Chapitre 2

1845 Mots
Moi : bonsoir prof Albert : waouh! Quelle surprise! C'est comment Moi : je passais par là et je vous ai vu. J’ai donc décidé de venir vous saluer comme ça fait longtemps. Albert : ah ! Ça me fait énormément plaisir que tu aies pensé à moi. C’est très gentil de ta part. Je ne quittais pas ses yeux une seule seconde. Je lui donnai le goût d’avoir envie de moi. Il lui parlait sans rien dire. Il fallait qu’il sache que je voulais qu’il entre dans un sujet de conversation beaucoup plus croustillant. Moi : je ne peux pas passer et vous vois je ne m’arrête pas. Albert : tu sais que nous avons un sujet de conversation en suspension nor. Après plus de neuf mois il n’avait pas oublié qu’il m’avait fait des avances. C’était vraiment mon jour de chance. Moi : je ne peux même pas oublier. J’ai cherché à vous joindre mais comme je n’ai pas de téléphone… J’ai préféré attendre. Albert : haaa mais c’est un petit problème. Tu aurais dû passer au lycée, j’y suis tous les jours. Moi : c’est juste que j’avais un peu honte… Je vais y penser prochainement. Albert : d’accord ! Tu dis donc quoi ma belle ? Tu sais qu’à chaque fois que je te vois j’ai des tremblements de cœur ? ‘’Même de poumon’’, répondit mon cœur. Moi : humm… ça me va droit au cœur. Pour le moment je vais encore un peu réfléchir et je vais vous dire. Ne vous en faites pas. Albert : je suis déjà confiant. Dis-moi alors, tu rentres à la maison ? Je peux te déposer si tu veux hein. Moi : je suis à deux pas. C’est juste que je veux acheter le poulet braisé à ma mère avant de rentrer. C’est juste au coin là-bas. Après ça je rentre. Albert : allons, je vais t’acheter ça. Ma princesse doit manger de bonnes choses pour garder son corps toujours aussi frais. J’espère que j’aurai la chance de voir ce corps très bientôt dans un cadre plus intime. Je t’apprécie vraiment beaucoup. Ce qu’il racontait dans mes oreilles ne ressemblait à rien de ce que je voulais. Avec un sourire de victorieuse, je montais dans la voiture. Il me rejoignit et on alla dans le coin de braise. -bon, je te donne l’argent et tu prends tout ce qui te fait envie. Je t’attends dans la voiture, okay ? Moi : sans soucis Il me tendit un billet assez costaud rien que pour satisfaire les désirs de mon estomac. Je n’étais pas économiste de nature, je pris tellement de morceau de poulet qu’on me donna deux emballages pour tout contenir. J’allai également acheter des yaourts et du jus sans oublier le pain. Tout le monde devait bien manger à la maison ce soir. Je retournai dans la voiture toute joyeuse. Albert : tu as eu tout ce que tu voulais ? C’est bon ? Moi : pour le moment ça va mon prof chéri. Albert : je sens mon corps s’exciter quand tu me parles comme ça. Moi : tu le mérite Comme il était facile pour moi de passer du ‘’vous’’ au ‘’tu’’ pour quelques morceaux de poulets ! Il me raccompagna jusqu’à l’entrée du quartier. Moi : pardon je descends ici. Je ne veux pas que les gens parlent. Albert : tu vas faire comment pour me contacter alors ? Moi : ma copine a le téléphone. Je vais t’écrire. Il me tendit sa carte de visite avant qu’on ne se sépare. Non loin de là, je pouvais apercevoir Carine qui avait déjà commencé son travail. J’allai vers elle en balançant mon corps dans tous les sens tellement j’étais joyeuse. Moi : tu vois ce que j’ai eu en quelques secondes ? Je vais faire ça dure au type ci. Comme il est d’abord laid comme quoi. Carine : pardon ne me raconte pas. Si tu as mon jus tu me donnes, j’ai toujours soif depuis la. Moi : j’ai ton jus et ton poulet ma copine. Profite aussi de ma joie. Carine : quand on va te demander d’où tu sors tout ça, tu vas dire quoi ? Moi : Stuippp… C’est ma mère qui va bavarder sinon mon père est free. Il va manger jusqu’à demander l’autre. Tu sais que c’est une soulard nor. Il s’en fou de connaitre d’où vient ce qu’il mange. Carine : tu vas arriver ? Moi : si tu ne veux pas ce que je t’ai gardé tu me dis hein, aka. Tu n’es pas fière de mon bonheur ? Carine : pardon, donne mes choses je mange. J’ai même faim Je lui remis ses paquet et rentrai à la maison. À mon arrivé, mon père était assis devant notre vielle maison en planche construite au-dessus d’un marécage. Le seul mauvais moment de ma journée était celui où je devais rentrer chez moi. Tout m’énervait dans cette maison. Être pauvre me faisait tellement mal que je pouvais en mourir mais je devais rester en vie pour nous sortir de là. En voyant le paquet que j’avais en main, papa courut m’embrasser. Papa : ça fait longtemps que tu ne nous as pas gardé hein Moi : aujourd’hui la chacun va bien manger les bonnes choses. J’ai touché le jackpot. Maman est là ? Papa : elle est encore au marché Commerçante de vivres frais au marché centrale de la ville, maman sortait chaque jour à l’aube et ne revenait qu’une fois la nuit tombées. Mes études ainsi que ceux de ma sœur cadette étaient payées par son travail. Pour moi, elle aurait pu trouver mieux dans la vie. Mon père était un homme paresseux et avare, il aimait ce qui venait à lui facilement. J’étais à son image mais je travaillais au moins pour cette facilité. Etre stratagème n’était pas non plus donné à tout le monde. Moi : on mange alors vite avant qu’elle ne rentre. Je ne veux pas qu’elle bavarde. Papa : je dis hein ma fille, tu vas venir me présenter celui qui te donne tout ça quand ? Ce n’était pas la première fois pour moi de rentrer avec les mains pleines. Je soutirais le maximum à chaque homme qui s’aventurait sur mon terrain. Mon principe était ‘’gagnante perdant’’ et je m’en sortais très bien. Ma petite sœur était encore à l’école primaire et bravait comme moi dans ses études. Je fis manger tout le monde convenablement. Pendant qu’on savourait le fruit de mes tac-tic de séductions, maman frappa à la porte et ouvrit directement. On alla lui prendre ses sacs en la saluant. Maman : on mange quoi ici comme ça ? Donnez ma part nor Papa : c’est notre fille qui est rentré avec les bonnes choses. Tu vas aussi nous gâter comme ça quand ? Maman : Belinda Moi : oui maman… Maman : Belinda… Qui t’as donné tout ça ? L’argent pour acheter tout ça sort d’où ? Moi : j’ai cotisé pour vous faire plaisir nor, ékiéé Maman : je ne suis pas née de la dernière pluie ma fille. Je suis passé par la route là et j’ai vu que ça ne menait personne nulle part. Tu penses que tu peux tromper qui ? Hein ? Tu penses que l’homme qui te donne ça va rester avec toi deux jours ? Tu veux détruire ta vie ? Moi : détruire ma vie comment ? Il y’a quoi de mal à ce que je veuille qu’on ait une vie plus à ‘aise ? Maman : tu appelles quoi plus à l’aise ? Tu simplifie ce que je fais pour cette famille ? Tu connais ce que j’endure dehors chaque jour pour rentrer avec le pain ? Moi : c’est justement parce que je ne veux pas me tuer à travailler comme une folle pour rentrer avec juste un bout de pain. Je veux aussi te sortir de cette situation. Maman : héééééé Belinda, je t’avais dit de ne plus parler comme ça ? Tu penses que tu vas t’en sortir ? Il y’a quel pain qu’on mange ici dehors sans travailler ? Moi : maman je ne veux pas finir comme toi. Je veux avoir une vie de luxe et je veux nous sortir de cet endroit crasseux. J’ai juste besoin de ton soutient maman Maman : je ne soutiens pas les bêtises comme ton père. C’est lui qui peut manger à la mauvaise table juste parce qu’il y’a la bière sur ça. En ce qui concerne celui qui te donne tout ça, va le chercher pour qu’il se présente ici. Moi : je ne sais pas pourquoi tu n’aimes pas mon bonheur maman. En tout cas tu vas me remercier un jour. Mieux je pars rester avec Carine. Maman : pardon passe laver le Ndolè ci. Tu prépares ça demain matin avant de partir. Ma mère était une femme battante. Elle savait ce qu’était la souffrance et faisait tout son possible pour ne pas nous faire vivre sa vie. Malgré tout, je trouvais qu’elle menait une vie bien trop pauvre pour moi. J’avais même honte d’elle parfois. Je ne parlais jamais de ma famille à mes amies. Une fois à l’école, il était impossible de savoir d’où je venais. Ce soir, j’allai faire tout ce qu’elle m’avait donné comme travail avant de plonger dans mes cahiers jusqu’à l’heure du sommeil. C’est là que je me souvins que je n’avais pas contacté le professeur. Au même moment, j’allai prendre le cellulaire de mon père et envoya un message au prof. Moi : salut prof, c’est Belinda. Albert : si tu savais depuis quelle heure j’attends que tu me fasses signe. Je peux t’appeler ? Moi : non oooo, c’est déjà tard. Albert : d’accord ma belle. Tu fais donc quoi ? Tu es habillé comment ? Moi : j’ai juste mes sous-vêtements sur moi. Tu aimerais les voir, n’est-ce pas ? Albert : tu poses la réponse chérie. Cette phase était la plus importante. Je me devais de réveiller tous ses organes sensuels sans pouvoir le satisfaire. Ça me donnait un grand nombre de point pour la suite. Je comptais le voir la journée suivante après les cours. Je n’avais pas de téléphone. Il devait m’en offrir un. Sans m’en rendre compte, je m’endormis en laissant la conversation en suspens. A mon réveil, il avait rempli la messagerie de toute sorte de messages d’amour. Outre cet amour fou que j’avais pour sa mystérieuse fortune depuis moins de vingt et quatre heures, je souriais à chaque message qu’il m’avait laissé. C’était en même temps un plaisir de me faire courtiser par un homme aussi beau. Je ressentais de fortes envies de me retrouver toute seule avec lui. Une fois mon BAC obtenu, je comptais bien m’envoyer en l’aire avec cet homme. Son objectif était de coucher avec moi mais je voulais qu’il tombe amoureux de moi. Asseoir ma domination sur lui comme sur les autres était le but principal. A suivre...
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