Nathan avait une odeur de printemps mélangée avec de la sueur, et soudain le noir... J'entendis des voix, je me dis que c'etais peut être ma mère qui venait me réveiller mais je repensa je n'avais pas vu ma mère depuis la soirée chez Annabelle. J'ouvrais les yeux, vis Nathan à côté de mon lit, s3s yeux avec des cernes, il ne devait pas avoir beaucoup dormi ces derniers temps. Quand il me vit réveillée, il s'approcha de moi. De près il était extrêmement beau, ça me donnait envie de l'embrasser. Mais enfin qu'est-ce que je dis, reprend toi Louisa !
-Comment ça va Louisa, dit-il d'une voix douce.
-Heu... Je sais pas, je ne sais plus qui je suis, dis je en le regardant dans les yeux.
-Je te comprends Louisa, dit Nathan en baillant.
-T'as pas dormis depuis combien de temps Nathan, dis je en m'inquiétant pour lui.
-Je sais plus depuis combien de temps mais ta santé m'importe plus que la mienne, dit-il avec ses yeux envoûtant.
-Oui et moi je m'inquiète de la tienne, donc maintenant tu file dormir Nathan et je veux pas de blabla, dis je en essayant de prendre un ton sec.
-D'accord maman, dit il en rigolant.
-Allez c'est pas drôle, dis je en souriant. Je lui donnais un coup dans l'épaule et ressentis une douleur dans la mienne, je fis une grimace. Nathan me vit grimacer et arrêta de rigoler, il se pencha sur moi et regarda ma blessure.
- Ça te fait très mal ? dit-il d'une voix douce.
-Oui surtout quand je le bouge, dis je.
-Attends je vais essayer d'enlever ta douleur, ne bouge surtout pas, dit Nathan avec un sourire trop mignon.
Il plaça ses paumes au dessus de la blessure et une lumière rouge foncé sortis de sa main, je le regardais sans bouger, il était tellement beau quand il était concentré,surtout quand il fronce ces sourcils ou qu'il sourit.
Comme si il avait lu mes pensées il sourit, je rougis, je ne sais pas pourquoi.
-Pourquoi tu souris , dis je embarrassé.
-Non rien, ne t'en fais pas, je souris pour rien des fois, surtout si de belles demoiselles pensent que je suis beau quand je souris, dit-il innocentement.
Je rougis encore plus, il me regarda maintenant dans les yeux avec une lueur de désir. Je repris le contrôle de moi autant que je le peut et dit:
- Qu'es ce qui te fait penser que je te trouve beau Nathan, tu es narcissique c'est ça ? dis je en souriant.
-Parce que je l'ai lu dans tes pensées , ma belle, dit-il avec un sourire pervers.
-Alors déjà je suis pas ta belle, que se soit bien clair ensuite tu va arrêter de lire dans mes pensées que ce soit bien clair, dis-je d'un ton sec un peu trop peu être. A ce que je vois ça n'a pas fait peur Nathan qui rigola encore plus.
-Il y a quoi de drôle, p****n Nathan c'est pas drôle, dis je en m'énervant pour de faux.
-Mais ça me fait rire quand tu prends un air sérieux alors que ça ne l'est pas, dit-il en se pliant de rire.
-Arrête de te moquer, sort alors, je veut plus te parler Nathan si c'est pour se moquer de moi, dis je en colère.
-Mais je ne veut pas me moquer de toi Louisa, ce n'est pas mon but, je ne veut en aucun cas te faire du mal, dit-il en prenant ma main.
Je la retirai immédiatement, en lui donnant un regard noir.
-Je veut que tu me laisse seul, un peu, dis je en me retournant pour ne plus le voir.
Il resta quelques secondes puis j'entendis des bruits de pas et une porte qui se ferma. Je me remis sur le dos et soupira. Je me dit que je suis peut être allez un peu loin dans mes paroles. Je me leva du lit et regarda autour de moi, la pièce était bien bien décorée, je vis que des affaires était posées à côté de moi, une robe rouge qui n'était certainement pas à moi. Je regarda soudain ceux que j'avais sur moi, j'étais avec une espèce de robe d'hôpital, je me résigna donc à mettre la robe rouge qui était moulante et très court, je ne savais pas qui l'avait choisis mais, c'etait nul d'avoir pris cette robe hyper courte que je n'aime pas mettre. Je fis quelques pas sur mes jambes, je me rattrapais de peu sur le bord, je marcha quelques pas en plus et recommencais à m'habituer. J'ouvris la porte de ma chambre, il y avait un grand couloir avec plein de portraits de personnes, le plus impressionnant c'est que ces personnes, on dirait qu'ils sont ni vieux, ni jeune. Je fronçais les sourcils.
-Tu te demandes qui es, dit une voix derrière moi.
Je me retourna et vit une belle femme, cheveux bruns foncés elle avait les yeux dorés, son visage était parfait, on aurait dit une fille que tout le monde rêvent d'être. Elle me souria. Je lui rendis son sourire.
-Bonjour... mais vous êtes qui, dis-je.
-Je m'appelle Cassandra, fille d'Aphrodite. Je suis une demi-déesse, nous vivons à peu près tous ici, dit-elle toujours avec son sourire qui ferait tomber tout les mecs du coin, bizarrement ma pensée ce dirigea vers Nathan.
-C'est qui "tout le monde" , dis-je en réfléchissant.
-Tout les demi-dieux, qui ont du sang d'humains et de dieux, dit-elle comme si elle s'était habituée à ce monde, mais pas moi, je n'arrive pas à m'imaginer que des dieux existent.
-Alors c'est qui sur ces photos, dis je pour changer de sujet.
-Beh ce sont les dieux en question, nos parents, dit-elle d'une voix lassante.
-Mais est ce que vos parents vous parlent, dis je en les fixant des yeux.
-Tu crois vraiment qu'ils se soucient de nous Louisa ? Faut pas être bête, dit Cassandra en mêlant une mèche de cheveux autour de son doigt.
-Je ne savais pas désolée, mais vous n'avais aucun signe d'eux, dis-je d'une voix incertaine.
-Des fois on les entends dans nos esprits pour nous guider dans nos moments difficiles, mais jamais ont les a vus directement., dit-elle en faisant un sourire triste.
-Ça doit être frustrant de ne jamais leur parler, les prendre dans nos bras, les laisser te coucher le soir... Je comprends, dis je en ayant pitié de toute ces personnes.
-Non désolé tu ne peux pas comprendre, même si je sais que tu essaie de nous comprendre mais t'as quand même vécu avec une mère et un père qui se sont occupé de toi, t'as aussi eu un frère et..., dit-elle en pleurant.
Je la pris dans me bras et la consola du mieux que je pouvais, je n'osais rien dire de peur de dire quelque chose qui la ferait encore plus pleurer. Elle s'arrêta au bout d'un moment, s'essuya les yeux et se tourna vers moi.
-Viens je vais te faire visiter la colonie... , dit-elle en me prenant par le bras.