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2082 Mots

Un soir, quelques années plus tard, vers onze heures, une voiture s’arrêta devant la masure des Aftalion. Les ruisseaux étaient gelés. Une neige épaisse recouvrait les plaines. Le ciel étincelait de mille feux. Un homme gras, vêtu d’un manteau de fourrure, les yeux presque cachés sous une toque, en descendit non sans peine et entra dans l’habitation. C’était un marchand du nom de Léon Seelig. Il tenait, dans un quartier populeux de Sofia, un important magasin de comestibles. À la vue d’Alexandre qui s’était levé pour chercher du bois dans une sorte de hangar, il s’écria : « Ça n’est pas encore en apprentissage ? Ça ne gagnera donc jamais d’argent. » Puis, se tournant vers le père Aftalion, il ajouta : « Confie-le-moi, ton fils. Il a l’air solide. Avec ce qu’il gagnera chez moi, il te nourr

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