, où je passai un grand mois auprès de ma mère. Elle avait loué sur la hauteur, dans le voisinage de la forêt, deux chambres, l’une au levant, l’autre au midi, donnant toutes deux sur de grands jardins fruitiers. C’était tout ce qu’il nous fallait ; c’était, d’ailleurs, tout ce qu’elle pouvait me donner. Le propriétaire de cette maison fort modeste était un potier dont nous traversions la boutique pour rentrer chez nous. Il mit à mon service de la terre glaise pour que je pusse m’amuser à faire des bonshommes. J’y pris un grand plaisir et mes bonshommes lui parurent si réussis dans leur naïveté, qu’il eut l’idée excellente de me faire copier la petite Vierge qui surmontait la porte basse de l’église. Je passais là mes journées, entouré des gamins du villag

