chapitre 11

1053 Mots
Melissa. Au réveil, je remarque qu’il n’est pas là. Il n’y est pas allé doucement. J’ai des courbatures, j’ai même du mal à me lever et à marcher correctement. Mais j’ai tellement aimé cette nuit. On est compatible sexuellement. Je vais prendre un bain ensuite j’irai prendre un petit-déjeuner. En mangeant, je réalise que quand je suis quitté de chez moi, je me suis rendue compte que la chanson de Magic Système “un gahou à Paris” était vrai. Ici, tout le monde est concentré sur lui-même, il est même difficile de recevoir un bonjour dans la rue. Comment j’ai fait pour finir dans le lit de Bellucci je me le demande. C’est tellement compliqué de tomber sur quelqu’un comme ça que je me demande ce qui a pu l’attirer vers moi. C’est pas comme chez moi où tu te fais aborder à chaque coin de rue. Ça fait deux jours que je vois Benjamin que pendant les repas, il travaille beaucoup, j’ai l’impression qu’il ne se repose que rarement et ça ne m’étonne pas vu ses responsabilités, il se doit toujours être occupé et vigilant. Benjamin. - Alexandre dites à Mlle Ondo que nous irons au restaurant ce soir. - Bien Mr . Depuis notre arrivée, je suis un peu occupée donc ce soir, nous irons dans un bon restaurant. Je suis plutôt simple Je monte la voir. Je toque. - Mélissa, puis-je entrer? Elle ne répond j’entre et elle est endormie j’entends des petits ronflement, elle ressemble à un rongeur quand elle dort, ça me donne envie de la souiller et de faire bien plus que ce que j’ai fait la nuit précédente, si j’y pense mon troisième pied sera à l’étroit donc vaut mieux pas. Je m’allonge près d’elle et ensuite m’endors. Melissa. Il fait quoi là?! Je sors du lit et soudain j’entends. - où est ce que tu vas ? - je te pensais endormi. - Et bien non, j’attendais ton réveil, je veux que l’on aille sous la douche ensemble. - Pourquoi ? Demandais je avec hésitation voyant son sourire au coin des lèvres. - je le veux c’est tout. Me dit-il sous un ton doux tout de même autoritaire. Nous y allons sans aucune protestation de ma part. Il ouvre le jet d’eau et m'y pousse. - Aïe aïe aïe. Il rigole en me voyant essayer de fuir le jet d’eau. - Tu es sérieuse là. Dit-il en partant dans un fou rire. - Tu sais pas ça blesse. Il me regarde genre choquer. - Chez nous quand l’eau est froide et que tu ne veux pas te laver, on te demande si ça blesse et tu dis oui. Il se met à rire j’ai l’impression que je passe mon temps à le faire rigoler tant mieux de toute manière j’aime le voir sourire. - À partir d’aujourd’hui Mélissa, je ne te permettrai pas de regarder un autre encore moins de coucher avec. - Mais tu as quoi aujourd’hui, toi! Parlais-je en souriant. - Tu le comprendras bien assez tôt. Pendant que nous y étions c’est lui qui m’a douché. Nous étions dans la chambre qui est la mienne pour le séjour il me demande de venir dans la sienne après m’être changé. Benjamin. Je l’entends cogner accompagné d’Alexandre. - Entre Mélissa. Elle est bien trop libre, et je peux déterminer qu’elle n’a jamais vraiment réfléchi à la relation que l’on entretien alors que ça fera bientôt 2 mois que l’on se fréquente. - Avant d’aller dîner, je dois mettre les choses au clair. Désormais tu es ma petite amie. Je ne te demande pas ton avis, je me suis renseigné sur ta famille, les boutiques de ton père, le travail de ta mère, comment tu as grandi et dans quel quartier. Je sais qui sont tes parents qu'ils sont séparés et bien d’autres choses. - Pourquoi tu agis comme ça, pourquoi tu fais des recherches sur moi maintenant. Tu me fais peur! - C’est parce je sais que tu es un esprit libre et que si je te donne le choix tu peux envisager de me quitter donc il faut que tu saches que si tu oses poser tes yeux sur quelqu’un hormis moi! Je le tuerais et ta famille aussi. Dis-je en souriant. - C’est une mauvaise blague. Dit-elle en rigolant. J’aime quand elle sourit c’est tout elle, d’après ce que je sais elle a toujours plus pris ses études et ses petits boulots au sérieux que ses relations. - Apprête toi nous allons dîner. - Tu dois être un psychopathe, d’accord. Tu devrais arrêter d’être aussi possessif. - J’arrêterai quand tu comprendras mais pour l’instant non . - Et qu’est- ce que je suis supposée comprendre Mr Bellucci Veloza? - Que tu m’appartiens Mlle Mélissa Ondo Medza, tu m’appartiens. Mélissa. Je m’approche de lui et l’embrasse langoureusement. J’ai l’impression d’être dans un roman d’amour. J’aime qu’il soit possessif mais je sais aussi que l’on ira pas loin, Ça lui passera. L' histoire d’amour entre le riche blanc d'un grande famille et la pauvre fille noire ca n’existe pas. Ce sont les règles établies depuis des siècles, et bien nous sommes des amourettes et on se contente parfois de ça, on rêve pendant un cours moment parce que l’on sait que quand le rêve dur trop longtemps, le réveil est brutal, on évite de s’attacher. C’est réciproque. Autant pour nous que pour eux.
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