Chapitre 8

2229 Mots
Le matin vers 7h on toquait si fort à ma porte que je me suis levé. Et c'était Oumar qui prenait un malin plaisir de me réveiller sitôt. - oui ? - oui quoi ? je vais prendre une douche. Il failli me bousculer, j'avais trop envie de me rendormir donc je n'ai dis rien et je me suis plongé dans le lit. Un moment après j'entendis de la musique. Je me retourne et je vois Oumar assis sur le lit le téléphone à la main. - Oumar je dors, lui dis-je. - non tu parles, répondit-il avec un ton sarcastique - comment ? - tu ne dors pas, tu parles avec moi. Il me fixait et j'ai détourné les yeux. - je veux dormir. - akhy vas-y. - la musique tu peux mettre des casques ou. ? Il fit mine de refuser puis céda à ma demande. Je me suis recouché mais je n'ai pas pu me rendormir alors je me suis résigné à me lever. J'ai pris ma serviette et je suis parti dans la salle de bain. A ma sortie je l'ai retrouvé allongé sur le lit. Il me suivait du regard. Après avoir peigné mes cheveux, j'ai pris un jeans et un débardeur avant de retourner dans la salle de bain. Après m'être habillé j'ai pris mon téléphone et je me suis assise sur le pouf. J'ai envoyé un texto à Soukeye. Il était encore tôt, j'ai cru qu'elle n'allait pas répondre mais elle l'a fait. J'étais concentré sur mes textes quand Oumar m'appela. - Aissata ? - hum ? - pourquoi ne t'habilles tu pas devant moi ? -hein ? - tu as bien entendu. - non - pourquoi ne t'habilles tu pas devant moi - cela me dérange. - quoi ? - tu as bien entendu. - non - cela me dérange. - et quand on fera l'amour ? - what ? - tu parles anglais ? Je n'ai pas répondu et je sorti de la chambre. Il est culotté. Je tombe sur ma belle-mère devant le salon. - bonjour, fis-je - aissata ? Tu te levé tôt aujourd'hui. Tout va bien ? - oui cava. Je descendis dans la cour et c'était vide. Je me dirige alors vers la porte. Il était bientôt 9heures et à cette heure la rue était quasi vide. J'étais là cinq minutes quand Sofiane apparu. - aissata ? Tout va bien ? - oui je voulais respirer l'air du matin. -d'accord j'y vais a plus. - ciao Mais qu'est ce qu'ils ont a me demander si tout va bien ? j'ai fini par rentrer et au lieu d'aller dans ma chambre, je suis allé dans celle d'aissata. Elle était couché mais ne dormait pas . - tu fais quoi ? lui questionnais je - rien tu veux quelque chose ? - non je peux me coucher ? -mais bien-sûr Quand je me suis allongée près d'elle, elle se mit à rigolait . - de quoi ris-tu ? - pourquoi ne veux-tu pas rester dans la chambre avec Oumar ? -comment ? - il a dormi dans le salon et je peux jurer que c'est à cause de lui que t'es-la -j'aime pas rester seule avec lui. - mais c'est ton mari - mais c'est pire Elle se remit a rigoler. - comment ça peut être pire ? Tu n'es pas si innocente que ça - tu veux parier ? - je te donne une semaine tu vas changer d'avis. - c'est ça oui On n'est resté dans la chambre un bon moment à discuter. Elle me racontait des anecdotes d'Oumar. Ce n'était que vers midi que suis retourné dans ma chambre et monsieur n'y était pas alors je me suis allongée. Je ne savais pas combien de temps suis couché mais à un certain moment, j'ai sentis quelque chose pesé sur ma jambe alors j'ai levé la tête pour regarder et quelle surprise pour moi quand je me suis rendue compte que c'était Oumar qui s'était couchée sur moi. Non mais celui-là. Je me suis redressé complétement et lui devinez quoi, il dormait ou plutôt il se foutait de ma gueule. - héé Oumar lève-toi. Je le secoue un peu puis quelque chose à capté mon attention. Il avait un visage qui était parfaitement dessiné. J'étais en train de le contempler quand tout à coup il ouvre les yeux et avait un rire idiot. - donc tu ne dormais pas tu te foutais juste de moi ? - heu bien sûr que je dormais weuh - ok lève-toi. Juste en ce moment avant qu'il se lève, sa mère fait irruption dans la chambre. - vous êtes là ? Non on n'est pas là ? mdr - oui maman ? Lui questionna oumar - je voulais savoir la cérémonie de votre mariage ce sera quand ? Hein ? C'est qu'elle histoire encore ? oumar me lança un regard flash puis se tourna vers sa mère. - une cérémonie est-elle nécessaire ? - mais bien sûr , répondit elle avec spontanéité, il le faut et pour ta femme les autres vont se demander si tu es fier d'elle ou pas. - fier ? Je crois que oumar n'avait pas l'air de comprendre mais moi si. Elle sous-entendait si j'étais vierge ou pas. Je ne voulais pas de cérémonie. J'étais deja la fallait pas en rajouter. - maman vu que je l'ai épousé je dois en être fier non ? - Heu en fait tu n'as pas compris ta mère veut dire que les gens veulent savoir si j'étais vierge ou pas. Je l'ai expliqué en français vu que sa mère ne parlait pas français et oumar avait plutôt l'air sidéré ou surpris je ne sais pas. Il fait partie des rares personnes dont je ne peux comprendre les réactions. - Mais maman c'est quoi cette histoire han ? Cela ne concerne personne à ce que je sache. Ce que je vais plutôt régler c'est notre déménagement car je veux parti le plus vite. Que des surprises je n'étais pas au courant qu'il y'avait un déménagement dans l'air. - on en reparlera ...dit elle avant de sortir. Et moi je me suis mise en face d'oumar pour demander des explications. - heu ne t'inquiète pas il n'y aura pas de cérémonie si tu ne veux pas. - tu crois que je m'inquiète pour cela ? Je parle du déménagement, je n'étais pas au courant. - ah c'était censé être une surprise - et c'est raté, dis-je avec un ton moqueur. C'est dans quel quartier ? - sacré cœur - et on va y habiter seuls ? - oui comme ça je te ferais tous les trucs sales que je veux, dit-il avec ironie. - tu joues a quoi quels trucs sales ? - ici je ne peux rien faire tu vois des choses sales je t'expliquerais et là-bas tu ne vas pas courir te coucher dans la chambre d'aissata ou aller dans la rue - hey je ne rigole pas avec toi - moi si - chip Je lui tourne le dos et à ce moment mon téléphone sonne et je tremblais quand j'ai vu que c'était bouba lui pourquoi il m'appelait qu'est ce qui se passe ? - allo fis-je - heu allo désolé aissata j'ai fait une erreur Puis sans même attendre ma réponse, il raccrocha et se fit pour moi comme un moment de transe. Je me sentais vraiment bizarre et je ne comprenais pas ce qui c'était passer en quelques secondes. Je me suis pas rendue compte qu'oumar me regardait et ce n'est que quand nos regards se sont croisés que j'ai compris. - qu'y a-t-il aissata. - quoi ? Non rien - tu as l'air un peu perdue la - ce n'est rien cava Je me suis laissé choir sur le lit. Quel lâche il pouvait faire ! Peut-être que c'était trop pour lui de me dire que je lui manquais et n'a trouvé à dire que « c'est une erreur » qu'il aille au diable. Oumar continuait de me contempler et j'évitais son regard. Il avait quelque chose qui m'intimidait je ne sais pas si c'est son vulgarité ou son côté sarcastique mais dès qu'il me regarde, je ressentais le besoin de baisser les yeux. Il cherchait par tous les moyens pour me faire parler mais il n'a pas réussi. Je parlais au téléphone avec mon père, la veille on n'a passé la journée là-bas avec oumar et il était surpris de voir que je n'ai pas commencé les cours Le tic est que moi je n'ai rien fait pour. C'est bouba qui s'est occupé de tous les formalités mais moi je ne savais pas ce qui me retenait ici dans cette maison. Mon père a beaucoup insisté et il m'a intimidé l'ordre d'en parler avec oumar. Je comptais le faire sauf que mon père est vraiment pas du genre à être patient et il me le rappelait. Vers 17h, oumar m'a demandé de me préparer qu'on allait sortir. Alors je me suis habillé comme j'aimais meme si certains pensent que ce n'est pas pour les femmes mariées. Quand j'ai fini, oumar me regardait bizarrement. - je peux savoir pourquoi tu me regarde ? - tu es magnifique - tu n'es pas mal aussi A dire vrai il était si beau avec son jeans noir t shirt noir et un chandail blanc, il était juste à croquer. Mais je m'en foutais pas mal. On n'a dit à sa mère qu'on n'y allait puis on est sorti.. - on va ou ? Lui dis-je une fois dans la voiture - c'est une surprise, répondit-il - anhan ok Il a roulé environ 10minutes et c'est arrêté devant une allé qui conduisait a une maison de couleur jaune, une maison superbe je devrais même dire un villa tellement que c'était grand vu de l'extérieur. - oumar cette maison c'est à qui ? - elle appartient à la femme de ma vie - hein c'est qui la femme de ta vie ? - elle est en train de me demander qui est la femme de ma vie - te moque pas dhh. Je ne suis pas la femme de ta vie. - sisi. Mais tu ne le sais pas encore. viens entrons. la devanture était entouré par des fleurs et dans la cour a l'intérieur, il y'avait des bancs qui on était construit en béton avec un modèle archaïque et faisait nuance aux deux balançoires et a un petit jardin avec des chaises et une table et il y'a même une cuisine d'été - et cette cuisine ? - shut gamine voyons le reste d'abord. Gamine mon œil ouais. A l'intérieur dès qu'on a ouvert la porte on est tombé sur une salle de séjour avec des canapés marron et une petite table basse au milieu. A gauche il y'avait une porte en verre et on apercevait un bureau. A droite on voyait une bibliothèque. Au fond, il y'avait la cuisine avec une superbe plan de travail de couleur marron. Au premier il y'avait 4 chambres, un bureau et deux salles de bain. Le balcon du premier donnait accès a un superbe jardin artificiel et un escalier qui donnait a une arrière-cour ou il y'avait une terrasse et une autre porte qui donnait sur la rue. - c'est la même que celle que j'habite à paris. - nan tu rigoles. -même le mobilier viens d'Italie comme ceux de chez moi. - on se croirait en France - tu es déjà allé en France ? - bah non - et tu compares? - chip - et c'est pour toi ma femme. Quand il a dit cela j'ai baissé les yeux encore une fois et je me suis pincée les lèvres. Il a relevé mon visage et a hésité un certain moment avant de poser délicatement ses lèvres sur les miennes. C'était une sensation divine, il avait les lèvres tellement moelleuses que j'ai répondu à ce b****r que j'avais moi-même redouté. Ce fameux b****r a duré juste quelque seconde puis je me suis détaché de lui gêné. Il essayait de comprendre ma réaction mais je ne laisse rien sortir. Pour sortir de ce silence inconfortable je lui dis : - heu tu sais je voulais te dire que je voudrais commencer les cours, il était temps pour moi. - les cours ? demanda t'il comme s'il ne savait pas ce qu'il voulait dire - oui les cours, l'université - heu d'accord j'avais oublié je comptais même te le dire je voudrais que tu viennes étudier en France avec moi. - en France ? - oui tu ne veux pas ? - heu je ne sais pas vraiment - réfléchis tant que tu veux et tu me diras ok ? J'ai un congé de 6 mois. - mais il ne sera pas tard de m'inscrire dans 6 mois ? - tu veux faire quoi comme étude ? - droit - une juriste wow je ferais attention. Tu sais quoi donne-moi une semaine et on en reparle. - comme tu veux. Après notre petite discussion on est reparti et moi dans ma tête il y avait toujours l'image de ce b****r, notre premier b****r. Je ne l'aimais pas je ne devais pas le laisser m'embrasser. Si je voulais qu'il divorce et qu'il me laisse partir je ne devais pas être si faible.
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