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Suite à une blessure par balle à l’épaule et une dispute avec son supérieur, Fin Hunt est de retour dans sa petite ville natale, Marshall Hill dans la maison de ses parents, pour quelques jours. Mais, à peine les portes passées qu’il tombe sur une belle et envoûtante jeune femme qui ne lui ait pas si étranger que cela. Alors, qu’il se refait petit à petit à son retour, sa vieille amie Charlie West, ancienne chanteuse de country à succès, est victime d’harcèlements de la part d’un dangereux personnage qui s’en prend à sa vie. Il décide alors de lui servir de garde du corps. Mais, Fin va non seulement devoir combattre cet ignoble individu mais aussi l’attirance manifeste qu’il ressent pour Charlie, à qui il ne semble pas être indifférent.

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Un bien étrange retrouvaille
1               Rien n’avait changé, pensa Fin.             De sa voiture, Fin scrutait la vieille maison familiale. Celle qui l’avait vu naître, grandir et partir.             Secouant la tête, assaillit par les souvenirs de son enfance, il descendit de sa voiture et ne put s’empêcher d’esquisser une grimace de douleur en refermant la portière. Il avait encore mal à l’épaule et ses foutues cachets qu’il prenait n’y faisait rien.             Le problème d’exercer un travail aussi dangereux que le sien était de finir souvent blessé. Mais, c’était la première fois qu’il finissait blesser et mise à pied en même temps. Tout ça parce que son chef se tapait son ex-femme.             Cela faisait déjà un moment qu’il pensait quitter le bureau des marshals d’El Paso pour revenir vivre ici à Marshall Hill, la ville de son enfance. S’il n’avait pas eu à rencontrer Sharon lors d’une de ses missions et n’était pas tombé - il l’avait cru à l’époque - amoureux d’elle, il serait resté vivre ici. Mais au lieu de cela et pour lui faire plaisir, il était allé vivre dans une autre ville. Cela n’a pas été totalement mauvais après tout.             Heureusement pour lui qu’il avait gardé la maison et ne l’avait pas vendu. C’était le lieu et l’endroit idéal pour se remettre de ses blessures. Et une fois guérir, il irait mettre son poing dans le visage de son s****d de patron - à nouveau.             Après avoir récupéré son sac sur la banquette arrière, il remonta les quelques marches du perron qui menait à la porte d’entrée.             Huit ans. Huit longues années depuis la dernière où il y avait mis les pieds. Juste après l’enterrement de ses parents, mort dans un accident de voiture. Le jour le plus triste de sa vie. Dans un certain cas, c’était mieux ainsi, ils étaient partis ensemble. Qu’est-ce qu’il aurait aimé pousser la porte de la maison et voir sa mère l’accueillit avec un grand et chaleureux sourire et même son père avec son air ronchonneur ? Mais cela n’était plus possible. Même s’il s’y était fait depuis, il ne pouvait empêcher la nostalgie de le prendre souvent à l’improviste.             Alors qu’il s’apprêtait à introduire la clé, il se rendit compte que la porte était ouverte. Pourtant aujourd’hui n’était pas le jour de ménage pour Ellen. C’était une vieille veuve qui vivait en nettoyant des maisons. Elle s’occupait de sa maison cela depuis qu’il était allé s’installer à El Paso après son mariage. C’est l’une des raisons qui l’avait poussé à venir aujourd’hui. Ainsi personne ne saurait qu’il était là avant que lui ne le décide même si la voiture garée devant la maison ferait courir des rumeurs. Mais si ce n’était pas elle, se pourrait-il que ce soit des voleurs ? Une maison inhabitée était une vraie aubaine pour ses vermines. Hélas pour eux, il portait toujours sur lui et en toute circonstance son arme de service.             Sur ses gardes, il entra dans la maison et fut assaillie par une odeur de citron qui embaumait l’air. C’est alors qu’une douce voix provenant du salon lui parvint. Quelqu’un chantonnait et à entendre la voix il s’agissait d’une femme. Il ne savait pas qu’Ellen chantait.             Posant son baluchon près de la porte d’entrée, il se dirigea droit vers là d’où provenait la voix, une main sur son arme et là il l’aperçut.             Au lieu de la vieille femme au corps corpulent, il aperçut une jeune femme au beau milieu du salon. Elle se tenait à quelques mètres de lui, de dos, et nettoyait le parquet avec une serpillière. Elle avait des écouteurs aux oreilles et chantonnait. Elle n’avait pas dû l’entendre entrer.             Ce n’était pas une voleuse de toute évidence mais une sublime jeune créature à la voix d’or qui faisait le ménage dans sa vieille maison. Elle portait un short en jean, qui laissait apercevoir de magnifiques jambes galbées sur une paire de tennis et une chemise à carreaux. La queue de cheval que formait sa chevelure blonde rassemblée se balançait au mouvement de sa tête.             Se posant contre le chambranle de la porte, il la scruta un moment, observant ses mouvements. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être voyeur mais il n’arrivait pas à détacher son regard de la jeune femme. Il remonta ses longues jambes jusqu’à ses fesses rondes sur lesquelles il ne serait pas mécontent d’y mettre les mains.             Lorsqu’elle se tourna et l’aperçut, elle eut un mouvement de sursaut puis avec un petit soupir de soulagement, rangea sa serpillière et les mains posées sur ses hanches, le scruta un sourire amusé aux lèvres. Ses yeux verts pétillèrent de malice et lui parurent familiers. Elle avait un visage rond, des traits fins et une bouche pulpeuse. Elle ne portait pas de maquillage, remarqua-t-il. Et elle n’en avait pas besoin. - Bonjour, lui lança-t-elle toujours avec son sourire en ôtant ses écouteurs. - Bonjour, répondit-il.             C’était vraiment un joli brin de fille. - Je ne savais pas que tu étais de retour, dit-elle après un moment.             Tient, elle venait de le tutoyer. Cela voulait dire qu’ils se connaissaient mais il ne se souvenait pas d’elle. - Où est Ellen ? Demanda-t-il. - Elle est malade en ce moment. Je m’occupe de faire le ménage dans ses maisons pour elle. Un boulot bien ingrat, dit-elle en secouant la tête. - Vous en avez pour longtemps ? Demanda-t-il amusé. - J’ai fini l’étage et la cuisine et il ne me reste plus que le salon. On peut donc dire que j’ai pratiquement terminé… Attend une minute, tu viens de me vouvoyer là, Fin ! Ne me dis pas que tu ne me reconnais pas. Ce serait la meilleure. Moi qui suis d’habitude si inoubliable.             Fixant le visage de la jeune femme, qui exécutait une moue, soudain la lumière se fit dans sa mémoire.             Un souvenir en particulier lui revint. Cela remontait à quinze ans plus tôt, une gamine lui avait fait une farce dont elle avait le secret, le regard étincelant, lors des fêtes de lumières de Décembre. - Charline West ! s’écria-t-il soudain, surpris. - C’est Charlie maintenant. Il était temps, dit-elle en lui sautant pratiquement dans les bras.             Le contact brusque du corps de la jeune femme contre épaule meurtrie le fit grimacé mais il ne s’en offusqua pas tant il était encore sous le choc. Il n’en revenait pas, cette adolescente garçon manqué et farceuse qu’il avait laissée derrière lui avait laissé place à une femme. Une femme des plus sublimes qui se collait contre lui… un peu trop. - C’est génial de te revoir ici, dit-elle en se séparant de lui avec un large sourire qui l’émut plus qu’il l’aurait cru. - Je n’y crois pas. Charlie… tu as changé ? - En bien ou en mal ? - Je crois un peu des deux.             Elle partit d’un rire et secoua la tête. - La dernière fois que je t’ai vu c’était lors de ton départ avec ta mère je ne sais plus pour où. Tu devais avoir quoi. Douze, treize ans. - Quatorze. On est allé s’installer à Austin avec maman. D’ailleurs, elle y vit toujours avec son nouveau mari, dit-elle avec une petite moue.             Encore sous le choc, il contempla la jeune femme. - Depuis quand es-tu de retour à Marshall Hill ? Demanda-t-il à la jeune femme. - Oh ! Presque deux ans. J’ai été un peu déçu de ne pas te revoir à mon retour, tu sais. On m’a dit que tu avais quitté la ville il y a sept ans pour ne plus revenir. - Oui. Je me suis installé quelques temps à El Paso. Tu vis donc chez ton père ? - Absolument pas. Je suis bien assez grande tu ne crois pas pour vivre seule, dit-elle en lui faisant un clin d’œil.             Ça, il le voyait bien !             Il n’en revenait pas des pensées qui l’avaient traversé lorsqu’il l’avait aperçu au beau milieu de son salon. Sa petite Charline la farceuse. En quatorze ans, elle s’était transformée en une magnifique jeune femme des plus attirantes. Secouant la tête, il sourit. - Tu aurais dû prévenir que tu rentrais aujourd’hui, continua-t-elle. Il n’y a rien dans le réfrigérateur - qui d’ailleurs est éteint depuis bien trop longtemps et je me demande même s’il marche encore -  et encore moins dans les placards. Ah si ! Il y a du café. - Du café ? - Mon père est interdit de café alors j’ai pensé planquer ici son stock vu qu’il a les clés de chez moi et le connaissant il serait capable de s’y faufiler pour aller en prendre. - Ce bon vieux Chuck, dit-il en riant. Comment va-t-il d’ailleurs ? - Il est à Houston pour quelques jours. Si tu veux, je peux aller faire des courses vite fait. - Non. Ne t’inquiète pas Charlie, j’ai fait quelques courses dans la ville voisine en venant. - Ok, dit-elle en retournant à sa serpillière. Je suppose que tu dois être fatigué et que tu voudrais te reposer. Ne t’inquiète pas, j’en ai plus pour très longtemps. - Non, prend tout ton temps. Je ne vais pas t’obliger à déroger à tes habitudes. - Ok.  Oh ! J’oubliais, il y a des draps frais dans le tiroir du bas de la commode de ta chambre.             Il la regarda remettre ses écouteurs à ses oreilles et se prendre son travail. Il ne put s’empêcher de contempler un moment ses longues jambes. Son regard n’arrivait pas à s’en défaire. Avec un soupir, il se retourna puis alla récupérer son sac avant de monter dans sa chambre.    

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