Chapitre 7

1620 Mots
Fatima est partie depuis juste 5 minutes et elle me manque déjà. On l'a raccompagné jusqu'à qu'elle trouve un taxi, elle devait rentrer à Sicap. Au retour j'étais dans ma chambre avec Soukeye puis tout à coup elle se leva pour sortir. - Soukeye tu vas ou ? - heu dehors ! - et tu me laisse toute seule ici ? - heu aissata moi je ne suis pas faite pour m'enfermer dans une chambre. Il me faut sortir, parler. Toi reste cloitrer la et tu verras si cela va changer quelques choses. Elle sortit et me laissa toute seule ne sachant pas quoi faire. Je me suis allongé alors sur le lit en attente d'une quelconque idée qui me feras sortir de cette ennuie. Ce jour-là je me suis couché en pleurant ne sachant pour qu'elle raison. Et voilà quand me réveillant Soukeye me dit qu'elle aussi doit partir parce que sa mère doit aller à Thiès et qu'elle doit préparer le déjeuner. Je la laisse partir sans broncher et qu'est-ce que cela va servir ? Toute la journée je ne suis pas sortis de la chambre et j'ai rien mangé, ce n'est pas comme si j'avais faim. Je me sentais vide seule. Je ne pensais plus a Boubacar, bah si mais pas comme avant. Maintenant c'est juste que je me sens étrangère dans cette maison. Dans la soirée l'un des jumeaux est venu dans ma chambre. - Aissata tu es toute seule ici wallah Soukeye te manque ? me demanda-t-il - bah possible mais c'est mon frère qui me manque. - et pourquoi donc ne vas-tu pas le voir hein ? A ce moment je me relève et je me dis wouais pourquoi je reste ici. - bah je ne sais pas je me le demande même. - tu sais ce qu'on va faire ? Habilles toi je t'emmène voir ton frère. - hein ? Tu es sérieux la ? - je reviens dans 10minutes j'espère que tu seras prête. Il partit et je me mis à chercher ce que je devrais porter, j'opte pour une robe droite bleu. Avant même les 10minutes j'étais prête. Il revient en me relookant avec de gros yeux. - quoi ? - tu es superbe. - lol merci on y va. Il conduisait lui-même la voiture. Et à cette heure y'avait de l'embouteillage donc on a fait une demi-heure avant d'arriver. C'est en courant que je suis entré dans la maison. Sans passer au salon, j'entre directe dans la chambre de Mustapha et j'ouvre la porte sans toquer, je toque jamais. Et le boom je la trouve avec une fille. Je referme vite fait en rigolant derrière la porte. 5 secondes plus tard apparut Mustapha. - mais m***e j'avais cru que c'était papa ou maman. - hahahhhahahahahaha arrête ish la prochainement fois ferme la porte chimmm, et c'est qui elle ? Une nouvelle encore ? - parle doucement idiote et que fais-tu là ? - je suis la parce que mon idiot de mon frère me manquait mais je vois que ce n'est pas son cas. - tu es sérieuse la tu me manque grave. - hum hum oyu sont les parents ? - sortis tous les deux. - ok je salut ta copine. Quand j'ai rouvert la porte, elle était assise sur le lit. - salut vous c'est comment moi c'est aissata la copine de ce c*n et il me trompe avec vous. Elle me regarde et se met à rigoler avec Mustapha. - quoi ? Dis-je irritais - je te connais tu es sa sœur, il me parle tout le temps de toi et m'a même montrer ta photo, répondis la fille - hein ? Je me retourne vers Mustapha qui se met à rigoler de plus belle. - fin j'y vais, méré nala dis-je à l'égard de la fille avant de sortir en rigolant aussi Qu'elle conne je suis ? J'avais laissé le frère d'Oumar dehors oh mon dieu. Il était dans le salon avec la bonne. -aye yaw excuse-moi dh -non ce n'est pas grave je comprends. Je lui présente Mustapha et sa copine puis une heure plus tard les parents ne sont pas revenu alors on est partit. Ce jour la contrairement aux autres, je me suis couchée apaisé le cœur libre. Les jours passaient dans le calme. Mes journées se déroulaient tranquillement, je ne faisais rien si ce n'est discuter avec soufiane, l'un des jumeaux. Il me tenait compagnie tout le temps ainsi je n'avais pas le temps de m'ennuyer. Il était adorable avec moi, toujours aux petits soins. A l'université les cours aurait dû commencer depuis une semaine mais rien. Donc mes journées je les passais à ne rien faire. Oumar m'appelait toutes les nuits .parfois j'essayais d'être aimable mais la plupart du temps j'étais moi-même, c'est-à-dire insupportable. La seule fois qu'on a discuté sérieusement, c'est quand on parlait de mes études et qu'il m'avait demandé de l'attendre et c'est ce que j'ai fait. Un mois passa et j'avais réussi à me familiariser avec la famille. Le matin en sortant du bain, je vis un homme assis sur le lit. - que vous êtes ici, fis-je à son égard - c'est ma chambre. Répondit-il - ha ok Oumar je vois. Quand je dis son prénom, il ouvrit grandement les yeux. - comment sais-tu que c'est moi ? -c'est une question ça ? Tu portes un manteau la d'où tu viens fait surement froid. Tu n'as pas eu le temps de l'enlever pourtant tu as eu le temps d'enlever les gants surement à cause des personnes que tu saluais et aussi j'ai déjà vu ta tronche. Il leva les yeux au ciel puis rigola. -tu raisonne bien. -maintenant permet moi de m'habiller. - vas-y, fit il et ne bougea d'un millimètre. Je pris des habits et je reparti dans la salle de bain. Quand je ressorti il était toujours assis et avait enlevé le manteau. Je me dirige vers la coiffeuse pour peigner mes cheveux. À travers le miroir, je le voyais suivre mes mouvements. J'étais en train d'appliquer du crème sur visage quand aissata toqua à la porte. - bonjour aissata, Oumar ma mère te demande de venir prendre le petit déjeuner. -d'accord ! Aissata tu viens ? me demanda-t-il Mais aissata sa sœur qui a répondu. - non elle le prend dans la chambre. Il fit un geste que je n'ai pas comprise avant de partir. Quand il partit beaucoup de questions me venaient à l'esprit. Maintenant qu'il est venu que vas t'il se passait ? Que vais-je faire ? Combien de temps vas-t-il rester ?et bien d'autres que je redoutais. Vers midi Soufiane est venu me voir. - tu fais quoi toute seule ici ? Y'a du monde en bas. -du monde ? Hein -oui pour voir mon frère. Ce n'est pas un peu tôt ? le gars n'est revenu que ce matin. En ce moment aissata est venu me dire de répondre a sa mère . Soufiane avait raison par le balcon je vis des gens en bas et dans le salon aussi. Khadija, ma belle-mère, était dans sa chambre avec Oumar, Souleymane, une dame que je connaissais pas et une jeune fille de mon age. Je me suis assise prés de Khadija. - c'est la femme d'Oumar, elle s'appelle Aissata. - bonjour aissata me dit la femme et la jeune fille c'est levée pour me donner la main. Ma belle-mère continue les présentations : - c'est la tante des enfants et sa fille fifi. la tante me posait des questions sur ma famille et sà fille elle me regardait bizarrement. Puis d'autres personnes sont venues alors je me suis esquivée. Dès que suis sortie, Oumar aussi est sorti et marché derrière moi. J'ai hâté le pas pour ensuite fermer la porte derrière moi. Je l'entendis faire des toc toc et a demandé que je l'ouvre. Après cinq minutes, j'ai fini par ouvrir la porte. Il me lance un scarface capable de me faire disparaitre. - pourquoi tu as fermé la porte ? - pour rester seule. Il rigola puis se mit à me fixer ? - quoi ? Lui die je - tu es toujours aussi belle. Je lui fixe en pinçant les lèvres puis je m'assis sur le pouf. - toi si bavarde tu ne réponds pas à un tu es belle -répondre a quoi ? tu n'as rien dit de new -hum je suppose alors que tu sais déjà que tu es sexy avec cette robe et que tu ne te tresse toujours pas . -pourquoi me tressé alors que j'ai de beau et long cheveux -tu as un traitement pour les gardaient en bonne santé . - du karité répondis je - quoi ? - lou hew (qui y'a-t-il ) -j'aime pas Ha il n'aime pas ok. On verra ! Toute la journée c'était des présentations futules ish. Vers 23h j'étais dans ma chambre quand Oumar fit irruption avec des valises. je le regarde les rangés puis se coucher sur le lit. - tu fais quoi ? -on fait quoi sur le lit ? -c'est à moi que tu le demande ? - je dors et toi ? Sans répondre, je me suis dirigé vers la coiffeuse et j'ai pris le pot karité . j'ai mis une quantité énorme sur mes cheveux et je me suis couché. Furtivement il a levé la tête pour me regarder. - ça sent. ... -bah le karité je te l'avais dit non ? - ok Il se recoucha mais cinq minutes plus tard, il se leva et sorti de la chambre en claquant la porte. Il ruminait mais bientôt c'est a moi d'aller laver mes cheveux car je ne pouvais plus respirer.
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