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Ils s’étaient retrouvés… mais le destin les sépare à nouveau.

CJ et Xander s’aiment avec une intensité qui brûle, mais leurs corps sont condamnés à l’absence. Les kilomètres s’imposent comme des murs, les écrans deviennent leur seul refuge, et chaque silence une douleur lancinante. Entre la peur de perdre l’autre, les désirs inassouvis et les cicatrices du passé, leur amour vacille. Pourtant, chaque appel arraché au temps, chaque mot chuchoté dans la nuit, chaque promesse faite à distance les maintient debout.

Jusqu’où peut-on aimer quand l’océan s’interpose ? Combien de fois un cœur peut-il se briser… et renaître ?

La distance n’éteint pas le feu des sentiments : elle l’attise jusqu’à l’embrasement.

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Départ
Les yeux de CJ étaient gonflés, rouges et lourds. Elle n’avait pas dormi de la nuit. Ou plutôt, elle avait sombré par moments, blottie dans les bras de Xander, avant qu’une nouvelle vague de sanglots ne la réveille à chaque fois. La veille encore, elle avait espéré un miracle, une solution pour éviter ce départ imposé, mais la réalité était brutale : la valise près de la porte d’entrée lui rappelait à chaque regard que l’heure approchait. Xander, assis contre le mur du lit, la tenait serrée contre son torse. Ses doigts caressaient distraitement ses cheveux tandis que son menton reposait sur sa tête. Il ne disait presque rien. Il savait qu’aucune phrase, aucun « tout ira bien » ne pouvait vraiment apaiser la douleur qui nouait la gorge de CJ. - J’veux pas y aller, murmura-t-elle, la voix cassée. - Je sais, répondit-il doucement. Elle releva les yeux vers lui. Ses traits à lui aussi étaient tirés, ses cernes creusaient son regard. Il avait pleuré, lui aussi, même s’il s’était efforcé de rester solide pour elle. - Depuis cette f****e lettre… j’ai l’impression que tout s’est écroulé, dit-elle, les mots trébuchant entre deux reniflements. Je parle plus à ma mère, je me sens étrangère chez moi… et maintenant, je dois partir comme si de rien n’était. Xander serra la mâchoire. La colère contre Mme Johnson lui remontait dans la poitrine, mais il n’en montra rien. CJ avait besoin de lui comme refuge, pas comme écho de ses propres rancunes. - Tu n’es pas seule, CJ, dit-il en lui relevant doucement le menton pour qu’elle le regarde. Même si tu pars, je serai là. Ici, là-bas… peu importe la distance. Tu m’as, d’accord ? Elle secoua la tête en riant tristement. - T’es beaucoup trop beau quand tu dis ça. - Et toi, tu pleures trop pour que je puisse résister, répliqua-t-il avec un sourire fragile. Elle se jeta contre lui, enfouissant son visage dans son cou. Leurs souffles se mêlèrent, chauds, tremblants. Pendant un instant, ils oublièrent les valises, l’aéroport, la dispute familiale. Il n’y avait plus que leurs corps collés et cette certitude douloureuse : ils s’aimaient, et c’était précisément ce qui rendait la séparation insupportable. Un silence s’installa, seulement ponctué par le tic-tac de l’horloge. Puis CJ brisa la bulle : - Tu crois qu’on survivra à ça ? Il la regarda longtemps, comme pour imprimer son visage dans sa mémoire. - Non. Je ne crois pas qu’on survivra. Elle se figea, le cœur prêt à éclater. Mais il ajouta aussitôt : Parce qu’on ne fait pas que survivre, CJ. On vit. Et même si t’es à des milliers de kilomètres, je vais continuer à vivre avec toi. À travers tes appels, tes messages, ton rire. Tu comprends ? Les larmes revinrent plus fortes encore, mais cette fois elles se mêlèrent à un sourire tremblant. Un coup à la porte les fit sursauter. - CJ, dépêche-toi, c’est l’heure, lança la voix sèche de sa mère depuis le couloir. CJ se raidit. Elle n’avait pas adressé un seul mot à sa mère depuis qu’elle avait découvert la vérité sur cette inscription forcée. Pas un seul. Et ce matin encore, elle n’en avait aucune envie. Xander embrassa son front, longuement. - Tu vas y arriver. Et moi, je vais t’attendre. Elle inspira profondément, essuya ses joues du revers de la main et se leva en silence. Chaque pas vers la valise lui donnait l’impression d’être arrachée un peu plus à sa vie. Arrivée dans l’entrée, elle croisa le regard froid de sa mère, détourna aussitôt les yeux, et sortit sans un mot. Xander suivait, sa main dans la sienne. Mais au fond, ils savaient tous les deux qu’au moment de passer la porte d’embarquement, elle devrait lâcher... Et c’était peut-être ça, le plus cruel. Le trajet jusqu’à l’aéroport se fit dans un silence étouffant. À l’avant, le père de CJ fixait la route, les mains crispées sur le volant, n'adressant pas même un regard à son épouse à côté de lui. À l’arrière, CJ et Xander se tenaient la main comme si leurs doigts pouvaient se souder et refuser l’inévitable. Le paysage défilait, mais pour CJ, tout était flou derrière le voile de ses larmes retenues. Arrivés au hall, une petite troupe les attendait déjà. Léo, Adam, Kevin et Alex, serrés les uns contre les autres, se levèrent aussitôt en les apercevant. Un peu en retrait, le père de CJ observait la scène, les bras croisés, l’air fermé. Ses yeux fatigués trahissaient pourtant une colère muette, la même que celle de sa fille. Il n’avait pas son mot à dire, et ça le détruisait. CJ se figea en les voyant tous. Son cœur battit plus fort. - Oh non… j’vais pas tenir, souffla-t-elle en serrant la main de Xander. Léo fut le premier à la prendre dans ses bras. - Tu vas nous manquer, CJ. Mais on sera toujours là, même de loin. Adam renchérit, sa voix tremblante : - Tu vas cartonner là-bas, je le sais. Mais n’oublie pas… t’as une famille ici. Kevin lui ébouriffa doucement les cheveux comme il le faisait souvent pour la taquiner, mais cette fois son sourire se brisa. - Essaie de pas nous oublier, hein. Alex, lui, resta plus longtemps accroché à elle. Sa voix se brisa dans son oreille : - On sera là pour Xander. Promis. CJ dut retenir un sanglot. Chacun de leurs mots enfonçait un peu plus la douleur dans sa poitrine. Quand enfin elle se tourna vers Xander, ses yeux à lui brillaient autant que les siens. - Je peux pas, souffla-t-elle. J’peux pas partir. Il posa ses mains sur son visage et plongea ses yeux dans les siens. - Si, tu peux. Et moi, je crois en toi. Son cœur se serra encore plus. Elle avait l’impression qu’on la déchirait de l’intérieur. Son père, toujours en retrait, détourna la tête pour cacher son émotion, incapable de regarder plus longtemps sa fille souffrir. Un agent annonça l’embarquement. CJ eut l’impression qu’on arrachait le sol sous ses pieds. Sa mère, impatiente, l’attendait déjà près du comptoir. CJ serra Xander une dernière fois. C’était une étreinte violente, désespérée, comme si leur amour tout entier se jouait dans ce moment. - Je t’aime, dit-elle entre deux sanglots. - Je t’aime encore plus, répondit-il sans réfléchir, la gorge serrée. Elle embrassa rapidement chacun de ses amis, un par un, les doigts tremblants, avant de se tourner vers son père. Pendant une seconde, elle hésita. Mais il lui adressa simplement un signe de tête, grave, comme pour lui dire silencieusement : Tiens bon, ma fille. Alors, elle s’arracha enfin à eux, ses doigts glissant des mains de Xander jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un vide insupportable. Puis elle se dirigea vers la porte d’embarquement, vacillante, disparaissant peu à peu dans la foule. Xander resta planté là, les poings serrés, entouré de ses amis qui retenaient difficilement leurs larmes. Le père de CJ, lui, quitta le hall sans un mot, incapable de supporter la vue de la porte qui venait de se refermer sur sa fille. À cet instant précis, Xander sut que rien ne serait plus jamais comme avant. CJ s’installa dans son siège, les gestes mécaniques, comme si son corps avançait malgré elle. L’hôtesse lui souriait poliment, mais elle n’avait même pas la force de répondre. Son sac posé sur ses genoux, elle le serra comme si c’était la dernière chose qui la rattachait à chez elle. Par le hublot, elle vit l’aéroport rétrécir. L’image de Xander restait gravée dans son esprit : ses yeux rouges, ses mains tremblantes, son “je t’aime” répété comme une supplique. Son cœur se brisait un peu plus à chaque seconde. Une larme roula sur sa joue. Elle la chassa d’un geste rapide, mais d’autres suivirent aussitôt. Elle s’enfonça dans son siège, ferma les yeux et se revit dans ses bras, la veille, quand elle avait pleuré toute la nuit. Pourquoi ça doit se finir comme ça ? Pourquoi maintenant ? Sa mère, installée de l’autre côté de l’allée, feuilletait distraitement un magazine comme si tout était normal. CJ sentit la colère bouillonner sous ses larmes. Depuis cette lettre, rien n’était plus pareil. Chaque échange entre elles s’était transformé en dispute, en silence glacial. Elles n’étaient plus mère et fille, seulement deux étrangères coincées dans la même voiture, le même avion, la même destinée imposée. L’avion commença à rouler. CJ s’agrippa aux accoudoirs. Elle eut l’impression qu’à chaque mètre parcouru sur la piste, elle s’éloignait un peu plus de son monde, de ses amis, de Xander. Quand l’appareil quitta le sol, un sanglot lui échappa. Elle appuya son front contre la vitre, laissant défiler le ciel. Les nuages l’engloutirent peu à peu. Une pensée lui traversa l’esprit, simple et déchirante : - Je ne veux pas de cette vie. Son cœur battait trop vite. Elle glissa discrètement la main dans la poche de sa veste et en sortit un petit bracelet en cuir. Celui que Xander lui avait offert. Elle le serra fort contre ses lèvres, ses larmes l’humidifiant. Il était son ancre. Et pourtant, elle le laissait derrière.

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