Épisode 4

3074 Mots
Notre histoire d’amour Épisode 4 Grand-Béréby est une ville de l'ouest de la Côte d’Ivoire proche du Libéria dans la région de sans Pedro . Elle est réputé pour ses belles plages et sa piscine naturel . C’est une belle ville et charmante avec un populaire accueillante . Je pèse mes mots mais cette ville est belle que Assinie . L’avion atterris pendant que j’observais la ville Car par une amère ironie de la vie, ce second voyage à Grand bereby était ..... La première fois, Je dépendais d’un homme très riche dont les désirs, à ses yeux, avaient force de loi. A présent, je me trouvais dans la même position. A cette différence est que Federick était un faible, ce que je n’avais pas détecté à l’époque, étant trop jeune. Joël , lui, était tout l’inverse. Pas la moindre faiblesse, chez ce Homme volontaire. Je ne le connaissais pas, mais mon intuition me disait sans l’ombre d’un doute. C’était un être fort, avec une assurance, des convictions et une détermination inébranlables. Qu’attendait-il de moi ? La simple promesse que je ne verrais plus son frère ? Ou autre chose ? Mais quoi ? La voiture qui m’attendais à l’aéroport entrait dans La ville de grand bereby , et derrière la vitre fumée Je reconnaissais les grands Endroits. Je pensais aux mauvais comme aux merveilleux moments que j’ai passé dans cette ville . Je Secoue la tête pour chasser ces pénibles souvenirs, j’aperçois que la voiture ralentissait pour s’arrêter devant un sublime hôtel L’endroit était plus beau encore que sur les brochures publicitaires, avec sa façade de style art déco et ses doubles portes à panneaux de verre biseauté, encadrés de bois massif. De part et d’autre de celles-ci, sur le trottoir, deux jolies caisses de bois vernis contenant chacune un petit arbre taillé à la perfection, comme un rappel que, dans cet environnement urbain, la nature avait néanmoins sa place. Le portier ouvre la portière de la voiture et, l’instant d’après Je pénétre dans le hall de l’hôtel, un espace très vaste dallé de marbre qu’éclairait un gigantesque lustre . Partout, de monumentales compositions florales, et du monde, beaucoup de monde... Sans doute parce que je me trouvais dans une ville étrangère, J’étais un peu désorientée. Dois je demander au comptoir si M.Diby avait laissé un message pour moi ? Ou alors... J’ai soudain conscience d’une présence masculine qui me dominait. Puis une main prend la poignée de ma valise pour la soulever sans effort. — Bienvenue à Grand bereby , une voix sensuelle que je ne connaissais que trop. C’était Joël , bien sûr, et il portait sur moi un regard que je ne peux interpréter. Triomphait-il parce qu’il avait obtenu ce qu’il voulait ? C’était possible. Je ne venais pas de lui être livrée selon ses instructions, comme une vulgaire marchandise ? J’aurais voulu ne manifester qu’indifférence à son égard, mais, pour une obscure raison, ce n’était pas facile. Cet homme me désarçonnait, me mettait mal à l’aise, et en même temps, et contre toute logique, me troublait profondément. Aujourd’hui, en particulier, où il semblait si accessible, avec sa chemise en cachemire d’un gris assorti à ses yeux, et son jean qui mettait en valeur ses hanches étroites et ses longues jambes puissantes. J’ai de nouveau une conscience aiguë de sa virilité et essaye me reprendre : je ne voulais pas réagir ainsi ! — Vous avez froid ? — Un peu, Ici, la climatisation marche toujours trop fort pour mon goût. Mais dites-moi, pourquoi portez-vous ma valise ? — Simple marque de savoir-vivre. Cela vous déplaît ? Le savoir-vivre, Je m’y étais guère habituée dans la vie que j’avais menée depuis l’enfance — Vous accueillez tous vos clients ainsi ? — Pas tous, non, mais vous n’êtes pas n’importe qui, Amber.... Pdv de l’auteur .. Les mots lui avaient échappé avant même qu’il ne s’aperçoive qu’il les pensait. Mais il refusa de s’en étonner. De même, un peu plus tôt, il n’avait cessé de consulter sa montre jusqu’à ce que son chauffeur l’informe que le vol d’amber avait bien atterri. Et en apprenant qu’elle était en route vers L’hôtel , il avait senti son cœur s’accélérer en même temps qu’une pulsion brûlante surgissait au creux de ses reins. En vérité, malgré lui, il n’avait pu s’empêcher de penser à elle depuis qu’il l’avait rencontrée, et, pire encore, elle s’était introduite dans ses rêves comme une apparition, belle, irréelle, avec ses yeux et sa belle coiffure blonde .Et, dans ses rêves au moins, il l’avait désirée avec une ardeur presque douloureuse... La jeune femme qu’il venait de retrouver ne correspondait pourtant pas à ses fantasmes nocturnes : pas maquillée, ses cheveux tirés en arrière et retenus par un mauvais élastique, elle portait sous sa grosse veste des vêtements tout à fait quelconques. Mais elle possédait ce quelque chose d’indéfinissable qui la rendait belle, lumineuse, désirable. Comment réussissait-elle à paraître aussi fragile, tout en restant femme et séduisante ? — Vous devez être fatiguée, Venez, je vais vous montrer où on vous a installée, puis nous verrons ce que vous voulez faire pour le dîner. Les pensées d’amber étaient un peu confuses, après le voyage et l’accueil inattendu de Joël , mais ce qu’il venait de déclarer la fait réagir — Vous voulez dire que je vais habiter ici, au Bereby beach ? — Evidemment. C’est de loin le plus simple puisque vous êtes ici que pour quelques semaines. Qu’imaginiez-vous d’autre ? Amber avait envisagé un minuscule studio dans un quartier modeste, un de ces endroits où la population vous réveillent à l’aube, et où, le soir, les bagarres d’ivrognes vous tiennent éveillé jusqu’à pas d’heure. Un quartier où il aurait été difficile de trouver un taxi le soir. Un endroit aussi loin de Joel que possible... — Je n’ai pas eu le temps de beaucoup réfléchir, je suis partie dans une telle précipitation. — Eh bien, vous êtes arrivée, vous pouvez vous détendre, maintenant. En traversant la réception en direction des ascenseurs à la suite de Joël , elle eut conscience qu’on les regardait : des membres du personnel, d’abord, se demandant sans doute pourquoi le grand patron portait le bagage de cette jeune femme qui n’avait en apparence rien d’une VIP. Et puis des clients : certains levant la tête de leur ordinateur leur jetaient un coup d’œil appréciateur, tandis que des jeunes femmes très élégantes les suivaient du regard avec une jalousie à peine dissimulée. Joel ne prend la parole que lorsque les portes de l’ascenseur se referment sur eux, les coupant du monde. Ambre le dos tourné, gardait les yeux fixés sur la flèche lumineuse rouge indiquant les étages, tandis que la cabine montait. — C’est bien la première fois qu’une de mes employées montre aussi peu d’enthousiasme en apprenant qu’elle sera logée dans l’un des meilleurs hôtels du monde. — Cela vous surprend ? — Un peu, oui. Je pensais que vous seriez contente de profiter du luxe légendaire du bereby beach . Amber ne peut réprimer un petit rire. Il se trompait du tout au tout ! Voilà longtemps qu’elle avait appris que l’argent et ce qu’il procurait n’étaient pas l’essentiel de la vie. Les choses simples étaient beaucoup plus importantes que le bling-bling et le clinquant. Elle avait touché du doigt, à l’époque, combien la richesse corrompt et peut générer le vide et la solitude... Elle se souvint alors que, dans l’esprit de son Joël , elle n’était qu’une femme intéressée, et qu’elle devait jouer le jeu. Ouvrant de grands yeux avides, elle rétorque — Je ne suis pas mécontente, je l’avoue, mais dites-moi, vous m’avez réservé une suite de luxe ? — Moins luxueuse que la mienne A cet instant fusa en lui le désir brûlant de voir les somptueux cheveux d’amber éparpillés sur les oreillers de son grand lit.. Il se maudit intérieurement car déjà il sentait cette douloureuse et exquise lourdeur dans son bas- ventre. A quoi pensait-il ?Amber m’bra représentait tout ce qu’il détestait chez les femmes, et en plus elle sortait avec son frère ! — Nous voici arrivés Ils avaient atteint le trente-deuxième étage, et Amber sort de la cabine, notant tout de suite le luxe qui l’entourait : les parquets massifs sur lesquels étaient jetés par endroits de somptueux tapis de soie ; les tableaux originaux aux murs, les magnifiques bouquets de fleurs. Quel était le prix d’une nuit au Bereby beach ? se demanda-t-elle soudain. — Ma suite est à cet étage ? — Oui, cette porte tout de suite à droite. Installez-vous, je viendrai vous chercher pour le dîner. — Ce soir, je préférerais prendre mon repas dans ma chambre, si cela vous est égal. — Il n’en est pas question ! l c’est la pire façon de rattraper la fatigue : vous allez tomber endormie et vous vous réveillerez au milieu de la nuit, incapable de retrouver le sommeil. En outre nous avons à parler. — De quoi donc ? — De rien de grave, rassurez-vous, Mais vous êtes ici pour travailler, et je ne vous ai pas encore dit ce que j’attends de vous. Nous dînerons au restaurant de l’hôtel, et je vous expliquerai. On se retrouve dans une heure, d’accord ? — Une heure et demie ? — Entendu. Il tourne les talons et sort Amber commence par refermer sa porte, avant de s’approcher de l’immense baie vitrée. La vue était spectaculaire : une plage magnifique . C’était splendide, même si Amber sentait resurgir certains souvenirs qu’elle aurait préféré oublier... Même si elle était trop fatiguée pour apprécier cette beauté. Elle s’oblige à défaire sa valise, sachant que si elle attendait le lendemain ses vêtements seraient encore plus froissés. Cela fait, elle passe à la salle de bains prendre une bonne douche. Après quoi, ayant peigné ses cheveux mouillés, elle passa un merveilleux peignoir , doux comme de la mousse, et décida de se préparer une tasse de café avant de s’habiller. Une fois la machine à café branchée, elle régle le climatiseur et s’installe sur le gigantesque lit. Les oreillers étaient moelleux, divins... La machine à café fait entendre son chuintement, Amber l’entend au moment où elle fermait les yeux... Dans son rêve, elle perçoit des sons étranges et se crut encore dans l’avion, puis des bruits sourds et étouffés... Soudain, une main se posa sur son bras, dont elle sentit la chaleur à travers son peignoir. Ouvrant les yeux, elle découvre Joel debout à côté d’elle, son beau visage montrant une étrange tension. Tout d’abord, ils demeurèrent silencieux, leurs regards rivés l’un à l’autre comme si le temps était suspendu. Le cœur d’ambre battait très vite, et elle sentait avec une intensité folle la présence de son compagnon si proche et son léger parfum citronné, entêtant, excitant... Elle avait aussi la conscience aiguë d’être nue sous son peignoir, et ses seins se tendaient, durs, presque douloureux. — Qu’est-ce qu’il y a ? — Je n’arrivais pas à vous réveiller, dit Joël Il avait toujours la main sur son bras, et Ambre n’avait pas envie qu’il la retire. Parce qu’elle n’était pas encore tout à fait éveillée ? Ou parce qu’elle aimait qu’il la touche ? — Je le suis, maintenant. Joel abandonne son bras, et gagne à pas lents la baie vitrée pour s’obliger à regarder la vue. Il voulut se concentrer sur la belle vue . Surtout, ne pas penser à la vision qu’il venait d’avoir : Ambre abandonnée dans son sommeil, si belle, si vulnérable, avec sa peau ... Et puis, quand elle s’était réveillée, ses yeux de biches encore vagues qui s’étaient fixés sur lui en une question muette, comme dans ses fantasmes les plus fous... Il se maudit une fois encore : comment oubliait-il si souvent deux choses essentielles ? D’abord, Ambre représentait tout ce qu’il méprisait chez les femmes. Ensuite, son frère était amoureux d’elle. — Je descends vous attendre au restaurant, Rejoignez-moi dans un quart d’heure. Ambre se redresse, comme il se dirige vers la porte. Il ne lui avait pas lancé un regard, mais elle sentait qu’il était furieux. Pourquoi ? Parce qu’un peu plus tôt, quand elle s’était réveillée, il la fixait comme on regarde une femme que l’on désire ? Ne voulant pas y penser davantage, Elle se leve en hâte, pour s’habiller, mais, en accrochant son petit soutien-gorge en dentelle noire, elle fut prise de culpabilité. Car oui, ses seins s’étaient dressés, comme électrisés sous regard de Joël , à son réveil. Pire, elle avait désiré Joël Diby avec une intensité jamais éprouvée auparavant, même avec son mari ! Quelle honte ! Il était temps de se reprendre et de savoir ce qu’elle voulait. Joel était un grand séducteur, c’était de notoriété publique. Elle n’allait pas se laisser séduire : ce serait une autre façon de se faire manipuler. Or il n’en était pas question. Les enjeux étaient trop importants. Elle avait travaillé dur au lutetia pour se créer une réputation d’architecte d’intérieur talentueuse. Cela n’avait pas toujours été facile, mais elle y était parvenue. Elle ne gâcherait pas tout parce qu’elle était incapable de contrôler ses réactions physiques face à un homme qu’elle méprisait. Non et non ! Et pour mettre tout de suite les choses au point, elle se comporterait de manière à lui faire comprendre qu’il ne l’intéressait pas. Amber possédait un physique que l’on pouvait rendre spectaculaire ou qui au contraire savait se fondre dans le décor. Elle choisit la seconde solution et opta pour un pantalon en velours noir assorti d’une ample chemise blanche très souple. Après quoi elle tira ses cheveux en arrière en une sorte de chignon fixé sur la nuque. Pas une trace de maquillage, seulement une paire de longs pendants d’oreilles. C’était simple, pas voyant, et de bon goût. Mais en entrant dans le restaurant, un moment plus tard, elle comprit vite combien elle s’était trompée. Les clientes étaient très habillées ou plutôt, déshabillées ,avec des décolletés vertigineux et des bijoux somptueux, dévoilant jusqu’à mi-cuisse des jambes fines. Dans sa simplicité, ambre était ridicule. Ce fut néanmoins la tête haute qu’elle donna le nom de Joel au maître d’hôtel qui la conduisit à la table de celui-ci. En traversant la salle, les regards qui la suivaient la mirent mal à l’aise : jadis aussi, on la regardait ainsi quand elle retrouvait Federick dans un restaurant, et on la jugeait sans la connaître, à l’aune de celui avec qui elle dînait. C’était très déplaisant. Elle avait la gorge nouée quand Joel se dresse pour l’accueillir, et vit aussitôt dans ses yeux qu’il n’approuvait pas sa tenue : bien qu’elle l’ait choisie dans ce but précis, son amour-propre féminin se rebiffa sous le regard critique. — On dirait que vous vous rendez à une fête paroissiale Elle détailla le costume sombre d’une élégance irréprochable — Et vous, on dirait que vous allez rencontrer le président de la république . Joël a faillit sourire, et se rappela de justesse qu’il n’était pas là pour apprécier l’humour de Mlle M’bra . — Commandons, voulez-vous, dit-il alors, toute son autorité retrouvée, cela gagnera du temps. Je vous recommande le steak, il est excellent. — Je n’en doute pas, mais je ne mange pas de viande. — Pas de viande, dites-vous ? — Vous m’avez bien entendue, monsieur Diby . — Pas étonnant que vous soyez si pâle. — Vous devriez essayer, un jour : un régime sans viande diminue l’agressivité, dit-on. Cette fois il se mit à rire. — Les hommes, les vrais, sont carnivores, Amber Cette assertion plutôt primaire mit la jeune Amber mal à l’aise, et elle se plongea dans la lecture du menu. Qui pensait-il convaincre avec ses propos machos ? Et pourtant... : il était si viril, si intrinsèquement mâle qu’on était tenté de le croire, même quand on savait qu’il avait tort. Joël Diby possédait à l’évidence le pouvoir de faire ce qu’il voulait avec les femmes, et il le savait. Or elle s’était découverte vulnérable en sa présence. Il ne fallait surtout pas qu’il s’en doute, il serait trop heureux d’en profiter. Voilà qu’il disait, d’une voix douce maintenant — Quand abandonnerez-vous le « monsieur » avec moi ? — Je pensais que ce rappel de votre supériorité hiérarchique confortait votre ego. — Mon ego n’a aucun besoin d’être conforté, riposta-t-il, toujours sans élever la voix, aussi essayez de m’appeler Joël , je vous prie. Amber referme le menu d’un geste brusque avant de lever les yeux — Pour moi, ce sera des lasagnes avec une salade, s’il vous plaît... Joël . — Et moi, je prendrai une entrecôte. Après avoir rendu les menus au serveur, il porta un regard interrogateur sur Amber — Du vin ? La sagesse dictait à Amber de ne pas en boire ce soir. Mais elle était fatiguée et tendue, et une soirée entière en tête à tête avec Joël Diby lui paraissait au-dessus de ses forces. — Un verre serait parfait. Joël hoche la tête, donna ses ordres au serveur qui revient bientôt avec deux verres de vin rouge, si riche, si capiteux qu’ambré le huma avec délice avant d’y goûter. — Il est parfait — Je n’aime que le très bon vin, mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça — Je m’en doute — J’aimerais savoir quel effet vous fait ce retour à Grand bereby , interrogea-t-il, et sa voix se fit dure comme il ajoutait : car vous avez vécu ici du temps de votre mariage, n’est-ce pas ? Il le savait, donc, et n’avait pas pris en compte que peut-être revenir ici la bouleverserait. D’ailleurs, il s’en moquait. Qu’était-elle à ses yeux ? Rien d’autre qu’une femme dangereuse pour son frère, qu’il fallait donc neutraliser. Elle aurait aimé le remettre en place, lui dire que son passé ne regardait qu’elle, mais à quoi bon ? Tôt ou tard, cette conversation viendrait : il voulait en savoir davantage sur elle, et elle ne pourrait pas rester muette éternellement. En définitive, une seule chose comptait : avait-elle honte de son passé ? Un peu, oui, en revanche, elle était fière d’avoir su reconstruire sa vie. — Que voulez-vous que je vous dise ? — Comment une fille comme vous , a rencontré et épousé quelqu’un comme Federick Gore. Et savoir si cette gloire éphémère valait le prix qu’il a fallu payer.... À suivre ... Aimez , commentez et partagez ❤️?
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