chapitre 10

1010 Mots
« je crois qu’il cache un lourd secret. » cette phrase n’avait pas cessé de torturer l’esprit de Carmen et elle se demandai ce que son mari handicapé pouvait bien cacher bien qu’il était intriguant. Elle n’avait jamais entendu parler de lui et c’était tout à fait normal vu qu’il n’était pas une super star. Il était si négatif qu’elle ne pouvait même pas imaginer qu’il pourrait cacher quelque chose de positif. Elle voulait croire que cette femme avait raison pour découvrir ce qu’il pouvait bien être en train de lui cacher, il fallait qu’elle sorte de cette cellule et qu’elle aille chez lui. Le fait de vouloir sa liberté à tout prix n’était plus d’actualité même s’il la lui donnait en laissant tout de même son ami investir dans l’entreprise de son père. Si ce n’était qu’une absence humaine qui faisait entrave à sa guérison, elle pensait que son ami aurait pu l’amener vivre chez lui pour qu’il ne se sente pas seul. Un mariage avec une femme n’était pas obligatoire vu qu’elle ne pensait pas qu’il avait forcément des envies sexuelles. Cette situation était problématique et nécessitait qu’elle en creuse plus. « Felix Alvarez, qui es-tu réellement », murmura-t-elle pour elle-même. Elle doutait déjà qu’il soit réellement Felix Alvarez parce qu’il pouvait toujours user d’une mauvaise identité pour se foutre d’elle. n’avait-il pas de famille ? aucune personne en dehors de son ami ? personne n’était tombé du ciel pour ne pas avoir de famille c’était certain. « vous pouvez, sortir mademoiselle. » Elle ne prêta pas attention au lieutenant qui venait de le dire parce que ça ne pouvait pas être à elle qu’il s’adressait. Elle ne pouvait pas sortir parce qu’elle n’avait même encore fait vingt-quatre heures. « c’est à vous que je m’adresse », reprit ce dernier en la pointant du doigt. « Monsieur Lutero vient de plaider pour vous et votre mari retire sa déposition donc plus aucune charge n’est retenue contre vous.» « vous croyez que c’est beau n’est-ce pas ? mais si vous ne voulez pas enquêter sur une mort prochaine, je vous prie de me garder ici avec vous parce que mon mari est un psychopathe. » Il souffla d’exaspération et commença à partir. Elle imaginait qu’ils avaient passé une bonne partie de la nuit à conspirer et que pour passer à l’action, il fallait qu’elle rentre. Quand elle arriva dehors, elle vit Hugo qui était adossé contre sa voiture avec ses lunettes de soleil sur le nez. Elle marcha lentement et il lui ouvrit la portière de la voiture sans dire mot. Ça lui était égal qu’il parle ou non. « est-ce que tu as vraiment fait ça ? » « si mon avis comptait, vous auriez pu me demander avant de faire venir la police pour m’arrêter comme une délinquante. Je ne sais pas si vous voulez simplement rassurer votre conscience mais ne vous en faites pas, tout va bien et je vous promets que le jour où j’aurais de l’argent, je vous ferai payer le double de ce que vous m’avez fait aujourd’hui.» « je n’ai aucunement besoin de racheter ma conscience Carmen et d’ailleurs, je n’ai rien contre toi. Tout ce que je fais, je le fais pour mon meilleur ami qui est comme mon frère et vos différends, ça vous regarde parce que vous êtes un couple. Je sais que quand tu te vois debout et qu’il est assis dans son fauteuil, tu te dis que tu peux lui marcher dessus et c’est justement ce que je veux éviter. Que tu lui manques du respect à cause de son handicap. Je ne t’ai pas forcé à l’épouser parce que ton père a deux filles. si son choix s’est porté sur toi, tu n’as à en vouloir à personne.» A personne d’autre qu’à son père c’était tout à fait vrai mais ce n’était pas tout. s’il lui avait parlé avec un peu de gentillesse, elle se disait qu’il pouvait faire plus pour satisfaire sa curiosité affamée. « qui est véritablement l’homme que j’ai épousé ? » « un homme dont la vie ne lui a pas fait cadeau, un homme qui refuse de voir la vérité en face et j’ai bien peur que s’il retrouve la guérison un jour, il va souffrir une nouvelle fois et j’ai bien peur qu’il pourra mourir. » Retrouver la guérison et mourir, Carmen était perdue et il ne voulait pas entrer dans les détails et elle ne pouvait que se contenter de ça. Elle se demandait c’était quoi cette vérité qu’il ne voulait pas voir. Quand la voiture s’arrêta en bas e l’immeuble, elle sortit et regarda autour d’elle. la veille, elle n’avait pas eu la chance de bien admirer. Quand elle vit Hugo venir vers elle lentement, elle rentra elle aussi en arrière mais seulement, elle fut coincée par la voiture. Elle se demandait si c’était sur une place publique qu’il allait la tuer. Il prit ses mains dans les siennes alors qu’elle était totalement perdue. « je sais que je me suis très mal pris avec toi et pour ça déjà, je te demande de m’excuser. Il y a de choses que tu voudrais comprendre mais je ne peux pas vraiment te le dire parce que ce n’est pas à moi de le faire. Je peux te rassurer que Felix n’a jamais tué personne donc tu ne risques pas ta vie et je voudrais par la même occasion te demander quelque chose. il est pour moi comme un enfant qui voudrait qu’on lui tende la main et je compte sur toi. Tu n’as pas choisi d’être dans cette situation, tu t’es sacrifiée pour ta famille et je voudrais que ta douceur puisse toujours surpasser ce qu’il pourra te faire de blessant. Carmen je te prie de l’aider parce que je sais qu’il a besoin d’aide même s’il ne va jamais l’avouer.» Elle n’était pas du corps médical et elle ne savait pas comment faire. Il ne lui donnait même pas la possibilité de tenir une simple conversation avec lui.
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