Le legs d'AivacaunosUpdated at Apr 10, 2020, 08:16
Un employé fraîchement retraité du milieu des assurances, une paysanne brûlée pour sorcellerie en 1608, un druide éburon décédé accidentellement au IIIe siècle avant notre ère, et … non, pas de raton laveur. Malgré les apparences, il existe bel et bien un lien entre ces trois personnages, et des circonstances très particulières vont inciter François Jamine à le découvrir. Improbable quête pour laquelle il bénéficie fort heureusement d’un atout de taille en la personne de Myriam Trigault, une séduisante historienne sexagénaire quelque peu déjantée.
Roman passionnant et solidement documenté, Le legs d’Aivacaunos emmène le lecteur d’un millénaire à l’autre en mêlant avec bonheur humour, pudeur, et sensibilité.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Namur en 1964, Hugues Alexan habite à présent à Bouvignes-sur-Meuse, un petit village médiéval accolé à la ville de Dinant. Cadre par la force des choses et rêveur par nature, épris d’indépendance et de son épouse, misanthrope capable d’aimer intensément l’être humain pris individuellement, ses principaux centres d’intérêt sont la lecture et – bien sûr – l’écriture.
EXTRAIT
La vieille Citroën Berlingo, rajeunie par sa récente peinture jaune vif, progressait prudemment en direction de Houyet sur la route qui serpente le long de l’Ébure, un affluent de la Lesse. Elle croisa un couple de piétons trop jeunes pour reconnaître la chanson de Supertramp qui s’échappait de la vitre ouverte côté conducteur. Arrivée à hauteur des premières habitations du village d’Aduat, elle ralentit et se gara dans une courte allée de graviers envahis d’herbes, qui jouxtait le pignon d’une ancienne bâtisse à colombages.
François Jamine sortit du véhicule et se dirigea vers l’arrière pour en ouvrir le hayon, tout en continuant à fredonner A Soapbox Opera à la place de Roger Hodgson.