Maman a tout devouvert

5000 Mots
Je viens de comprendre pourquoi ma mère m'a appelé ? Mais pourquoi Khadija est venue sans m'en aviser. Je ne comprends plus rien. J'hesitais encore à rentrer. Comment sera la réaction de ma mère quand elle me verra. Je flippe car je sais qu'avec ma mère ça ne sera pas facile. Je lui ai menti. Que vais-je lui dire ? Comment vais-je m'en sortir cette fois-ci ? Je fais tout droit au salon. J'avais la gorge sèche. Je ne pouvais plus marcher vite. J'avais perdu mes mots avant même d'entrer dans le salon. Totalement perturbée. J'aurais bien que ce soit un rêve . Mais , non je me rend compte que c'est pourtant réel. Et je devais affronter la réalité. Une fois au salon j'ai trouvé ma mère et Khadija entrain de bavarder. Moi: bonsoir, d'un ton flippant Ma mère : Sadiya tu étais où ? Après un long moment d'hésitation je lui repondis que j'étais allée chez Khadija mais ... Elle se lève avant même que je ne termine ma phrase et fais tout droit devant moi me donnant une gifle qui me mit à terre. Je n'enttendais rien d'autre qu'un son bizarre qui retentissait dans mes oreilles et le cri de Khadija demandant à ma mère d'arrêter. Je me sentais en ce moment humiliée par ma mère. Je ne comprenais plus rien. Au moins elle pouvait attendre que Khadija s'en aille pour qu'elle me déverse sa colère. Ma mère se met à hurler -Tu veux me prendre pour qui sadiya Guiro? Tu veux te foutre de moi. Mais ne pense pas que je vais te laisser faire. Ta grande soeur ne m'a jamais causé de problème et toi qui est née de la dernière pluie tu penses que tu peux te jouer de moi. Tu te trompes epurdemment. Khadija: tata calme toi - Non ne me demande pas de me calmer, lui criait ma mère. A cette heure de la nuit elle revient de chez moi et elle ose me mentir ensuite. Tu n'es qu'une s****e, si tu penses que tu peux traîner chez les hommes comme bon te semble tu te fourres le doigt dans l'oeil. Tu es chez moi je te le rappelle. Je me sentais humiliée par ma mère. Sans le vouloir, je commençais à verser de chaudes larmes. Elle abusait à la fin. Même en étant à la fac, on continuait à me torturer. Et oui Je ne trouve pas un autre mot. Et au lieu de se calmer , ma mère comme si j'étais son esclave me demande de me relever au plus vite et de sortir du salon. Quant à Khadija elle était toute muette peut-être que l'attitude de ma chère maman l'a dépassé. Je me lève difficilement avec le coeur gros et fait tout droit dans ma chambre où Khadija me rejoint quelques minutes après. Elle s'assoit auprès de moi et commence Khadija: Sadiya pardonne-moi, walahi si je savais j'allais jamais venir chez toi. Tout ceci est de ma faute... Moi: Non tu n'as pas à te justifier tu n'y es pour rien, lui repondis-je enfin avec le coeur gros. J'ai oublié de t'appeler pour te dire. Lui en vouloir serait égoïste de ma part. C'est moi qui n'aurait dû jamais mentir à ma mère. Quoiqu'il en soit je devais lui en parler. Mais bon le mal est déjà fait. Khadija: vraiment je suis désolée, dit-elle avec une mine triste avant de se lever du lit pour me dire qu'elle s'en allait. Moi: tu ne m'as pas ce qui t'a emmené demandais-je ? Khadija: Oui tu as raison, j'étais venue t'emprunter ton chargeur puisqu'on a le même phone le mien est gâté et je devais recevoir un appel urgent. Mais ne t'en fait ça peut attendre demain Moi: Non tu peux le prendre ma batterie peut tenir jusqu'à demain, lui retorquais-je en me levant du lit pour prendre le chargeur de mon tiroir. Khadija: Je suis profondément désolée Sadiya termina t-elle en partant. Après le départ de Khadija, je suis restée dans ma chambre. Ma mère je l'ai pas revue peut-être qu'elle s'est couchée. Parce qu'à un moment donné je n'attendais plus le bruit de la télévision. Mèdoune j'ai pas eu de ses nouvelles. Il ne m'a pas appelé le restant de la soirée. Dans mon fort intérieur j'aurais bien aimé qu'il m'appelle en ce moment pour me réconforter même s'il n'est pas à mes côtés. Mais s'il savait tout ce qui venait de se passer je me demande bien comment il réagirait. Sortir avec une fille qui n'est même pas libre de ses propres mouvements aucun mec ne l'accepterait. Je suis décidée. Je ne mentirais plus jamais à qui que ce soit pour aller voir Mèdoune. Je vais l'intégrer dans ma famille. Et ma mère n'aura plus besoin de me faire des scènes que je trouve absurdes. Comme elle ne veut pas que je sorte c'est Mèdoune qui viendra me voir et ce sera dans cette maison. Quelques jours plus tard J'ai commencé mes travaux dirigés depuis la semaine passée. J'avoue que le droit est intéressant. Et il n'est pas si difficile comme on me le faisait croire. Je m'en sors pas mal. Et puis il y a mon juriste de préférence et de référence Médoune à côté qui me donne des coups de main. Je l'aime chaque jour qui passe. Je ne sais pas comment l'expliquer mais il me rend dingue. Nous avons prévu de nous voir à l'appart de son oncle qui est avocat. Notre relation commence vraiment à être du vrai car au début je me disais qu'il ne me prennait pas au serieux mais j'ai eu tort. Ses dernières semaines il a fait preuve qu'il était un vrai gentleman. Il m'appelait tous les jours et voulait savoir ce que je faisais. Il est devenu plus attentionné à mon égard. Chose qu'il ne faisait pas auparavant. Peut-être qu'il veut réellement du sérieux. Il est 12 heures. Je viens de sortir de la séance de td, je sors mon portable de mon sac à main et je vois un message de Mèdoune me disant qu'il m'attendait dans sa voiture dans le parking de la fac. Une fois dans sa voiture, on se fait la bise comme d'habitude. Il était comme toujours élégant bien sapé un vrai beau gosse. Mèdoune : Et ton td ça était ? Moi: Oui oui cava. Le prof a programmé même un devoir pour la semaine prochaine - Et tu es prêtes j'espère? - Oui et depuis longtemps, dis-je - comme tu le dis. Je veux une note de 15, me dit-il - Je te ramènerais un 18, lui promettais-je - Et je te promet un cadeau, me dit Mèdoune. -Comme quoi, demandais-je -ce sera une surprise ma chérie, me répond t-il Tout au long du chemin on discutait tranquillement. ll conduit bien. Je me sentais rassurer en étant à ses côtés. Pendant tout le trajet on parlait presque de tout et de rien. Mais je ne cessais de contempler ses beaux yeux et son sourire. Après une demie heure de route on arrive enfin chez son oncle. C'est la première fois. Parce que pour la première fois il me l'a demandé. On y a pas trouvé ce dernier. Je parle de son oncle. C'est un joli appart très simple avec des meubles très jolis à l'intérieur ca se voit que son oncle à bon goût. Il me souhaite la bienvenue et me demande de faire comme chez moi. Il m'emmène dans une chambre où tout est bien rangé. Je m'assois sur le lit. Il sort de la chambre puis y revient avec une bouteille de jus. Il me sert et s'assoit à côté de moi. Mon coeur commençait à battre à un rythme un peu fort. - tu es très mignonne , me dit-il en se rapprochant de mon visage. Je dis rien. On se regarde l'un de l'autre pendant quelques secondes puis il pose son verre de jus sur la table et me demande si je suis à l'aise -Oui je vais bien et pourquoi cette question ? -parce que je te trouve un peu calme -C'est rien. C'est ma nature, lui repondis-je avec une mine timide Comment lui dire que j'ai envie de lui sauter dessus et lui dire que je l'aime et que j'ai envie d'être avec lui pour toujours. -Alors qu'est-ce-que tu racontes de beau, me demande t-il ? -rien de spécial et toi ? Il hésite quelques secondes et me dit en se rapprochant de moi - que je suis heureuse de te voir là à mes côtés. Il amène lentement sa main à ma bouche et m'embrasse légèrement. J'ai trouvé ce geste très galant et élégant et tout de suite j'ai adoré et je me suis laissée faire. Il me prend mon visage puis passe ses mains dans mes cheveux. Il me caresse en commençant d'abord par des zones qui ne sont pas trop intimes. Puis, il passe à la vitesse supérieure en passant ses mains sur mes seins. Il s'arrête et déboutonne sa chemise puis revient me prendre mes lèvres avec douceur. Il enlève mon haut et se met à contempler mes seins. Il me chuchote à l'oreille - Est-ce que tu sais que tu es mignonne? Cette fois-ci c'est moi qui prend l'initiative. Je l'embrasse. Je sens qu'il veut aller loin. Il promène ses mains vers mon patalon. Il me caresse tout le corps et commence à ouvrir la fermeture de mon jean. J'aimais bien mais je sens qu'on est entrain d'aller loin. Je décide de l'arrêter. -Pourquoi tu m'arrêtes ? Me demandant-il -Parce que je ne veux pas que nous brulons les étapes. On est pas encore marié et puis c'est pas sûr, lui repond-je -Pourtant y a rien de mal à cela -Pour toi y a rien de mal mais pour moi si, lui dis-je en me levant et en remettant mon haut. -De quoi tu as peur Bé, me demande t'il en me tenant mes bras. -C'est parce que je suis vierge Il me regarde avec un air qui veut dire "Est-ce-que c'est vrai ?". -Alors maintenant tu comprends pourquoi je ne veux pas que nous allons plus loin. Oui je vois, me dit-il presque avec un air désolé - et je veux que ma première fois soit avec.... Il me coupe en se levant du lit -Avec ton mari, continue t-il - Avec l'homme que j'aime. -Et c'est qui cet homme que tu aimes? Me demande t'il - Toi, lui repondis-je. Ou bien ? Il tire vers lui et m'embrasse et me dit - Je suis très content de t'entendre parler ainsi. Moi je t'aime et je veux que tu sois ma femme. - Sérieux ? -Bien sûr que je suis sérieux. Il se lève du lit et remet sa chemise. Comme si quelques chose le tracassait il me dit: - C'est quoi le problème avec ta mère ? - Comme quoi parce que je ne te suis pas, lui repondis-je -j'ai comme l'impression qu'elle ne m'aime pas. . -Pourquoi tu dis ça? - Tu sais avant hier je voulais te faire une surprise. J'étais venu te voir. Quand j'ai sonné c'est ta mère qui m'a ouvert la porte. Et quand j'ai demandé après toi, elle m'a dit de ne jamais revenir te voir. -Quoi, criais-je. Elle ne m'en pas parler je te jure. -Elle m'a mise en garde. Elle ne veut plus me revoir chez elle m'a t-elle avertit. -T'inquietes pas mon bae, c'est sûrement qu'elle ne t'a pas reconnu. C'est de ma faute parce qu'en principe je devais te la présenter, lui dis-je me levant du lit -Non, je ne retournerais plus chez toi, me dit-il en haussant les épaules - Si c'est vrai que tu m'aimes, il faudra que tu fasses la paix avec elle parce que "beug dome bagne ndeye ndia amoul feine" (on ne peut pas aimer une fille et détester sa mère). Il va falloir que tu la comprenne un peu. Tu sais comment sont nos mamans. Elles ne veulent que notre bien. C'est ce qui leur pousse à se comporter parfois de manière égoïste. Ne lui en veut pas je lui parlerais ok. Il hausse la tête et me serre la taille puis on s'embrasse cette fois-ci plus longuement. On était resté par la suite jusqu'à 17 heures presque. Il m'a fait à manger. Notre rencontre a été vraiment romantique. Mais l'équation de ma mère ne cessait de me revenir à l'esprit. J'ai décidé de prendre mon courage à deux mains. Je vais inviter Médoune à venir à la maison. Parce que je ne trouve aucun inconvénient à cela. Il faut que ma mère comprenne que je suis plus une petite fille. Médoune m'a ramené chez-moi et je lui ai proposé d'entrer mais il a refusé. Il m'a dit qu'il avait un rendez-vous très important et il devait retourner chez lui se changer rapidement avant 20 heures. Je sonne et c'est ma mère qui m'ouvre. Vu son regard, elle sait que j'ai été déposée. Mais cette fois ci je ne flippe pas. -C'est qui celui qui t'a déposé ? -Celui que tu as chassé avant hier, lui repondis-je sans flipper. Elle ne dit rien et retourne à l'intérieur. Je la suis jusqu'au salon parce que j'ai décidé de lui parler de mon mec. -Maman, -Ne m'appelle pas maman Sadiya. Si c'est à cause d'un homme que tu veux remettre en cause mon autorité dans cette maison, tu te fourres le doigt dans l'oeil, me dit-elle en me pointant du doigt. Je suis fatiguée d'entendre cela. -yaye, est-ce que tu t'entends parler, lui dis-je. Tu parles comme si moi je ne te respectais pas, essayais-je de la convaincre -Bien sûr que tu ne me respectes pas, me coupe t-elle en criant, et ne t'addresse plus jamais de moi en me parlant de respect. -Je veux que tu comprennes que je ne suis plus une gamine. Je te permet de t'immiscer dans ma vie comme tu le veux. Mais au moins sache qu'en ce qui concerne ma vie sentimentale j'en suis la seule et unique maîtresse. Je suis majeur et vaccinée. -Bravo, m'applaudit-elle, mademoiselle a des sentiments maintenant. C'est bien. Tu es majeur et vaccinée tu dis, fais ce que tu veux de ta vie je m'en fiche. Arrêtes même tes études et fais comme bon te semble. Sadiya, c'est moi qui te le dit Walahi , si tu ne changes pas ton attitude tu pleureras de chaudes larmes un jour. Et s'il te plait ne dit pas que ma pauvre ne m'avait pas averti. Vas-y tu es la propre maîtresse de vie , fais ce que tu veux alors. Elle retourne les talons et fait tout droit dans sa chambre. Ses paroles commencent à me travailler. Je ne sais plus quoi faire. Dois-je fermer définitivement la page de Médoune et me concentrer sur mes études pour lui faire plaisir ? Depuis des jours je ne dors plus comme je veux. Face à une mère qui me fait la tête, mon amour pour Médoune qui s'agrandit de jour en jour malgré les efforts que je fais pour le sortir de ma tête et de mon coeur. Cet amour que je ressens pour lui devient de plus en plus fort que tout. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Ma mère m'a fermé toutes ses portes. Impossible de lui parler. Pourquoi n'essaie t-elle pas de comprendre que l'amour a ses raisons que la raison elle-même ne connaît pas. De toute façon, j'ai décidé de rester avec Médoune et personne je dis bien personne ne me fera changer d'avis. Si elle le comprend ainsi tant mieux le cas contraire je m'en fiche de sa décision. Médoune ou rien. Aujordhui , c'est le jour de la soutenance de Médoune. Hier nous avons parlé longuement au Phone. Il m'a dit que toute sa famille serait aujourd'hui à la fac pour assister à sa soutenance. Ce sera l'occasion pour moi de connaitre sa famille. Comme je devais y aller avec Khadija, je prends mon portable , je tape son numéro et je lance l'appel. Elle décroche à la troisième sonnerie. Moi: coucou tu es prêtes j'espère -Je dois aller vite fait à l'hôpital, répond t-elle -hôpital tu dis qu'est ce qui se passe es-tu malade ? - Non rien de grave je texpliquerais tout une fois qu'on se verra à la fac inchallah, -D'accord, sinon tu me proposes de mettre quoi une robe ou bien quoi, lui demandais-je -ouais pourquoi pas une robe mais pas de couleurs trop sombre et juste un make-up simple. Et ne met pas trop de goloss et comme ça quand Médoune te verra il sera encore plus motivé et la soutenance se passera très bien. -ouais ma styliste, lui dis-je en rigolant, je vais faire comme tu as dis. Mais surtout ne sois pas en retard moi-même j'ai à te parler. -A bon de quoi? Me demandant-elle -De ma mère avec ses crises de jalousie qui commencent vraiment à me souler, lui repondis-je -ok à tout à l'heure on en reparlera à la fac ok. J'ai sorti une de mes robes bleue que Raby m'avait acheté lors de mon anniversaire. Avec mes escarpins noirs c'est sûr que je serais dans le gab. J'ai tiré mes cheveux en chignon haut. Comme me l'a conseillée Khadija. J'ai mis un make-up discret. Je suis dans la salle où doit se tenir la soutenance. Les invités commencent à envahir la salle. Assisse devant je reçois un message de Khadija me demandant à quel niveau je me situais. Je lui demande d'entrer dans la salle. Quelques minutes après je la vois toujours classe et élégante dans sa robe trois quarts et lui fît signe de la main. -coucou ma chérie waouh tu es élégante machallah, me dit-elle en s'asseyant -Oui comme toi aussi tu es toute belle et ta robe te va à merveille, lui repondis-je -et Medoune, me demande Khadija, où est-il? -Il vient de m'envoyer un message, lui repondis-je. Il va bientôt apparaître. -Et dis-moi c'est quoi le blême avec ta mère, me demande Khadija -Elle ne veut pas de Médoune, lui dis-je en croissant mes jambes qui montrait la fente. Elle veut que je me concentre totalement sur mes études pour l'instant. Elle ne veut pas j'aie un copain. -Puf ta mère tamite, me dit-elle. khana elle ne sait pas que ni koula ni dieukeur reu gui ni ngani ko doma ngui ni. Moi je pense qu'au contraire même elle te devait te demander de voir ton petit ami et exige des présentations en quelque sorte quoi. Sur ce côté, elle a mal fait à mon avis. Une fille à un certain âge, on ne lui interdit pas certaines choses comme avoir un petit ami parce que c'est la vie qui fonctionne ainsi. On est au 21e siècle. Et si une mère veut protéger réellement ses enfants, elle doit connaître toutes les personnes que fréquentent son enfant Moi: voilà pourquoi je t'aime ma Khadija. Toujours pertinente dans tes analyses. Mais malheureusement ma mère ne voit pas ainsi les choses. Elle veut que je termine mes études d'abord ensuite fonder une famille. Khadija: Elle a aussi raison parce que rien est plus beau que de voir son enfant réussir dans la vie. Si seulement la mienne pouvait prendre soin de ses enfants comme le fais ta mère je serais très contente. Elle faisait allusion à sa mère. Depuis lors, nous n'avons pas reparlé de son problème quand elle avait su qu'elle n'était pas la fille de tonton Bakar. Elle commençait à avoir une mine triste. Moi: mais dis-moi et ta mère vous avez parlé j'espère ? Khadija: Non malheureusement elle ne m'a rien dit. J'ai tout fait mais elle ne m'a rien dit. Et puis le pire est qu'elle me déverse toute sa colère comme si j'étais la principale responsable de tous ses problèmes. Je n'ai jamais vu une femme aussi égoïste aussi méchante que ma mère. Et je me demande bien si elle est réellement ma mère? Moi: hé yaw tamite tu exagères enh. Tu dois juste la comprendre et lui laisser un peu de temps. Khadija: Et pourquoi tu ne laisses pas un peu de temps à ta mère en ce qui concerne ta relation avec Medoune ? Moi: Ça n'a rien avoir. Mon histoire avec Médoune n'est pas une histoire de famille. De toute façon moi j'ai pris ma décision et même si ma mère ne l'accepte pas ce sera son problème pas le mien. Nous avons parlé de nos problèmes avec nos mères pendant un bon moment avant de se rendre compte que la salle était bondé d'invités. Quand j'ai aperçu Mèdoune j'ai failli tomber en syncope. Tellement il était beau dans son costume qui mettait en exergue son corps. Je lui fais signe de la main. Dans la peau de Mèdoune Quand je suis entré dans la salle où devait se tenir ma thèse, j'ai flippé car je m'attendais pas à la présence de toutes ses personnes. J'étais content d'une part et peur que ça finisse mal d'autre part. Mais je fais confiance au bon Dieu. Quand j'ai vu ma mère j'ai failli pleurer car elle avait tellement prier pour que ce jour arrive. Avec une mine triste elle me fait signe de la main me demandant de venir. Comme le jury n'est pas encore là j'avais le temps d'aller la voir. Elle était accompagnée de Adja ma grande soeur. Ma mère : Médoune est-ce-que tu t'es lavé avec l'eau que je t'ai donné hier, me demande ma mère. Je le savais. Ma mère aime relancer les vieilles habitudes. Moi: shiii Mère nak (Maman toi aussi) Ma mère: pas de mère nak, c'est pourquoi j'avais exigé que tu passes la nuit chez moi. C'est sûr que tu ne l'a pas fait mais athia rek. Adja: yaye(Maman) Mèdoune est trop têtu. Moi: seytané va( Sètan), d'un ton moqueur, Nous deux on s'entend super bien. Je m'entend mieux avec qu'elle qu'avec Seynabou. Elle aussi elle était présente. En tout cas, je me sentais heureux de voir ma famille, mes amis à mes côtés pour me soutenir. Ma mère croit tellement en ses choses je veux dire "aux trucs de langues noires" qu'elle me fatigue même à la fin. Elle a raison je n'ai rien fais de qu'elle m'a donné. Mais voulant mettre fin au débat je la rassure. En retournant je tombe nez à nez sur Sadiya. Élégante dans sa tenue elle me sourit et on en profite pour se faire la bise. On a pas eu le temps de se dire grande chose car je devais rejoindre ma place. Il était l'heure. Elle eût juste le temps de me dire que je suis tout beau et qu'elle m'encourage à cent pour cent. J'avoue que cela me va droit au coeur. Et oui tout s'est bien passé. J'ai eu la mention honorable. Je suis hyper content. Les félicitations fusaient de partout. Mes professeurs étaient là, mon oncle Me Fall vraiment qui m'a toujours soutenu ,mes parents mes amis. Il ne manquait que la présence de mon grand amour Fatima Zarah. Et oui ne soyez pas surpris. La seule femme que j'ai toujours aimé , que j'aime toujours et que j'aimerais jusqu'à mon dernier souffle s'appelle Fatima. Avec Sadiya ce n'est pas du sérieux et puis c'est elle qui tient à cette relation. Je ne veux pas lui faire du mal. Lui dire que je ne l'aime pas serait de lui brisé le cœur car je sais qu'elle tient à moi. Vu tous les efforts qu'elle fait. Elle n'est pas mal certes, mais mon coeur à déjà fait son choix. J'ai essayé à maintes reprises de lui dire que je ne l'aime pas mais bon elle s'accroche toujours à moi. Et puis il y a sa mère qui ne me supporte pas parce qu'elle a senti avec son instinct de mère peut-être que sa fille ne m'intéressait pas du tout. Zarah même si elle n'est pas là, j'aurais bien aimé qu'elle m'appelle au moins mais j'ai rien reçu de sa part. Pas de message encore moins un appel. Vu la manière dont elle se comporte c'est ce qui me fait mal. C'est pourquoi je sors voir ailleurs. Mais je ne peux pas me mentir je l'aime malgré tout. C'est papis un de mes meilleurs amis qui me fait sortir de mes pensées. Papis: Felicitation mon ami vraiment je suis content pour toi. Que Dieu te préserve et qu'il te donne un emploi le plus vite possible, en me prenant dans ses bras. Sache que le meilleur reste à venir. Il est informaticien. On a grandi ensemble. Habitant le même quartier, on s'entend super bien. Il y a aussi Bamba, qui est journaliste. Nous avons tous les trois cheminé ensemble. Ils étaient tous présents. Moi: merci papis. On est pas ami mais nous sommes des frères. Je suis très content que tu sois là. Papis: oui c'est vrai nous sommes même plus que des frères. Et sinon ou est Zarah parce que je ne la vois pas dans la salle ? Oui je viens d'avoir plus de mal. Papis connaît très bien Zarah. Moi: Elle n'est pas venue. Je pense que cette fois-ci c'est terminé entre nous. Papis: non tout sauf ça toi aussi. Moi: aujourd'hui est l'un des plus beaux jours de ma vie. Et toutes les personnes qui tiennent réellement a moi sont là. Tu vois cette fille qui est là-bas assise habillée en robe bleue, je tend ma main lui montrant Sadiya, elle s'appelle Sadiya Guiro, elle m'aime comme une folle. Et le pire est que je la prend pas au sérieux. Et pourtant Zarah la femme que j'adore de tout mon coeur n'a même pas pris la peine de m'appeler. Papis: Sadiya, tu ne m'as jamais parlé de cette fille? Moi: parce que c'est pas du serieux Papis: Et maintenant qu'est-ce que tu comptes faire avec elle. Moi: après une longue hésitation: je vais tourner la page de Fatima Zarah Papis: Comment ? Moi: je vais me marier avec Sadiya Il rigole ce c*n. Il se moque de moi hein. Papis: parce que Zarah n'est pas venue et tu voudrais te venger d'elle en se mariant avec la première qui vient. Le mariage est sacré on ne doit pas jouer avec. Moi: je suis décidé et personne ne me fera changer d'avis. On a pas eu le temps de terminer notre discussions. Il y avait les invités qui me felicitaient de partout. Ma mère nous avons longuement parlé avec mes soeurs. On a eu le temps de prendre des photos. Après une journée très chargée, Papis et Maodo m'ont proposé de sortir le soir. Nous avons décidé d'aller en boîte et y continuer la fête. J'en ai parlé à Sadiya. Elle m'a dit qu'elle viendra et je ne sais pas comment elle va s'arranger avec sa mère. En parlant de Sadiya je repense à ce que j'ai dit tout à l'heure à Papis. Si je marie avec elle je sais que ça fera mal à Zarah. Et oui elle l'aura cherchée dans ce cas. Oeil pour oeil et dent pour dent. C'est la loi du talion maintenant. Quand j'ai réussi le concours du barreau, mon oncle Me Fall m'a confié beaucoup de dossiers. Il avait plus confiance en moi. Et comme je termine dans un mois ma formation j'entrerais en fonction. Et je sais que financièrement je serais plus aisée je demanderais à Sadiya de m'epouser. Je sais que ce que je fais est mal mais je n'ai pas le choix il faut que Fatima Zarah sache qu'on ne joue pas avec Medoune Sy. Il est 00h. Sadiya m'a demandé de passer la prendre. Je prend la voiture de mon oncle et je met en route. Après 15 minutes de route j'arrive enfin chez elle. Je l'appelle et elle décroche à la deuxième sonnerie. Moi: Bae sors je suis devant chez toi Elle: ok dans 30S Je la vois sortir. Comme toujours, j'avoue qu'elle est trop sexy. Elle a mis une mini jupe et un haut trop petit qui laisse paraître la forme de ses seins. J'avoue que quand je l'ai vu elle m'a tout de suite excité. Elle: bonsoir Moi: cava. Ta mère te laisse sortir à cette heure de la nuit habillée ainsi ? Elle: non ma mère n'est pas là. Elle est partie chez Raby ma grande soeur car mon neveu ne se sentait pas bien. Moi: ok je vois mais j'avoue que tu es trop sexy Elle: comme toi. On se met sur la route direction les almadies. Aussi elle m'a demandé de passer prendre Khadija. Elle aussi elle était trop sexy. Elle avait mis une robe trop courte. "Thiey les filles nio barri fem". On est à five. C'est une boîte de nuit se trouvant au coeur des almadies. Nous avons bien dansé et j'ai remarqué que Khadija et Papis ne se sont pas séparés durant toute la soirée. J'ai fait les présentations et Papis a trouvé Sadiya très mignonne. Il me l'a dit quand on était sorti régler quelques affaires. Il trouve aussi son amie canon. Je danse avec Sadiya sur la piste. Elle est très réceptive. Elle se laisse faire et elle ne cessait de m'embrasser à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Je vois en elle une fille très coquine. Mais ma Fatima Zarah ne lui arrive même pas à la cheville. C'est Zarah que j'aime. Je suis désolé de le dire mais il en est ainsi. A un moment même, Sadiya a bien remarqué que j'étais absent. Mais je lui ai menti quand elle m'a interpellé en lui disant que j'étais un peu fatigué. Je haie Zarah du fait qu'elle ne soit pas venue à ma soutenance à cause d'une simple dispute qu'on a eu. Mais je me rend compte que l'amour est plus fort que la haine. Et ce qui me lie à Fatima Zarah est plus fort que ce qui nous divise. Malheureusement.
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