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Fallait pas commencer

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Mary Lester, accusée à tort, est mise en prison. A sa sortie, elle fera tout pour découvrir la vérité !

La rencontre de Mary Lester avec un ancien camarade de l’école de police l’amène à fourrer le nez dans une histoire trouble mettant en cause la femme d’un officier du commissariat de Vannes – ce qui déplaît fortement au commandant Ponchon, auquel elle s’était heurtée lors d’une enquête précédente...

Un détective privé étant retrouvé mort peu après avoir reçu la visite de Mary, Ponchon en profite pour lui faire porter le chapeau et la placer en garde à vue.

Après cet épisode déplaisant, Mary poursuit discrètement ses investigations par le truchement du lieutenant Gertrude Le Quintrec, détachée du commissariat de Quimper, ravie de se trouver pour une fois en première ligne et bien décidée à se montrer à la hauteur de la tâche.

Découvrez le premier tome d'une enquête passionnante de Mary Lester dans le Morbihan.

EXTRAIT

L’antre du petit génie de l’informatique se trouvait sous le toit. Mary sortit son appareil, et fit apparaître les photos qu’elle avait prises du commandant Borrigneau.

— Qu’est-ce qu’il te faut ? demanda Passepoil.

— Un montage. Je vais te demander quelque chose de bien particulier : tu vas aller sur un site porno, tu vas me choisir une situation bien gratinée entre un homme et une femme, et tu vas faire un montage en remplaçant le portrait de l’homme par la photo que je vais te montrer.

Passepoil la regardait, ahuri.

— Tu peux le faire ? s’inquiéta-t-elle.

— Techniquement, ça ne pose aucun problème, assura Passepoil.

— Néanmoins tu es intrigué…

— C’est le moins qu’on puisse dire.

— Eh bien, je ne t’expliquerai rien aujourd’hui, mais dans quelque temps, tu seras mis au courant.

On y va ?

Passepoil commença par faire glisser les photos du commandant Borrigneau sur son ordinateur, puis, rouge de confusion, il ouvrit un site pornographique. Des dizaines de vignettes s’affichèrent.

— Il n’y a que l’embarras du choix, dit-il.

Mary ne s’attarda pas et choisit l’image d’une bimbo plantureuse recevant, dans une position acrobatique, les hommages vigoureux d’un quadragénaire qui avait à peu près la morphologie de Borrigneau.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean Failler est un ancien mareyeur breton devenu auteur de romans policiers, qui a connu un parcours atypique ! Passionné de littérature, c’est à 20 ans qu’il donne naissance à ses premiers écrits, alors qu’il occupe un poste de poissonnier à Quimper. En 30 ans d’exercice des métiers de la Mer, il va nous livrer pièces de théâtre, romans historiques, nouvelles, puis une collection de romans d’aventures pour la jeunesse, et une série de romans policiers, Mary Lester. À travers Les Enquêtes de Mary Lester, aujourd’hui au nombre de quarante-sept, Jean Failler montre son attachement à la Bretagne, et nous donne l’occasion de découvrir non seulement les divers paysages et villes du pays, mais aussi ses réalités économiques. La plupart du temps basées sur des faits réels, ces fictions se confrontent au contexte social et culturel actuel. Pas de folklore ni de violence dans ces livres destinés à tous publics, loin des clichés touristiques, mais des enquêtes dans un vrai style policier.

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Prologue
PrologueUne indiscrétion informatique (il y a certainement du Passepoil là-dessous) nous a permis de découvrir les carnets secrets dans lesquels Amandine Trépon tient à jour les tribulations de sa turbulente voisine – du moins ce qu’elle peut en savoir car, si grande que soit l’affection que lui voue le commandant Lester, celle-ci laisse filtrer sur son métier ce qu’elle veut bien qu’on sache, mais rien de plus. Jusqu’à ce jour Amandine remplissait à la plume de petits carnets à couverture noire, d’une écriture joliment moulée. Mais voilà que la modernité est entrée dans sa vie le jour où Mary lui a offert un ordinateur portable. Après avoir rechigné, bougonné, voire pesté contre l’appareil, Amandine a découvert qu’il était infiniment plus commode que les antiques machines mécaniques sur lesquelles elle avait tapé tant d’actes et de minutes au temps de sa vie laborieuse de clerc de notaire. Depuis, elle ne jure plus que par son « petit Mac », comme elle l’appelle familièrement, et s’en sert en mode traitement de texte avec une virtuosité éblouissante, sans se douter que, ce faisant, elle met à portée du diabolique Albert Passepoil (et de quelques-uns de ses semblables) ses pensées les plus secrètes. Que le lecteur ne cherche pas ici de propos graveleux, ce n’est pas le genre de la fidèle Amandine ! Rien qui ressorte du carré blanc, juste des considérations quotidiennes et d’ordre général sur Mary Lester rapportées par son amie la plus proche. Bien entendu, nous respectons le style d’Amandine, qui ne s’apparente ni de près ni de loin – le lecteur l’aura deviné – à celui plus fleuri et plus pittoresque du capitaine Fortin. Nous citons : Voici la fin du mois de mars, cette jolie saison où l’on entrevoit enfin le bout de l’hiver. Les hirondelles sont arrivées ce 11 mars précisément (je note chaque année l’apparition de la première de ces grandes voyageuses) et volettent allègrement autour des vieilles maisons de la venelle où, à l’automne précédent, elles ont laissé leurs nids pour aller passer l’hiver au soleil. (En deux phrases, le lecteur est édifié : on est plus proche de la comtesse de Ségur que de San-Antonio. Je crois que son enquête à Roscoff l’an dernier avait ébranlé Mary plus qu’elle n’avait voulu le laisser paraître. Le méchant coup reçu sur la tête, sans parler du bain forcé dans le port de plaisance, aurait pu lui être fatal si Jean-Pierre Fortin, comme d’habitude, ne s’était porté à son secours. Il faudra bien qu’elle prenne conscience que cette fois elle n’a pas été loin d’y laisser sa peau. Je désespère de la voir un jour devenir raisonnable et si monsieur Fortin n’était pas avec elle pour parer les mauvais coups auxquels elle s’expose avec une inconscience qui fait frémir, où en serions-nous ? Je tremble rien que d’y penser. Outre cela, l’infernal culot de maître Chapelain, l’instigateur de tout ce drame, l’a complètement déstabilisée. Cet aplomb insensé dans le mensonge la dégoûte plus encore que les exactions de Paoli, ce soldat perdu qui a gardé de son passage chez les légionnaires l’habitude d’obéir aveuglément au supérieur qui donne les ordres. D’après elle, dans le civil, où il s’était retrouvé, il n’avait pas su faire la part de choses, et comprendre qu’un patron n’est pas forcément un supérieur aux ordres duquel il convient d’obtempérer sans discernement. Son incarcération dans les geôles de la République lui avait donné le temps de réfléchir et il avait dès lors déballé ce que maître Chapelain, ce sale type, appelait avec un cynisme éhonté « sa version » des faits. J’en reste tout indignée. Je crois bien que, plus encore que les voyous comme ce Paoli qui – je ne l’oublie pas – a essayé de tuer Mary, je déteste ces fripouilles en col blanc, comme on dit, qui s’arrangent toujours pour passer au travers des mailles de la loi. Bien évidemment Mary a été appelée à témoigner dans le procès d’Ange Paoli car les éléments qu’elle avait recueillis exonéraient le voyou des crimes dont l’accusait maître Chapelain et accablaient le célèbre avocat qui, faute de preuves, ne put être convaincu d’avoir menti devant le tribunal mais ne trompa personne. L’affaire est en délibéré et, selon Mary qui s’y connaît bien, on peut compter sur le célèbre fiscaliste pour la faire durer, aidé par sa batterie de conseillers tous plus retors les uns que les autres. Mary en a tout de même tiré une consolation : la candidature de Chapelain à la mairie de Roscoff est définitivement grillée, tout comme la brillante carrière politique qu’il était en train d’échafauder pour devenir le maître du Léon et du Trégor. Une satisfaction encore : Renevot, Moal et Cabioch, les trois affreux qui s’amusaient à persécuter les automobilistes sur le parking du vieux port de Roscoff, ont été sévèrement condamnés, notamment pour avoir tenu des propos racistes à l’encontre de l’adjudant guyanais Dieumadi. Par ailleurs, le major Bottineau a été prié de prendre prématurément une retraite « bien méritée ». Heureusement que le commissaire Fabien – un bien brave homme ! – s’est rendu compte de l’état de fatigue extrême du commandant Lester, et qu’il lui a « infligé » un mois de repos, en la sommant de ne pas remettre les pieds au commissariat avant trente jours. Ce qui n’a pas empêché cette bourrique de se lancer à corps perdu dans une nouvelle enquête où cette fois, elle s’est trouvé confrontée à de redoutables extrémistes qu’elle a, avec le concours de Gertrude Le Quintrec et Fortin, mis hors d’état de nuire.1 Elle en avait subi le contrecoup quelque temps après et le commissaire Fabien, inquiet, l’avait fait hospitaliser pour un check-up. Ce bilan de santé n’avait rien révélé de grave, sinon une grande fatigue qui aurait pu la mener au burn-out, comme on dit maintenant. Cette fois le commissaire Fabien s’était alarmé et lui avait à nouveau infligé, je répète volontairement le terme, trente jours de repos car, sans son autorité, elle n’aurait pas dételé. Tout le monde ignorait quelle destination elle avait prise, sauf son ami de cœur Yann Charpentier, et moi évidemment. Je sais qu’il la retrouve dans un hôtel du golfe du Morbihan. 1 Voir C’est la faute du vent… même auteur, même collection.

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