Chapitre 5

2277 Mots
Bianchi bathily J'ai prétexté une sortie avec les enfants pour aller prendre maman. Je voulais faire une surprise à Mously. Quand il l'a aperçu, Abou a couru vers elle. Hapsatou elle criait des " Mame" à peine audible. - maman tu as fait un bon voyage ? - très bien oui. - prend hapsatou je m'occupe de tes affaires. Dans la voiture les enfants se sont placés derrière avec ma mère. - Abou grand-mère est fatigué laisse la se reposer. - qui a dit que j'étais fatigué. Laisse moi jouer avec mes petits enfants. - han maman je te défends juste et tu me recale comme ça. - j'ai pas besoin d'être défendu contre mes petits-enfants. - j'en ai fini moi - c'est mieux. Elle n'a pas encore atterri et elle commence. Quand Mously nous a ouvert la porte elle est resté bouche-bée un moment. - attention avant que les mouches n'entrent dans ta grande bouche là. - chip. Maman quand tu viens tu nous dis rien - bianchi ne t'a rien dit ? - rien même là il m'a dit qu'il va faire un tour avec les enfants. - je voulais que ça soit une surprise... Dis-je en montant les affaires dans sa chambre. J'étais impatiente de lui parler mais elle faisait comme si elle ne savait pas ce qui l'emmenait vraiment ici. Tout l'après-midi elle était entrain de discuter avec Mously ce n'est qu'après la prière du crépuscule que j'ai réussi à me retrouver seul avec elle. - alors maman on en parle ? - de quoi ? - de l'argent. - tu as préparé les papiers? - tout est près - donc demain on se retrouve à l'entreprise et on va en discuter si on est d'accord je te ferai le virement. - OK. Au lit j'ai expliqué à Mously pourquoi ma maman était là. - c'est une bonne idée qu'elle t'achète quelques actions. Comme ça tu es sûr qu'elle ne va pas nuire l'entreprise vu que c'est ta mère. - oui mais elle a profité de l'occasion. - c'est interdit ? C'est ce que tu fais tout le temps. - dis-moi pourquoi tu es une satane? - hein? - satan en féminin. Ish toi à chaque fois au lieu de défendre ton mari tu défends ma mère. Et ça c'est à chaque fois. - hum c'est moi dal que tu traite de satan ? - parce-que tu l'es. - en plus tu insiste. Bianchi ces temps ci tu te sens trop fais attention tu me connais bien je suis toujours là où j'étais. - arrête tes menaces. - continue de me parler ainsi et bientôt je les mettrais en exécution. Mously d c'est moi qu'elle menace ndeyssane. Une femme qui menace son mari je croyais que ça n'existait que sur nollywood mais moi j'en ai une réelle chez moi - Mously excuse-moi. - c'est mieux. et maintenant si tu éteignais la lumière ? - tu as envie de faire de thiki thiki? au lieu de me répondre elle se met à rire. - bianchi est ce que do ma bâyi tamite?( si tu me laissais un peu.) - haram ma lank bâ teud si tali bi( haram je refuse jusqu'à m'allonger sur la route) - lolou d sa affaire la( ceux sont tes affaires) - mes affaires kay sont là tout près. - bonne nuit à demain. - non j'ai pas sommeil. - tu n'as qu'à fermé les yeux le sommeil viendra. - et si ça vient pas ? - hoooo bianchi tu saoul. On n'a même plus le droit de blaguer avec son épouse? Quelle galère d'être tombée sur Mously. Le lendemain on a tous déjeuné en famille. La présence de maman apportait un surplus dans la famille. À l'entreprise je l'ai donné les papiers pour qu'elle les lise. - hum. - quoi ? Tu signe ou pas ? - vérifie les comptes de l'entreprise. J'entre les identifiants sur le profil du compte et là je vois qu'un dépôt a été fait. - mais tu as envoyé l'argent hier? - oui quand j'étais dans l'avion. Alors on est devenu associé très cher. - on est pas associé tu es ma mère. - cela ne va pas t'empecher de me virer chaque moi mon pourcentage sur les bénéfices. - tu l'aura t'en fais pas. - tant mieux. Bon maintenant tu peux me préparer un papier de lègue. - tu vas les léguer à qui ? - à toi peut-être. Tu me ramène ça ce soir - il doit y avoir la signature du récipiendaire ? - bien-sûr. À plus. - je vais revenir pour le déjeuner. - d'accord mon amour. J'en été sûr. Je savais que ma mère allait me rendre les actions. Elle voulait juste me faire poirauter. Mously Aïdara Après le dîner Tata Michelle m'a appelé dans sa chambre. - j'espère que c'est rien de grave tata? - non. Je t'ai juste appelé pour te donner ceci. Elle me tendit des papiers que je pris pour lire. C'est pas ce que je crois ? Si. Il est écrit que j'allais recevoir des actions de l'entreprise de bianchi. - mais ce sont les actions que bianchi t'a vendu ? - oui et je te les donne. - mais pourquoi ? - bianchi tient que l'entreprise reste dans la famille et tu fais partie de la famille. - mais fallait les redonner à bianchi. - ces actions sont à moi Mously et je te l'ai donne. Tu vas travailler pour assurer l'avenir de tes enfants et du tien . - tu es sûre que tu n'es pas un ange ou dans une autre vie tu n'étais pas ma mère? - je suis ta mère Mously. Juste le fait que tu rende mon fils heureux et de m'avoir donner deux petits enfants me procure un bonheur inestimable. Mais il ne peut pas.gérer ça tout seul même s'il le croit. Tu dois être là et l'épauler sur tout. Moi je rentre demain tu signe les papiers et tu donne une copie à bianchi les deux autres tu les gardes. Des que tu signe tu aura ta place a l'entreprise. Tu sera son associé et vous allez gérer l'entreprise ensemble. - et la boutique? - woly s'en occupe bien non? Tu peux trouver une gérante et woly peut la seconder. Je rentre demain moi. - mais non reste un peu. - j'aimerai bien chérie mais le travail m'attend. Je reviendrai bientôt. - fallait rester. Tu vas nous manquer. - c'est réciproque ma chérie. Je vais dire au-revoir aux enfants je dois partir le matin. - d'accord. Cette dame venait de me donner plusieurs millions moi qui suis juste sa belle-fille. Si j'étais sa véritable fille elle allait faire quoi alors ? Mais je ne savais pas vraiment si je dois accepter. Bon je vais devoir en parler avec bianchi d'abord. Après tout c'était son entreprise. (...) Tata Michelle est rentré le matin et la maison est redevenue triste. Il fallait qu'elle pense à revenir ici pour de bon mais je sais que ça ne sera pas facile. Elle était sud-africaine à 100%. J'ai attendu la nuit pour en parler à bianchi. - mon coeur ? - oui ? - ta mère m'a donné les actions que tu lui avais vendu. - quoi ? Le gars il était couché et s'est automatiquement levé quand j'ai dit ça. - comment ça elle t'a donné les actions. - elle me les a offert - mais qu'est-ce-qui l'a pris pour faire ça? - tu n'as qu'à lui demander. - tu compte pas accepter. Ou tu vas me les redonner ? - pourquoi ferais-je ça ? - Mously tu connais rien aux affaires. Gérer un entreprise ce n'est pas gérer une boutique. Tu n'as pas de l'expérience ni les capacités que requiert tout ceci. J'ai passé toute ma vie à mettre l'entreprise à pied et là elle te donne les actions. - merci maintenant je sais ce que tu pense de moi. Bianchi chaque jour que Dieu fait je me demande comment j'ai fait pour t'epouser et aussi comment j'ai fait pour te supporter toutes ces années. Tu as des pensées vraiment médiocre à mon égard. Tu sais quoi ? J'avais même pas l'intention d'accepter j'ai même pas encore signé mais je vais le faire je vais accepter les actions. Si je ne pensais pas aux enfants je t'aurai quitté depuis longtemps car vivre avec un homme qui me sous-estime est une punition que je ne pourrai supporter. Sur ce je me suis levée pour prendre les papiers et devant lui j'ai signé puis je l'ai donné une copie. - dorénavant on verra si j'ai pas les capacités. - Mously. - bianchi ça suffît largement pour aujourd'hui. Bianchi me décevait chaque jour de plus en plus. Je crois que ça lui faisait plaisir de m'humilier quand il le sentait. Dieu sait que je voulais même pas signé. C'est pas comme ça lui appartenait car Michelle lui a donné de l'argent. Le lendemain je suis allé travailler sans lui adresser un mot. Je sentais qu'il me restait pas assez de réserve pour le supporter encore. J'ai appelé Michelle pour lui dire que j'ai signé et elle m'a dit que je devrai me présenter officiellement à l'entreprise comme associé de bianchi et exiger un bureau et tous les dossiers en cours. Je devais attendre lundi pour y aller en attendant j'allais m'occuper de la boutique et de chercher une gérante. Deux jours que je ne l'adressais pas une parole. On lui a trop laissé faire ce qu'il voulait. A sa descente il m'a trouvé en bas avec les enfants il les a salué et pas un mot pour moi. C'est pas comme si j'en avais demandé. - papa est vraiment méchant... Me dit Abou. - pourquoi tu dis ça Abou ? - il t'a même pas salué. - il a dû oublier. - on oublie pas de saluer maman. - il est juste fatigué t'inquiète pas. - toi aussi tu es fatigué et tu es là à nous aidé à apprendre nos leçons. C'est un enfant lui vous en êtes sûr? - oublie ça. Récite ta leçon. Je vais voir le dîner. Quand j'ai servi le dîner j'ai dit à Abou d'aller appeler son père. Il revient pour me dire que bianchi a dit qu'il avait déjà dîné. Après avoir fini je le vois qui descend vers nous. - où est le dîner Mously ? - qu'as-tu dit à Abou ? - qu'ai-je dit à Abou? - que tu avais déjà diné. - Abou j'ai dit ça moi ? - quand tu es venu tu n'as pas salué maman alors tu n'avais pas le droit de manger ce qu'elle a préparé. Layla Abou mi? Bianchi se dirigeait vers lui et lui il a couru vers moi. - maintenant tu occupe de ce qui ne te regarde pas ? Viens par-là. - bianchi tu vas pas le frapper quand-même ? - quoi ? Il a menti alors il doit apprendre. C'est mon fils. - ne le touche pas. Tu vois pas que son attitude est corolaire du tien. - quoi c'est de ma faute ? - je ne vais même pas y répondre. Quand tu es revenu du boulot tu m'as pas lancé un bonsoir et tu reviens me demander le dîner. C'est un comportement exemplaire crois-tu ? - Mously quand je parle à mon fils tu reste à l'écart. - j'ai dis que tu le touche bagnoumassi bâ police ( même si ça nous emmène à la police). - comment ne peut-elle pas être impoli vu que tu es sa mère. - moi qui croyais que tu étais son père. - il me manque d'en être sûr - tu dis quoi là ? - tu m'as bien entendu - bianchi répète un peu ce que tu viens de dire. Il répondit pas et est remonte . J'avais bien compris ce qu'il avait dit. Il remettait le problème d'Abou khadre sur le tapis mais il doit savoir que je ne lui laisserai pas s'en sortir facilement. - Abou qu'est-ce-qui t'a pris de mentir ? - je voulais juste te défendre. - refais jamais ça OK ? - oui. - va aider ta soeur à se brosser les dents je vous retrouve en haut. Après la vaisselle j'ai bordé les enfants puis je suis allé affronter bianchi. - écoute moi bianchi si tu as une chose à dire tu le dis clairement sans détour. Tu n'as même pas honte juste pour de l'argent tu en arrive à dire qu'Abou n'est pas ton fils. Bianchi tu pense à demain ? Tu crois que ton argent sera toujours là ? Yaw il y'a même pas deux semaines tu as tout perdu et ça doit t'emmèner à réfléchir. Une fois tu m'as accusé d'avoir commis l'adultère et je t'ai pardonné mais sache que si ça se reproduit une deuxième fois ce sera la fin de notre mariage. Sur ce je suis entré dans la salle de bain. Je pesais chaque mot que j'ai prononcé et c'était pas jeté en l'air. Le lendemain suis allé à l'entreprise. Il m'a présenté aux cadres de l'entreprise et m'a déniché un bureau dans le même étage que lui. Et comme l'avait dît Tata Michelle il m'a fait des copies de tous les dossiers en cours. Et comme pour dire que j'allais regretter il m'a remmené des tas de dossiers. Je n'ai rien dit car je savais que tout ceci c'était pour me provoquer. Deux jours plus tard j'ai pu avoir une secrétaire. Ce qu'il me restait c'était prendre des cours de gestions. J'allais bien lui prouver que j'étais plus qu'une vulgaire vendeuse.
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