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Toute meurtris, allongez sur le lit, raid de fatigue, je me mets à rêver, j'aurais tant voulu être une fille normale, j'aurais tant voulu mener une enfance paisible, la vie ne représente pas rose ça tout le monde le sais, mais toute cette souffrance, c'est abusé.
- déshabille-toi Bella ! C'est là une voix dominatrice qui raisonna sur les murs.
Bella, ce sont immanquablement les cinq lettres que je déteste le plus au monde, j'en avais même oublié mon propre prénom, d'ailleurs toutes les filles qui résident dans cette demeure ont toutes des noms différents de ceux que leurs parents leur ont donnés à la naissance, c'est la politique des lieux pour que personne ne puisse identifier aucune fille.
- non mais tu es sourde ou quoi ? Reprit le martyre.
He oui, ici, on l'appelle tous comme cela tire par les cheveux et jette au sol, avant même que je ne puisse réagir, il lacère ma robe et me frappe avec sa ceinture jusqu'à épuisement pour enchaîner avec des coups de rein.
Des coups, la ceinture, le viol demeuraient mes compagnons de toujours, dans cette maison, résidaient beaucoup de fille, mais aucune d'elles n'étais là de son propre grès, mais moi, j'étais fatalement, la plus, désirait, la seule qui a été achetée comme une vulgaire marchandise, les clients fortunés déboursaient des fortunes pour m'avoir, j'y suis depuis mes 9 ans, c'est-à-dire dix ans de tortures.
Les filles de la villa sont toutes kidnappées ou des prostitués des trottoirs, seulement une fois qu'une fille y rentre elle n'en a ressort que morte, car ils nous coupent entièrement du monde extérieur et si l'idée de t'enfuir te frotte l'esprit, tu le paies extrêmement, mais alors là très cher.
J'étais dans mes pensées lorsque j'aperçois une boite d'allumette. Le bourreau a dû lui laisser ici par accident au même moment une idée me vient à l'esprit.
Je ne saurais dire là où j'ai puisé cette force surhumaine pour pouvoir me lever et s'emparer d'une douce, je mets la plus iridescente de mes robes.
La chambre était la plus équipes de la villa (bar, salle de bain, dressing) , je me dirige au bar et casse les bouteilles d'alcools avec le bruit de la musique, personne ne pouvait entendre, donc une fois fini, je m'éloigne et y jette un brin d'allumette allumée, je m'empresse en bas et je jette sur la piste je dance comme jamais puis tout d'un coup le feu se propage, les gens se diriges tous vers la sortie, j'en ai profité pour m'enfuir.
J'ai couru jusqu'à concevoir une route, aucune voiture n'a voulu s'arrêter plus d'une heure d'attente alors lorsque je vois quelque chose au loin ressemblant à un véhicule, je couche au milieu de la route et c'est juste comme cela que j'ai pu être transporté jusqu'en ville.
Les jours suivant, j'airais dans les rues et la nuit, je dormais dans des bâtiments abandonnés, je n'arrive même pas à savoir comment j'ai pu m'en sortir entre mendier des vêtement et à manger sans compter les multitudes d'hommes qui ont essayes de profiter de moi.
Je me demande pourquoi je vis davantage, je me sens sale, seul dans un endroit entièrement dépourvu de lumière.
Juste neuf ans, l'âge où l'on s'amuse, où l'on est entoures de l'amour de nos parents ainsi que de notre famille, moi à cet âge, j'étais entraînes à procurer du plaisir au homme
Je n'avais même pas encore mes règles, des seins n'en parlent même pas, ils se servaient juste de moi comme leurs jouets.
Alors que les enfants étaient à l'école, moi les hommes se procures un plaisir extrême d'introduire leurs doigts dans mon sexe
Alors que d'autres sautillés dans les bras de leurs pères, les hommes aventuraient leurs mains dans ma peau, leurs langues dans mon corps
J'ai envie de hurler de crier pour faire sortir tout ce que je ressens et dont j'ai toujours gardé enfui lointaine au fond de moi.
Mais c'est impensable.
Impossible, car cela me rendra faible et la faiblesse noircie l'âme
Impossible, car cela alertera les autres alors je ne veux pas mettre au courant des personnes puisque lorsque les gens connaissent un bout de toi, ils sont capables de l'utiliser volontairement ou involontairement cette connaissance pour nuire ou te juger.
Mais impossible surtout parce que cela ne résoudra rien, car une âme brisée est pire qu'un miroir brisé, on aura beau recoller les morceaux jamais il ne demeurera la même.
On se mouvoir dans un monde où l'hypocrisie a pris grand place, la corruption n'en parlons pas et de l'égoïsme, j'en passe, les gens ne dise pas beaucoup la vérité, singulière sont ceux qui la dise, ils favorisent une vérité camouflée ou un mensonge maquilles aux vérités dites avec honnêteté.
Si le bonheur existe moi, j'en doute, j'en doute parce que je n'ai en aucun cas eu à éprouver un sentiment qui m'est une fois fait penser à ce mot "bonheur" ni même un rire sincère mise à part les moments de mon tendre enfance, des souvenirs assez lointain, et même ses moments étaient animés de ce manque qui faisait nuisant à une quelconque joie.
Personne ne choisit son destin lorsque les uns ont chacun le choix et ceux à chaque circonstance, ils en auront d'autres qui n'en ont jamais eu ou en ont, mais n'adoptent jamais le bon choix.
Ma vie dans cette maudite villa m'a appris que les personnes Unis par la douleur détiennent leurs âmes liées et reste ensemble jusqu'à la fin la plupart du temps à cause de leur cœur qui a souffert et qui aspire à le bonheur.
Car où que je puisse me trouver, je ne cesserais de songer à toutes ses filles qui ont partagé leur souffrance avec moi.
(...)
Toute brisée, complètement déboussolée et ayant nulle part où aller, j'étais là assis sur une pierre en face de la route, j'entrevoyais ma vie filer à travers
les voitures qui passaient
Je revoyais là toutes les tortures que j'ai vécu, toute cette souffrance que j'ai eu à vivre, je me suis surpris à rire ayant plus de larme à verser.
La vie, elle est mystérieusement étrange non, quand d'autre éclate de rire moi, je me retrouve avec tellement de blessures au cœur que je n'ai aucune larme pour pleurer, rien pour évacuer cette peine qui m'étouffait
Vous voyez ce grand vide là, qu'on peut ressentir au plus profond de nous, ce chamboulement de ressentiment, cette explosion d'émotion et ce sentiment d'impuissance.
Lasse de souffrir, et trouvant que ma vie ne méritait pas d'être vécue, je me dirige en courant vers la route pour me jeter sous les roues de la première voiture que je vois pour finir dans un trou noir
(...)
Quand cette femme s'est jeter sur la route, la voiture sur laquelle, elle s'était heurtée, est celle d'un homme de la cinquantaine, un homme d'une sagesse qui lui permit de freiner à tant, et comme c'est un médecin généraliste, il l'examina sur le coup et ayant constater que la suicidaire n'avait rien, il l'amena chez lui pour guetter son réveil.
- Salam ! Dit la femme tendre qui s'est réveillée depuis le début, mais gardée les yeux fermés pour reprendre ses esprits
- ho ! Comment vous sentez-vous demoiselle ? Lui demande Souley
- à part des maux de tête, ça va, je vais volontiers merci bien ! Répond-elle avant d'abaisser la tête ?
Par honte ?
Timidité ?
Ou de regretter ?
Elle ne saurait le dire !
- voilà qui est bien, maintenant, je t'emmène à manger ensuite, tu prends une bonne douce, ça te fera du bien ! Lui dit-il avant de sortir de la chambre
Après une douche bienfaisante et le ventre rassasier, la femme misérable juge nécessaire de devoirs des excuses à cet homme qu'elle a failli susciter de bien ennuis immenses
- je suis réellement désolé de vous avoir mis dans un embarras pareil, alhamdoulilah grâce à DIEU et à vous, je vais bien désormais, mais ça aurait pu être grave, extrêmement grave, je ne sais même pas ce qui m'a prise.
oh que si je sais
Je le savais que trop bien
Je voulais tout simplement me débarrasser de mes maux, de mon mal-être, de ce chagrin si immense, tellement profond que je me nouais dedans, quand J'étais encore dans cet enfer, je ne voyais que sortir, mais depuis les instants que j'ai connus la liberté, je me sens plus enfermer que jamais
là-bas, j'étais attaché à l'idée de m'envoyer un jour, de ne plus avoir à subir les tourments des lieux, le simple fait de m'imaginer ne plus avoir à vivre cela un jour était comme une lumière au plus profond des gouffres qui avait ce don de me procurer un courage sans faille pour tenir, une force incommensurable pour ne pas périr
Hélas, depuis que c'est devenu réalité, je me rends compte que je ne suis rien, je n'ai plus rien à quoi m'accrocher, comment revenir quelque après tout cela ? comment faire face à ce moment si on ne peut même pas faire face à nous même, à nos propres démons ?
Le fait de m'être enfuis est la plus belle chose qui me soit arrivée, mais n'empêche je me sens de trop dans ce monde…
- la vie peut être bien pénible par moment, mais tu ne dois jamais accepter d'être une victime de ton destin, Quel que soit ce qui t'a poussé à faire une telle chose ça n'en vaut pas la peine, vois-tu mon enfant qu'importe l'immensité de tes peines ou de tes joies, il y aura toujours quelqu'un quelque part qui vit plus intense que toi, ALLAH est juste, il est BON, OMNISCIENT et BIENVEILLANT, il mettra sur tes épaules que ce dont tu es en mesure de porter, tu aurais ou ne jamais n'être ou même mort de cet accident, mais non IL a fait que tu sois toujours là parmi ses êtres vivants, en bonne santé, avec quelques blessures, mais en bon état, donc, soit reconnaissant pense à tous ces gens cloués dans un lit d'hôpital ne pouvant rien faire d'eux même, à ceux qui sont enfermés dans des cellules étant peut-être innocent, pense à ceux qui mendient pour vivre ou survivre, il y a tellement de facteurs, médite sur mes mots petits, pense si attentivement s'il te plait, laissant un être dévasté si on peut dire cela ainsi...
La vie est amèrement sucrée, aussi douloureuse que puisse être ton histoire, tu troueras toujours un autre plus dure que le tien ❤
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