-je me calme parce qu'ici c'est toi la cliente et moi le vendeur. En plus tu es avec un client de la maison. Mais sache que dans un autre cadre je t'aurai remis à ta place.
Moi : qui t'a demandé des justifications?
J'allai rejoindre mon prof qui me laissa pour aller payer. Il revint avec mon beau paquet. Sur le moment il m'acheta également une carte Sim. On retourna dans la voiture après avoir reçu les instructions d'allumage. Il constata mon mécontentement lorsque le vendeur parlait. Une fois dans la voiture, il voulut en savoir plus.
Albert : c'est quoi le souci ma belle? Il a dit quelque chose qu'il ne fallait pas?
Moi : il m'a manqué de respect et je n'ai pas aimé ça. Il se prend même pour qui? Un simple vendeur de téléphone? En plus il se met à me draguer au point de vouloir me toucher. Je me suis senti très embarrassé.
Je venais de lancer les débuts de la ruine de ce pauvre commerçant qui n’avait rien fait de tout ce que je venais de raconter. Sans aucun remord, je souriais à mon paquet que j’avais en main en espérant que cette boutique de téléphone soit fermée. Plus tard, j’allais régler le compte de la femme du boutiquier qui m’avait manqué de respect pour ce sachet d’eau. Personne ne pouvait m’insulter et s’en sortir facilement.
En attendant ce que le vendeur avait ‘’fait’’, Albert devint très en colère.
Albert : quoi? Il a osé? Je vais lui faire comprendre qu'on ne s'amuse pas avec ce qui m'appartient. Il est bête ou quoi?
Moi : en tout cas tu dois lui dire hein. Je suis fâché. Je suis même très fâché.
Albert : bon, on va d'abord partir. Je reviendrai faire sa fête plus tard. On fait un tour au restaurent de l'hôtel en face du marché nor. Je veux qu'on mange un peu.
J'avais déjà lu ses intentions depuis bien longtemps. Un restaurent d'hôtel allait finir par un lit d'hôtel. Je voulais encore me faire voir un peu alors j'acceptai l'invitation. On démarra et on arriva dans ce cadre somptueux. C'était comme un rêve de devoir manger dans cet hôtel. À notre arrivé, il y'avait les trois filles les plus riches du lycée où je fréquentais. Une personne normale aurait eu honte mais j'en profitai pour mieux gonfler. Lorsqu'elles posèrent leur regard sur moi, je fis mine de ne rien remarquer. En gentleman, Le prof me fit asseoir avant de prendre place. Mon téléphone n'était pas encore allumé mais je l'enlevai du sac pour que ces supposées reine le voient bien.
Albert : mais on a dit que tu devais d'abord charger ça nor. Tu enlèves pour aller où avec?
Moi : je veux juste le regarder un peu. Je suis vraiment très contente.
Albert : tu sais que tout ce que tu désires, je ne peux m'empêcher de te l'offrir. J'espère avoir en retour ce que je mérite.
Moi : ne t'en fait pas, tu auras tout ce que tu veux en retour. Tu mérites tout venant de moi
On passa nos commandes. Je savais au moins me comporter même si j'avais envie de tout prendre dans ce restaurant. J'avais juste commandé assez pour calmer les cris de mon estomac. Pendant qu'on mangeait, ces filles vinrent nous rejoindre. Elles semblaient connaitre particulièrement le prof. J'aurai dû me douter que c'était son travail de se taper toutes les cuisses légères de l'école.
-hé prof, tu es là? Tu m'as oublié jusqu'à remplacer même, lança l'une d'elle.
Albert : on jette ce qui est usé pour le remplacer par ce qui est plus neuf, répondit-il froidement.
Elle ne se fâcha pas. Elle semblait connaitre où le prendre. Elle s'en alla avec les deux autres en me jetant des regards moqueurs à chaque fois. J'étais bien trop fière pour me laisser influencer. En ce moment, je ne les voyais plus au même niveau que moi et encore moins au-dessus de moi. Puisque je comprenais maintenant d'où venait leur moyen de financement, j'étais prête à bien me servir avant de m'en aller.
Moi : je vois que tu es passé sur elle.
Albert : c'était juste une aventure de quelques jours. C'est déjà terminé et je pense te l'avoir prouvé en lui répondant comme je l'ai fait.
Moi : je ne t'ai pas demandé d'explication. Tes aventures avant moi ne sont pas importantes. Ce qui importe c'est nous deux dans le présent.
En dehors de ces envies ardentes que je semais en lui, je voulais qu'il soit fou de moi au point d'oublier toutes les autres et même son épouse. Hé oui! Il était marié et avait une fille dans la classe de ma petite sœur mais je m'en foutais. Être une ''tchiza'' ne me dérangeait aucunement car j'en sortais gagnante et les autres perdant. Je ne pouvais pas imaginer que la situation allait un jour s'inverser, mais pour le moment je me sentais au centre de tout.
Albert : waouh! Ta façon de parler témoigne de ta maturité. Tu dois être une ancienne dans ce domaine.
Moi : quel domaine? Tu es je crois le premier enseignant avec qui je décide de me faire voir. Cela suppose que je ressens pour toi quelque chose d'assez particulier. Tu me plais franchement et je compte bien faire durer cette relation. Je ne sais pas comment c'est arrivé mais même la différence d'âge ne m'empêche pas de t'aimer autant.
Il ne mangeait plus. Soit il était ébouillit face à ma capacité à lui prouver mon amour après avoir empoché un IPhone, soit par mon dictionnaire riche en déclaration d'amour. Il me regarda pendant un long moment avant de sourire et poser sa main sur la mienne.
Albert : je vais faire tout mon possible pour que tout aille bien entre nous. Je te l'assure ma belle.
Moi : en attendant je dois rentrer. Prochainement on se verra pour des choses un peu plus coquines. Tu sais, j'aime les ballades et je suis sûr que ça sera la magie avec toi.
Albert : je t'amènerai où tu voudras. Je te raccompagne?
Moi : non, je ne veux plus qu'on parle de moi au quartier. Hier on ne parlait que moi après m'avoir vu sortir de ta voiture. Je vais prendre un taxi.
Il me tendit quelques billets pour le transport. Comment un enseignant du secondaire pouvait-il avoir autant de liquidité sur lui? Une voiture de marque et certainement une maison luxueuse. Je devais comprendre ça alors il me fallait parler avec ces filles qui ne cessaient de m'envier de loin.
Une fois hors du restaurant, j'attendis moins de cinq minutes avant de les voir arriver.
Moi : vous en avez mis du temps
Elles se mirent à se regarder entre elle avant d'éclater de rire. La chef du groupe s'avança vers moi.
- tu sais, bientôt il va te parler comme il m'a parlé là. Seulement que cette fois ça sera devant sa femme. Je vais vous faire ça dure.
Moi : quand tu te regardes et tu me regarde, tu vois qu'on peut jouer sur le même terrain ensemble ? Une fois devant sa femme il va me demander en mariage et tu seras là pour voir. C'est une promesse que je te fais !
Etais-je prête à en arriver là juste pour prouver que j'en étais capable? En tout cas je comptais bien tenir parole.
- c'est ce que moi aussi je pensais. Sache que ces gens-là te mettent à l'aise au début pour te faire ça dure par la suite. Il va bien user ton corps. Quand tu vas d’ailleurs savoir ce qu’il fait réellement dans la vie… Hummmm
Moi : c’est justement pour cela que je t’attendais. Je veux que tu me parles de lui. On pourrait même devenir copine si tu veux.
Diane : han bon ma cooo? Comme ça hein
Moi : je veux savoir comment il fait pour être aussi riche
Diane : d’accord, je vais te dire. J’espère juste que ça ne va pas te chambouler…
Elle commença à peine à articuler les mots lorsqu’Albert arriva vers nous en la fixant. Il vint me prendre par la taille.
Albert : qu’est-ce qui ce passe ici ma belle ?
Moi : c’est cette fille qui me dérange
Albert : je te dépose au coin de la rue et tu rentres à la maison comme prévu. Attends-moi dans la voiture.
Son regard sur cette fille la faisait frissonner. Elle donnait l’impression de voir le diable mais je m’en foutais éperdument. Je fis comme il m’avait demandé et j’allai attendre dans la voiture. De quoi avaient-ils parlé pendant plus d’une trentaine de minute ? C’était juste le cadet de mes soucis.
Il me rejoignit avec un air plus décontracté. On roula jusqu’à une rue assez calme et il s’arrêta.
Moi : tu ne connais plus la route de mon quartier ?
Albert : je veux connaitre la route de tes lèvres.
Cette phrase avait éveillé de nombreuses excitations en moi. C’était juste notre deuxième rencontre dans un cadre extra-scolaire. Je voulais m’abstenir de lui donner mes lèvres mais je ne sus à quel moment ses mains avaient commencés à me caresser le visage. Cet homme me faisait un effet particulier. Loin d’être un sentiment d’amour. Je voulais juste me laisser aller à lui. Les conseils de maman passèrent comme une fusée dans ma tête mais je les ignorai. Face à l’argent, je devenais une ‘’fille facile’’.
Moi : mais on s’arrête juste à un b****r jusqu’à ce que les résultats des examens soient disponibles.
Albert : comme tu voudras
Il cessa de me caresser et sortit de la voiture. Ouvrit la portière arrière et débarrassa tous les documents qui s’y trouvai avant de m’inviter à le rejoindre.
Moi : on va faire quoi derrière ? Ce n’est pas devant que tu conduis par hasard ?
Albert : je veux te montrer quelque chose.
Je laissai mes affaires et le rejoignit. Il fit monter les vitres fumées. On était enfermé dans cette voiture juste tous les deux. Une fois bien assise, il me regarda un court moment avant de sourire.
Albert : c’est juste pour t’embrasser que je t’amène ici
Moi : ce b****r doit avoir une particularité.
Il parlait en se rapprochant de moi. Sa main se dirigeait sous mon fessier. Une autre main commençait à fouiller mes seins. Je me sentais prise au piège. Une envie de lui demander de continuer m’animait mais je devais m’abstenir. Je venais de dire à haute et voix. Cet homme voulait me mettre au défi et il y parvenait déjà très bien. Avant que je n’aie eu le temps de contenir les envies de mon corps, il fit descendre une corde de mon body avant d’envoyer sa langue entre mes gros seins. Il remonta jusqu’à mes lèvres. Jamais un homme ne m’avait embrassé avec autant de passion et de désirs. Je n’étais pas encore au bout de mes surprises. Il m’arracha de mon siège et me posa sur ses pieds en jambes écartées. Il m’embrassait en me pressant tout le corps. Malgré mon désir qu’on aille plus loin...
A suivre...