Chapitre 28 – Les vêtements encore humides pendaient sur des branches, frémissant dans la brise. La lumière qui baignait le lieu n’avait rien d’ordinaire : plus vive qu’un midi d’été, plus pure que la clarté d’une aurore. Elle vibrait presque, emplissant l’air d’un murmure léger, comme si la nature elle-même respirait à travers elle. Eli plissa les yeux, observant autour d’elle. Ses bandages collaient à sa peau, et sa jupe, trop courte, laissait deviner plus qu’elle ne cachait. Malgré la chaleur, un frisson lui parcourut la nuque. — Où est-ce qu’on a atterri ? souffla-t-elle, méfiante. Atlas, agenouillé non loin, balayait la jungle du regard. Il se contraignait à l’indifférence, tentant d’ignorer les reflets de sa peau moite et la tension qui s’infiltrait en lui à chaque battement

