Épisode 4

1189 Words
Puisque Léna avait parlé de son rendez-vous avec Leonardo à ses amies, elles, qui connaissaient bien leur amie un peu froide, pas très expressive mais aussi folle qu’elles décidèrent de venir chez elle pour l’aider à choisir quoi mettre, surtout qu’elle n’allait pas voir n’importe qui. Léna parlait avec sa sœur quand elle entendit la voix de Nathalie. Léna : Vous ici ? Rita : Oui, oui ! Tu ne pouvais pas partir sans qu’on te voie, ma chère. Léna : Mais vous êtes folles, les filles, ce n’est pas un rencard ! Rita : Oui, mais on doit t’aider ! Léna : Les filles, j’ai un peu peur… Déjà que la tension entre Kevin et moi n’est pas bonne, et y aller comme ça, c’est un peu comme une trahison. Nathalie : Mais non, arrête ! Ce n’est pas comme si tu allais faire n’importe quoi, et tu lui as dit. Il devrait au moins comprendre tout ce que tu vis et mettre un peu sa jalousie de côté, parce que tu dois avoir un deuxième travail . Tu as eu l’opportunité d’être avec un homme si influent, donc tente ta chance ! Sarah (la sœur de Léna) : Oui, et il doit avoir confiance en toi. Tu n’es pas une petite fille, tu sais que tu as un engagement et tu ne vas pas faire n’importe quoi, voilà. Léna : Oui, je comprends tout , mais Sarah : Han han, il n’y a pas de mais , arrête un peu, stp. Allez, mets-toi là, je dois te faire les cheveux. Quelques heures plus tard, elles avaient enfin terminé de préparer . Avant de partir, elle voulut appeler son chéri pour le prévenir, mais son téléphone était éteint. Elle était encore plus inquiète, mais ses amies et sa sœur l’encouragèrent à y aller quand même. Comme convenu, le chauffeur de monsieur Leonardo devait venir la chercher. Au moment de sortir, son père, assis devant la maison, vit une très belle voiture s’arrêter devant chez eux. Cela attira tout de suite son attention. De loin, il aperçut sa fille monter à bord. Déjà qu’il n’aimait pas sa relation actuelle, pour lui, c’était plutôt un bon signe. Dans la voiture, Léna ne parlait pas. Après quelques heures de route, elle arriva enfin chez monsieur Leonardo. Ce n’était pas une maison, mais une véritable villa. Tout était si beau, si luxueux… Léna n’en croyait pas ses yeux. Dès l’entrée dans la parcelle, c’était un véritable paradis. Il fallut encore parcourir quelques mètres avant d’arriver devant la porte. Monsieur Leonardo était déjà là pour l’accueillir, très élégant, simple mais chic, devant sa porte Leonardo : Léna, bonsoir. Léna : Bonsoir, monsieur. Leonardo : Monsieur? Ok, j’aimerais pas te mettre mal à l’aise. On y va ? Léna : D’accord. Leonardo : Tu es superbe, vraiment très belle. Léna : Merci. Léna était tellement surprise de le voir si jeune plus que ce qu’elle avait imaginé le jour de la soirée. Mais elle fermait les yeux sur sa beauté et son élégance, essayant de ne pas y prêter attention, même si c’était difficile. Quant à lui, il ne pouvait s’empêcher de poser ses yeux sur elle. L’ambiance était plutôt agréable, même si Léna n’était pas totalement à l’aise. Kevin était dans sa tête toute la soirée. Elle ne cessait d’y penser, au point que Leonardo sentit qu’il y avait un vide en elle. Leonardo : Je te sers quoi ? Jus sans alcool ou avec ? Léna : Je préfère sans, c’est mieux. Leonardo : Oh, madame ne touche pas à l’alcool ? Léna : Non, bon… j’en ai pris une fois, mais par force, à cause de mes copines. Leonardo : Oh, ok. Et c’était quoi ? Léna : Un Calvert. Je ne le ferais plus jamais ! Leonardo : (rire) Je te comprends. Alors, dis-moi, tu fais quoi dans la vie ? Léna : Je suis travailleuse à l’hôtel. Leonardo : Ah d’accord, tu travailles à l’hôtel. Oh, je vois. Et l’autre fois ? Léna : Oui, c’était juste un coup de main. Andrea, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vues depuis le lycée. Comme elle était à l’hôtel ce jour-là, elle a voulu qu’on soit présentes à la cérémonie. Leonardo : Oh, je comprends. Elle a toujours eu un grand cœur, et ça a toujours été une joie pour moi qu’elle soit l’épouse de mon ami. Léna : Tellement ! Depuis le lycée, c’est une fille douce, tendre, mais aussi un peu folle, hein. Imaginez-vous chez elle… c’était tellement beau ! Et la façon dont elle a dépensé pour nous, pour cette cérémonie oh non, la coiffure, les tenues c’était incroyable ! Léna parlait tellement, avec passion, qu’elle ne put rester cette fille calme très longtemps. Leonardo, lui, était captivé par son charme et sa façon d’être. Elle parlait avec tant d’énergie qu’elle ne remarqua même pas qu’il ne disait plus rien il la regardait simplement. Léna : Oups. Leonardo : Non, vas-y, continue. Léna : Non, je peux avoir de l’eau ? Leonardo : Vas-y, fais comme chez toi. Léna : Et vous, vous faites quoi ? Oh, qui ne connaît pas le grand Hayes ! Leonardo : Arrête, tu me fais rougir. Léna : Mais c’est vrai ! Leonardo : Cette fois, je sors un peu de mes habitudes. Je compte lancer une marque de parfum dans deux mois, et rien ne me ferait plus plaisir que de t’avoir comme présentatrice. Léna : Oh non, je rêve ! Vous êtes sérieux ? Leonardo : Tellement. Ça t’irait à merveille. Léna : C’est un honneur de le faire. Leonardo : Et moi, la chance de travailler avec la plus belle femme du monde. Léna : Oh non, mais… Leonardo : Je te dis, attends. Léna : J’attends. Leonardo : Tiens. Léna : C’est quoi ? Leonardo : Un cadeau. Je te devais bien un petit quelque chose. Léna : Oh, ce n’était pas nécessaire. Leonardo : Pour moi, si. J’espère que ça te plaît. Léna : C’est adorable. Oh, je dois partir. Leonardo : Je t’accompagne. Léna : Oh non, ça va, je peux partir seule. Leonardo : Quoi ? Impossible. Ils se mirent en route. Leur conversation était plutôt amusante. Peu à peu, Léna s’était habituée et avait perdu sa peur, car elle voyait bien qu’il n’y avait rien de mal. Léna : Non, c’est faux ! Leonardo : Je te dis, je ne savais plus quoi dire, juste ok. Léna : C’était horrible, tellement ! Je n’imagine pas être dans cette situation. Leonardo : Ah oui… oh, c’est ici chez toi ? Léna : Oui. Leonardo : J’étais content de partager un bon moment avec toi, et j’espère que ce ne sera pas la dernière fois. Et ne t’inquiète pas, je ne te donnerai pas d’alcool ! Léna : (elle sourit) Non, bien sûr. Merci à vous pour ces moments et votre offre. Leonardo : Oh non, t’inquiète, c’est à moi de te remercier. Et tutoie-moi, s’il te plaît. Léna : Je vais essayer. Au revoir. Leonardo : je contente sur toi Prends soin de toi
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