Bianchi Bathily
Je me suis mal exprimé OK mais ma mère n'avait pas le droit de donner les actions à Mously. Si ce n'était que ça moi j'allais les donner à ma femme. Je ne l'ai pas fait parce-que je ne voulais pas travailler avec ma femme. Je ne veux pas mêler vie privée et professionnelle. Je ne veux pas avoir a discuter avec ma femme des sujets liés à l'argent. Dans plusieurs couples l'argent a su être un véritable motif de dispute et c'est juste ça que j'evitais. Je n'ai jamais rien refusé à ma femme. Elle même le sait malgré le fait qu'elle travaille je déposais chaque mois de l'argent sur son compte. En moins d'une année Mously a eu deux voitures et je lui achetais tout ce qu'elle voulait alors je me plaignais pas pour l'argent. C'est ma femme et je ferai tout pour la rendre heureuse.
Je suis d'accord que ma mère veuille faire plaisir à Mously mais elle pouvait s'y prendre autrement comme une nouvelle boutique ou autre chose mais elle ne devait pas faire ça. Elle pouvait au moins m'en parler mais tout faire sur mon dos c'est pas du tout jolie.
J'ai entendu du bruit et quand j'ai levé la tête c'est hapsatou que j'ai vu devant la porte du bureau.
- hey lehou viens par là.
Elle a couru vers moi et s'est logé dans mes bras.
Juste après Mously fait son entrée.
- ha elle est ici
- reste j'ai à te parler... Dis-je au moment où elle ressortait.
J'ai fait descendre hapsatou et en courant elle est sorti du bureau.
- oui.
- cela ne me plaît pas de cohabiter avec toi sans qu'on se parle. Bon c'est vrai que je me suis mal exprimé et j'ai pas bien parlé. En aucun cas je ne voulais te minimiser tu es ma femme et c'est moi qui devrai te mettre sur un piédestal pour que les autres t'y mettent aussi. C'est juste que ma mère n'avait pas à se mêler comme ça de nos vies. Si je voulais que tu ai des actions dans l'entreprise j'allais te les donner moi-même. Excuse moi pour mes mots je serai ravie de travailler avec toi Mously.
- OK
- c'est tout ?
- tu veux peut-être que je te dise d'accord bianchi tu es pardonné ? Non désolé je ne peux pas oublier comme ça tout ce que tu m'as dit.
- je sais.
- c'est bien alors.
Elle est sorti en souriant ce qui m'a donné de l'espoir. La porte s'est ouvert de nouveau mais cette fois-ci c'était sur Abou. .
- papa j'ai besoin d'aide .
- ha oui sur quoi ?
- j'ai un devoir d'arithmétique
- prend la chaise et viens par là.
J'étais un peu surpris de le voir ici. Ces temps ci il m'évitait.
- Abou il faut qu'on parle toi et moi. Ce que tu as fait la dernière fois faut pas le refaire. Il ne faut pas se mêler des affaires des grands et quand je t'appelle tu viens vers moi.
- j'avais peur que tu me frappe.
- je t'ai déjà frappé ?
- non.
- alors pourquoi avoir peur ? Je ne t'ai jamais frappé et jamais je ne vais le faire. Un enfant doit s'occuper de ses affaires tu as compris ?
- pardonne moi papa.
- si tu veux être pardonner tu dois faire une chose pour moi.
- oui
- tu vas dire à ta mère de me pardonner
- mais tu as dit que je ne devrai pas m'occuper des problèmes des grands ?
- là c'est une occasion exceptionnelle.
- d'accord.
- bon approche je vais te montrer.
Je l'ai aidé à faire ses exercices puis j'ai repris ma lecture.
J'ai commencé à être fatigué suis donc montée dans ma chambre. Je tombe sur Mously qui était a demi-nue. Elle se retourne en sursaut.
- ha c'est toi
- oui c'est moi.
- j'ai vu ça.
- tu me boude toujours mon amour ?
- non tu crois
- Mously tu veux peut-être que je me mette à genoux
- pourquoi pas
En vitesse je me suis mis à genoux devant elle.
- pas ici mais le resto du bureau à l'heure de la pause.
- tu es sérieuse ?
- non je blague.
- alors tu m'as pardonné ?
- je ne t'en veux pas de m'avoir parler mal à propos de l'entreprise mais plutôt ce que tu as dit sur Abou.
- j'ai dit quoi ?
- ne me fais pas croire que tu as oublié.
- dis-moi ce que j'ai dit.
- tu as dit que tu doutais du fait qu'il soit ton fils.
- quoi ? J'ai dit ça moi?
- bianchi tu te moque de moi?
- non je me rappelle pas je te jure.
- tu l'a dit devant ton fils bianchi. Quand tu es en colère tu dis des choses et après tu dis que tu t'en souviens pas.
- je me souviens pas d'avoir dis ça.
- bien la prochaine fois contrôle toi car je ne vais pas toujours te défendre auprès de tes enfants.
- alors tu me pardonne.
- non bianchi. Bon si tu le permets je vais me coucher.
- dis si demain on allait au bureau ensemble ?
- je dois déposer les enfants.
- on peut le faire ensemble si tu veux.
- il se passe quoi là bianchi ?
- rien je veux juste me faire pardonner. J'ai été un idiot
- et un c*n.
- et un c*n d'accord tout ce que tu veux.
- bien bonne nuit.
- tu es d'accord ?
- oui
- tu me pardonne ?
- non. Bonne nuit.
Mously Aïdara
Pourquoi à chaque fois je pardonnais à bianchi ? Il faisait des bêtises à tout bout de champs et après il revenait pour s'excuser. Je ne pouvais pas me fâcher très longtemps contre lui. On habitait dans une même maison on partageait la même chambre alors c'était difficile et surtout avec les enfants qui comprennaient bien plus que ce qu'on voulait les dire.
Au bureau ça a changé il avait arrêté de me mettre les battons dans les roues. Il surgissait tout le temps à mon bureau pour " discuter " ou pour avoir un bisou. Il faisait des efforts surtout avec les enfants. On prennait le petit déjeuner ensemble on déposait les enfants ensemble puis on allait au bureau ensemble.
En parlant du loup.
- bianchi tu es sorti de mon bureau il y'a même pas trente minutes tu reviens pour quoi ?
- je t'aime bien tu es sexy mais bon suis là pour le boulot.
- moi qui pensais que tu avais envie d'un b****r.
- on peut joindre l'utile à l'agréable.
- hum.
- l'entreprise avec qui on n'a signé récemment nous envoie leur représentant et tu vas devoir travailler avec lui durant trois mois. Donc prépare toi pour partager ton bureau.
- pourquoi moi ?
- c'est toi qui a signé le dossier donc à toi de t'y coller mon amour.
- OK c'est pour quand?
- il débarque dans une heure.
- quoi ? Si vite?
- bonne chance mon amour travaille bien.
Hé bien ça commence on dirait. Et j'allais devoir partager mon bureau.
J'ai fait un peu de ménages dans le bureau pour accueillir le nouveau venu.
- madame il y'a quelqu'un pour vous....me dit ma secrétaire.
- déjà ? Faites le entrer.
Quelques secondes après je vois entrer Leonardo DiCaprio non George Clooney non Aaron Diaz ho non jen Carlos cannella.
- bonjour
- heu bonjour monsieur.
- Diop Lamine Diop
- ha moi c'est...
- la charmante et jolie Mously Aïdara je sais.
La charmante et jolie ? Waouw.
- prenez place.
- je suis ravie de travailler avec toi je peux te tutoyer ?
- bien-sûr.
- je disais que j'étais plus que ravie de travailler avec toi.
C'est moi ou il en fait trop ?
- mon bureau est à ta disposition et si tu as besoin de quelques choses tu me le fais savoir.
- sans faute.
- vous avez vu mon mari?
- votre mari?
- oui monsieur Bathily.
- alors vous êtes mariés toi et le directeur ?
- oui et on a deux enfants.
- on ne croirait pas que vous avez deux enfants. Vous avez l'air jeune.
- suis jeune oui. Bon je vous donne mon fauteuil et mon bureau moi je prends le canapé et la table basse.
- mais non moi je peux prendre le canapé.
- vous êtes mon invité alors prenez le bureau.
- Merci beaucoup.
Il s'est mis à contempler le bureau comme si c'était un oeuvre d'art.
- alors vous faites connaissance ? Demande Bianchi qui vient d'entrer de nouveau. Mon bureau lui plaît bien.
- oui oui vous avez une charmante épouse.
- merci. Je suis la pour la prendre pour déjeuner.
- ha oui. Excusez-moi lamine je reviens dans trois quarts d'heure.
- d'accord en attendant je vais m'installer.
J'aurai pu lui demander de venir avec nous mais non je voulais déjeuner en tête à tête.
- tu le trouve comment ? M'interroge bianchi.
- très beau.
- Mously.
- quoi tu as demandé comment je le trouvais non?
- et tu me répond " très beau " comme ça.
- désolé. Bon il a l'air sympa.
- tu es marié n'oublie pas.
- comment pourrais-je ? Je suis marié à l'homme le plus beau sur terre.
- pourtant tu as dir que Diop était très beau.
- oui mais toi tu es super extra méga gama tama lama shama beau. Tu vois ça change tout. Ce gars ne peut pas rivaler avec mon bianchounet.
- bianchounet? Sérieux ?
- tu n'aime pas ?
- tu es folle. Il faut que tu fasse attention tu sais que les rumeurs vont toujours bon train dans les bureaux et toi tu es insouciante.
- je sais je ne devrai pas être naïve et insouciante je sais.
- je sais que tu sais c'est juste un rappel.
- fallait le prendre dans ton bureau ou lui trouvait un bureau. Il m'a l'air sympathique alors t'en fais pas mon amour.
- bien. Et mange doucement.
- vache toi même.
- mais je n'ai rien dit moi.
- tu l'a pensé chip cromagnon
- haha t'enerve pas
- j'ai plus faim.
- c'est peut-être parce-que tu as tout mangé.
Je me suis levé pour partir mais il me tient le bras.
- tu peux commander autre chose si tu as faim.
- je vais te gifler devant tout le monde.
Il fait l'homme choqué avant de lâcher mon bras.
- je suis un homme qui a peur de sa femme.
- c'est parce-que tu tiens à ta vie et tu as raison. Bon on y va ou ton ventre hippopotame n'est pas encore remplie.
- on y va oui ma petite vache laitière.
- je dois prendre comment cette phrase ?
- comme cela te plaît.
Il a fait un clin d'œil coquin très petit comme lui seul savait en faire.
Au bureau j'ai retrouvé mon nouveau collègue. Le gars il sourit tout le temps. Pourquoi ? Bah ça rend dingue bon pas à moi mais aux autres
On a travaillé un peu et à 16h je suis allé voir bianchi. Pour passer plus de temps avec les enfants on arrêtait le travail à 16h.
J'ai réussi à obtenir le numéro d'un prof qui devrait me donner des cours de gestions mais il ne sera libre que dans deux semaines. En attendant mon mari m'aidait parfois. Et pour lui y'avait pas de meilleur moyen d'apprendre que dans le lit sous les draps. Ça fini toujours par des " oh " et des " ha'. Flemme de ce prof moi à la fin moi je comprenais rien.
(...,)
Ma cohabitation avec monsieur Diop était agréable. Il était toujours de bonne humeur. C'est un homme qui savait parler aux femmes et toutes les femmes de l'entreprise lui couraient après. Ma secrétaire n'arrêtait pas de débarquer dans mon bureau, les employées ne se lassaient pas de l'accoster dans les couloirs. Faut croire qu'il avait du succès.
- on t'a déjà dit que tu étais très belle? Me demande-t-il après m'avoir fait rire.
- mon mari ne se lasse pas de me le dire.
- moi non plus je ne me lasserai jamais. Tu es belle indépendante intelligente.
- merci. Je risque de me sentir trop là
- on te permets tout toi.
Je ne savais pas quoi répondre et comme pour me sauver la porte s'est ouvert sur mon mari
- salut mon amour tu me manque.
Il est sérieux? On est venu il y'a même pas une heure.
- bonjour lamine.
- bonjour.
- je peux te voir une minute dans mon bureau ?
- bien-sûr. Excuse moi lamine je reviens.
- pas de problème.
Je le suivis dans son bureau tout en sachant qu'il n'avait rien à me dire d'important.
Je suis entré la première et dès qu'il est entré à son tour il a fermé la porte et m'a poussé sur le mur.
- bianchi.
- hier nuit tu m'as pas laissé continuer.
- parce-que j'étais exténuée et j'avais sommeil.
- mais là tu n'es pas fatigué et tu n'as pas sommeil.
- mais on a du travail.
- mon travail le plus urgent c'est de faire ça.
Il Se met à m'embrasser goulûment puis me tire jusqu'au canapé avant de m'y faire coucher et de déboutonner mon chemisier.
- bianchi arrête.
Il ne me répondit même et continuait de faire sa besogne.
La sonnerie de son téléphone l'a arrêté en chemin.
- m***e mon rendez-vous est là.
- hum on continue ce soir.
- j'aurai pas la patience
- tu survivra mon amour
J'ai boutonné de nouveau mon chemisier puis j'ai ouvert la porte pour rejoindre mon bureau.
- tu as été long... Me lance lamine
- oui oui
- je ne veux pas me mêler de ta vie privée mais ne pense tu pas que ton mari débarque beaucoup trop dans ton bureau. Tu es une femme d'affaire tu dois être indépendante et primer les relations professionnelles au bureau. Mais bon ce ne sont pas mes affaires après tout tu sais ce que tu fais.