Chapitre 6

2787 Mots
Je n'avais plus aucun contrôle sur mes membres. Les gens parlaient autour de moi mais cela ne me faisait aucun faisait. j'entendais un sorte de bourdonnement et mes pieds incapables de faire un pas. j'ai vu mon frère m'attirer sans que je puisse réagir puis il ma pris dans ses bras. j'étais dans ma chambre et bizarrement je ne pleurais pas et je ne parlais pas non plus. Aucune sentiment ne pouvait être lu sur mon visage sauf une totale indifférence a ce qui ce passait devant moi. ma mère entre dans ma chambre et s'assit sur le lit. Elle me regarde un instant avant de parler. - je suis désolé mais je fais ça pour ton bien et après tu vas me remercier. Ce soir tu vas aller chez ta belle mère , pas besoin de le dire a qui que ce soit juste a soukeye si tu veux. Ce sont des gens bien tu verras et ils t'aiment bien.... Elle faisait un monologue et partit sans que j'eus ouverts la bouche. Parler a ce moment me répugnaiy. Dés qu'elle sortit mon père entra a son tour cela va devenir un rituel on dirait. - ta mère a dit que tu as acceptée de partir ce soir . es ce vrai? Comme tout a l'heure avec ma mère, je reste muette devant lui. Son regard était insistant et voulait une réponse alors il réitéra. Moi sans même réfléchir je répondis d'un trait. - OUI Ma réponse le fit sursauter, je ne sais pas si c'est le ton que j'ai employer ou l'affirmation mais il était surpris et moi aussi d'ailleurs. - tu es vraiment sûre aissata ? tu veux partir vraiment? - oui il me parla longtemps avant de sortir. Une heure plus tard je sentis un remue ménage en bas et des vois féminines qui riaient. j'ai su que c'était mon sort que l'on préparé. Aujourd'hui je ne vais pas dormir sur mon lit aujourd'hui et tout les jours a venir. l'une des mes cousines entre dans ma chambre le visage souriant et se jette sur moi. - hi tu vas partir ce soir? - oui Fatima - mets y un peu d'enthousiasme ish c'est moi qui t'accompagne. enthousiasme? si tu savais trésor tu n'allais pas dire cela. - ma mère choisis la pire des cousines chim. - ce n'est pas de ma faute si ta mère m'adore. A part Soukeye et Mustapha, Fatima est la seule avec qui je peut etre moi même . c est la cousine que je préfère. les autres trop cancan comme le dis mon frère. Soukeye est venu ensuite .Elle avait l'air triste et moi non .En faite moi j'avais l'air de rien. Ma mère a dit a fatima de ranger mes valises et elle faisait des blagues sur mes vêtements comme quoi je ne vais pas les portait une fois marier , n'importe quoi. Vers 00 h l'oncle d'Oumar est venu a la maison pour apparemment me prendre. C'est sur que c'est l'oeuvre de ma mere. J'envoie alors Soukeye pour qu'elle aille la chercher. - Maman je pars labas ne veut pas dire que j'accepte de faire ce rituel la. Personne ne va toucher a mes cheveux et pas de cérémonies. Elle marmonna quelque chose avant de repartir. J'étais déjà habillé et assis sur mon lit , je pris mon téléphone pour appeler Bouba . Sa réponse pouvait tout changer que j'annule de mon départ et tout et rien boite vocal. A ce moment on frappa a la porte. - entrez Et je vis mon père, Mustafa, le père de Kadia et de soukeye, mes cousines. Ils se sont installés sur les poufs et le lit. Mon père est le premier a prendre parole. - ma fille aujourd'hui tu vas quitter cette maison qui t'a vu naître. Sache que cette maison sera toujours tienne mais j'espère juste que tu vas pas y revenir de sitôt. Tout en l'écoutant mes larmes commence à couler toute seule sans que je puise les contrôlaient. La seule pensée de quitter ma maison , mon père, mon frère , ma chambre, créait au fond de ma gorge une boule qui m'empêchait de parler. Mais m***e pourquoi j'ai approuvée, pourquoi j'ai laissée ma mère choisir à ma place? Je suis exténuée par tant d'émotion et je n'en pouvais plus de les écoutais parler l'un après l'autre. Mon frère était a mes côtés et séchait mes larmes. C'est lui que je vais regretter le plus. Depuis toute jeune, il a su prendre soin de moi et m'apporter son soutient sur toute les choses qui ont pu arriver dans ma vie. C'est vrai qu'un jour j'allais certainement les quitter mais pas comme ça en tout cas. Quand ils ont finis, ils sont tout sortis sauf mon père et Mustafa. Mon père me serra fort dans ses bras. - sois forte , murmura-t'il Je lui renvoi , un sourire faible puis on me dit qu'il était temps d'y aller. Tout au long de la sortie, Mustafa me serrait très fort la main et je remarque des larmes discrets. - ne pleure pas Mustafa s'il te plait. Il me caressa la paume de la main. Devant la porte, il y'avait une allemande garait et je remarque que Fatima et soukeye étaient dedans. Je pris place et mon père se mît a faire des prières, puis la voiture démarra. Soukeye et Fatima discutaient et je j'entendais même pas ce dont elles parlaient. Je regardais dehors sans pour autant voir quoi que ce soit. J'étais comme dans un état de transe dont suis sortis quand la portière a été ouverte. Un peu étourdie, je sortie de la voiture et devant moi se trouvait des personnes que je n'avais jamais vu. Quand mes yeux se sont habitués a l'obscurité, j'ai reconnue Aissata, celle qui était venu me voir ce matin et sa mère. La plupart me regardait telle une bête de foire. Vu que j'étais pas du genre a être intimider je les fixais tous. Une fois entrer dans la maison, je l'avais reconnue, c'était la même , sauf qu'elle était devenue plus belle. La mère m'a dirigé vers une chambre au premier. J'entendis soukeye émettre des "waouw" pour je ne sais qu'elle motif. Dix minutes après mon arrivée, mon téléphone sonne et c'était Oumar. Je raccroche et je mets le phone dans le sac. Les deux folles avaient suivis mon manège. - c'est qui? Me questionna soukeye - de quoi je me mêle petite curieuse. - oho dis nous qui c'était . Cette fois c'était Fatima. Qui peut me rappeler pourquoi j'avais acceptée de venir avec elles? - ok ok c'était Oumar. Elles firent une figure surpris. - ton mari? Ah c'est chaud - rappelle moi ce qui est chaud ici soukeye ? Maintenant fermer vos gnoufs vous me fatiguer. Elle éclatèrent de rire et a ce moment la dame entra. - tout va bien mes chéries? - oui ça va! - il fait tard non. Elles vont passer la nuit avec toi? Sinon y'a des chambres de libres ici. - non elles vont dormir avec moi. - d'accord. Elle nous donna des draps puis partis. Fatima s'occupa de préparer le lit et j'entre dans la salle de bain pour me changer. Une fois au lit, j'arrivais pas a dormir alors je pris. un drap et je me suis couché à même le sol. Et c'est ainsi que j'ai pu m'assoupir . Il était 8h quand j'entendis quelqu'un toquait a la porte. J'étais endormis et j'avais la flemme de me lever alors je lui laisse taper. Non mais c'est quoi cette manie de réveiller les gens a cette heure. Savoir vivre zéro . il avait arrêté De taper a la porte. Et quand je pense me replonger dans le sommeil il ou elle recommença de plus belle et encore une fois je fis la sourde. C'est Fatima qui c'est levée pour ouvrir la porte. pourtant j'ai fais signe a cette idiote de ne pas ouvrir . quand elle a ouvert, c'était ma belle mère et bizarrement je ne connais pas son nom. Rires! - vous êtes réveillés ? Demanda t-elle a fatima. Question insensée elle nous réveille et nous demande si on est réveillé, mon œil ouais . - oui ! Fatima lui répondis brièvement. - alors venez prendre le petit déjeuner avec nous . - d'accord je vais les réveiller. Quand elle partit , fatima réveilla soukeye qui se lève sans broncher puis elle s'avance vers moi . - Aissata réveille toi. Et pourquoi tu as passé la nuit ici. - lâche moi un peu, je dors pas a cause de vous merci. Et j'ai dormis ici parce que vous avez prise toute ma place . - houla crache ton venin. Ta belle mère te dis de venir prendre le petit déjeuner. - petit déjeuner a cette heure Fatima ? Non merci je dors moi. - aller Aissata, insista fatima. -mais il est juste 8h bon sang, allez y toi et soukeye moi je dors . Je me suis levé et j'ai repris ma place sur le lit et je me suis couchée sur le ventre pour ne pas entendre leur bruit. Dix minutes plus tard j'entends plus de bruit dans la chambre pour mon plus grand bien. J'avais mal partout et j'avais besoin de me reposer. C'était pas gagner, voilà que mon téléphone sonne. Mais ils se sont tous donné le mot pour me réveiller ou quoi ? J'ai décroché sans même voir le numéro. Conversation téléphonique Moi " allô " Inconnu ," bonjour princesse" J'avais pas reconnue la voix alors j'ai regardé et devinez, c'était Oumar . Moi " pas de ça entre nous OK qu'est ce que tu veux ?" Oumar " bien réveillé ? " Moi " apparemment oui" Oumar " et a la maison , tu t'y plait? " Moi " je préfère ma maison tu vois?" Je l'entendis rire et je raccroche. 2 minutes plus tard, je reçois un texto. SMS " pourquoi es tu sur la défensive ? Je suis au boulot je t'appelle plus tard " Normalement quand quelqu'un te raccroche au nez tu ne devrais pas le rappeler. Non tu devais être fâcher irriter pour un certain moment au moins. Mais celui la une vrai tête de mule . Vu que personne ne voulait me laisser dormir je me suis levée ET j'ai pris une douche froide. J'en avais besoin . je m'habille soft comme toujours , short et un haut je me peigne les cheveux et à ce moment je remarque que la chambre était magnifique . j'étais la depuis hier et c'est maintenant que je vois tout ceci. Je prends place devant la coiffeuse qui est gigantesque . je remarque des cernes autour de mes yeux alors je pris de la crème de soin dans mon sac pour l'y appliqué. J'étais toujours devant le miroir quand Aissata la soeur d'oumar est entrée. - ah tu es réveillée? Tu viens pas manger ? " me demanda t- elle - je préfère manger ici si cela ne dérange pas votre mère. - non je te l'amène ici. Elle est revenue deux minutes plus tard avec un plateau. Elle pose et ressort. Primo je ne mange pas de beurre et je ne bois pas du café. Pourquoi ne me font ils pas un petit dej normale avec des oeufs brouillés et tout le tra la la qui va avec . je prépare juste du lait que je bois et je laisse intact le pain. De toute façon j'ai pas envie de manger . Je me demande ce que font les autres idiotes là. Je prend mon téléphone et j'envoie un sms à soukeye mais ça sonne dans la chambre. Je décide alors d'en envoyer a Fatima pour lui dire de venir et elle vînt après un petit moment . - mais qu'est ce que vous faisiez ? - on.... Elle n'a pas terminer sa phrase et se met a me regarder. - oui pourquoi me devisage tu ? Demandais je a fatima. - tu as vu ce que tu porte.? - vu que je l'ai porté j'ai du forcément voir. - voyons tu es chez ta belle mère pas chez ta mère , change toi. - j'ai dis non arrête de me casser les oreilles . - j'arrêterai quand tu te changera aissata stp toi aussi. - OK OK Je me change et je porte une robe bleu décolletée. Elle me regarde . - quoi ? Cette fois je ne vais pas me changer Elle se laisse choir sur le lit et leva les yeux au ciel. - d'accord assis toi on discute...... cette fatima, elle se prenais pour une vieille et elle n'a que 22ans mon œil wouais. je me suis assise au prés d'elle en soupirant et en roulant les yeux. - arrête ça mal élevée - arrêter quoi? dis ce que tu as a dire tima - ok j'y vais. je voulais te dire que moi je rentre ce soir parce-que je dois travailler demain. tu n'es plus une gamine et il faut que tu te mettes dans la tete que tu n'es plus une petite fille. te voila mariée donc change ton comportement de pourrie gâtée la. ta belle famille t'aime et cela saute aux yeux donc fais tout pour leur vouer du respect eux et a ton mari louy ndéyam mou lay wo tu réponds pas? yébaté (irrespectueuse ) tu as acceptée alors assumes. sors toi boubacar de la tete et assumes ton ménage. Quand elle a prononcé le nom de Boubacar, mes yeux piquaient parce que j'avais les larmes aux ras bord. je ne pouvais pas empêcher de penser a lui, elle le sait très bien. elle était témoin de notre relation, de tout ce que j'ai vécu avec lui jusqu'à maintenant. quand elle me vit pleurer elle s'approcha de plus prés - hey je ne t'ai pas dit cela pourquoi tu pleures d. tu es ma sœur je te conseille , tu sais que mariage dou ay foo ( c'est pas un jeu) , tu as décidée de venir ici donc c'est parce que tu as acceptée le fait d'Être mariée avec oumar. ce n'est jamais facile mais sa ira. Aucune personne n'est irremplaçable aissata tu vas juste t'y faire et essayer d'aimer ton mari. ces choses là ne viennent pas du tic au tac mais ça peut venir avec le temps. - bo parré gua wahh ma ( si tu as finis tu me dis ) et je pleurais même pas mo. ok sérieux je me demande pourquoi je suis la mais en une partie je l'ai fait pour ma mère et Boubacar qui me dit de ne plus l'appeler , plus le voir donc je ne savais pas quoi faire , je n'ai même pas réfléchis et voila je suis la maintenant . mais m***e pourquoi tu m'as pas empêcher de venir toi et soukeye. juste a ce moment soukeye fit irruption. -vous parliez de moi hein. - KO yeb yaw ? lui dit fatima. je parlais avec cette folle je vais rentrer ce soir. c'est a toi de prendre soin d'elle vu qu'elle ne peut pas le faire elle même. - faut pas t'en faire fatima di na ko réglé ( je vais la réglé) . - je te fais confiance surtout l'habillement, elle dois changer d'habillement parce que des crop top des jupes tailles hautes ce n'est plus pour elle ces genres choses. - oho Fatima loula ssi ( ça ne te concerne pas) - c'est bien. j'étais entrain de répondre quand entre ma belle mère. - vous êtes la? pourquoi ne venez vous pas dehors. Cette peste ne m'a même pas laisser le temps de répondre . - d'accord tata khadija gna gna gna tate khadija chim. Et en passant elle s'appelle khadija ok. je ne voulais pas sortir mais voir Fatima me lançait ses scarfaces, j'ai préférée sortir. Dehors, il y'avait Aissata , l'autre aissata pas moi , il y'avait une autre fille plus jeunes que moi et deux jeune hommes plus âgés que moi et qui sont apparemment des jumeaux. Je leur lance un Salam froid qu'ils répondirent chaleureusement . ce qui m'a fait pouffé de rire mais discrètement. La fille s'appelait Rama et les deux jeunes hommes l'un Souleymane , l'autre Soufiane. tout le monde discutait avec tout le monde, sauf moi. je m'ennuyais a mourir avec cette famille la. Soukeye et Fatima se sont bien assimilés a la foule on dirait. ne Sachant pas quoi faire j'ai pris mon téléphone pour me connecter sur whatssap. j'ai vu le numéro de Boubacar qui était en ligne et j'ai écris un texte mais je me suis résignée.
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