Ma fille n’avait pas supporté de me voir recevoir ce tas d’injure. Elle s’était toujours sentie coupable de ma Stérilité car j’avais perdu mon utérus en la mettant au monde. C’était ça ou je la perdais elle. Après avoir mis le repas au feu, j’allai la retrouver dans sa chambre. Elle avait déjà tellement pleuré qu’il ne lui restait plus beaucoup de larme.
Moi : tu connais déjà combien cette femme peut dire de méchanceté, pourquoi tu pleures ?
Anita : tout ça c’est à cause de moi maman. Si tu n’avais pas forcé pour m’accouché, tes parents ne t’auraient pas abandonné et tu ne serais pas devenu stérile. C’est à cause de moi.
Moi : rien n’est à cause de toi ma chérie. C’est Dieu qui sait comment et pourquoi il fait ses choses. Tu ne vas pas te mettre à pleurer à cause de ça. Ne pleure plus, elle n’a que deux semaines et ensuite elle part.
Regardez dans quel état cette sorcière mettait ma fille. Je devais encore digérer au moins jusqu'à ce que mon mari rentre du travail. J'allai regarder l'évolution de la cuisson tandis que Maria regardait la télévision. J'étais tellement en colère que je pouvais arrêter le conteur rien que pour qu'elle ne visionne plus mais par la grâce de Dieu je n'avais pas son noir cœur. Le repas était enfin prêt, j'enlevai la part de monsieur et servi les autres. Je mangeais toujours avec mon mari, bien qu'ayant gouté plus d'une dizaine de fois pendant la cuisine. Ma belle-mère n'avait trouvé aucun inconvénient à la nourriture.
Le soir arriva et monsieur rentra à la maison. Sa mère devint docile, elle m'envoya même m'acheter de quoi boire. Heureusement que Serges connaissait très bien le tempérament de sa mère. Il savait que tout ça n'était que de la comédie. Le repas fut servi, je n'avais pas encore goûté. À la première cuillère, mon mari fit une pause. Ça avait du mal à passer.
Moi : qu'est-ce qu'il y'a chéri?
Serges : goûtes toi-même pardon
Ce que je fis. Il y'avait plus de sel que ce que j'avais mis dans tout le repas. Je n'y comprenais absolument rien.
Moi : mais... Ce n’est pas moi qui ai mis autant de sel dans le repas
Serges : en tout cas je n'ai plus faim. Je suis tellement fatigué que je ne peux pas supporter une dispute.
Moi : je t'assure chérie... Tout à l'heure le repas n'avait pas ce goût
Ma belle-mère venait de me faire ça dure. Empoisonner notre repas de sel, c'était un coup inoubliable. Mon mari se doutait bien que ça puisse être elle mais il ne pouvait pas accuser sa mère comme ça. Il alla se coucher sans manger. Je ne pouvais pas le laisser comme ça alors j'allai faire autre chose pour lui. J'avais la chance d'avoir le frigo toujours plein. Je ne voulais pas qu'il dorme avec cette humeur.
Une fois son repas prêt, je le retrouvai dans la chambre. J'avais peur que le simple regard de sa mère empoisonne ce nouveau plat. Il était couché et faisait semblant de dormir.
Moi : vient manger chéri, j'ai fait un autre plat.
Serges : s'il est plein de sel alors bonne nuit
Moi : non chéri, ta mère n'a pas eu le temps de s'en approcher.
Serges : s'il te plait, passe sur ça comme si rien ne s'était passé. Ne cherche pas les problèmes.
Moi : que je ne cherche pas quoi sur les problèmes? Tu connais la sale journée que j'ai passée? Elle m'a traité de tous les noms et franchement je ne peux plus supporter ça. Je suis stérile et je le sais mais qu'elle ne me chante pas ça sur tous les toits.
Serges : werrr ma chérie, viens alors me faire manger. Si tu te fâches comme ça moi je vais avoir l'appétit comment?
Pour m'amadouer il accepta de manger. Il savait faire remonter mes larmes et me redonner le sourire.
Serges : si je n'étais pas fatigué comme ça, je devais te manger après ce repas.
Moi : je n'en ai même pas envie
Serges : hé bien c'est ce qu'on va voir.
Il voyait toujours la tristesse que sa mère avait laissée dans mes yeux. Je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir toutes ces choses. Qu'elle me traite de fainéante pouvait encore passer mais de stérile et ceux devant ma fille, ça faisait mal.
Serges : si tu continu à faire cette tête, je vais te laisser avec ta nourriture. Tu sais très bien que ma mère a un fort tempérament et ceux depuis toujours. Tu ne peux pas continuer à te morfondre à chaque fois qu'elle va dire quelque chose.
Moi : tu ne peux pas me comprendre, le fait de me faire insulter parce que je ne peux pas te donner d'enfant est pire que tout.
Serges : je t'ai accepté comme ça. Il n'y a pas un jour où je t'ai reproché ça. Nous nous aimons et nous avons déjà une fille. Même si elle n'est pas fille biologique, je l'aime beaucoup.
Moi : je me demande souvent quel ange t'a mis sur ma route
Serges : l'ange de l'amour.
Moi : mange vite chéri, j'ai envie de te dévorer.
Serges : non attends à quatre heure. Je ne veux pas finir me forces sans m'être reposé.
Mon homme était deux fois plus fatigué que d'habitude. Le temps de débarrasser et de sortir de la chambre, il s'était déjà endormi. En allant laisser les assiettes à cuisine, je me rendis compte que ma belle-mère était encore au séjour. Elle s'était endormie là. Je savais que la réveiller était une nouvelle source de problème alors j'allai chercher Anita pour le faire.
Anita : Grand-mère, part dormir. Il n'y a plus personne au salon
Dès qu'elle alla dans sa chambre, je pus enfin mettre ma série télévisée. Malheureusement pour moi, le bruit de la télé la réveilla. Elle revint nous rejoindre au salon.
Maria : même la télé que mon fils a acheté, vous me chassé pour rester voir. Je suis là pian...
Anita : on ne t'a pas chassé. Tu t'es endormi sur le canapé
Maria : maintenant je suis là et je veux voir la chaine que je voyais tout à l'heure.
Les disputes avaient commencées. Mon mari qui avait besoin de repos dut venir nous calmer.
Serges : je ne peux pas dormir en paix dans ma propre maison? Ça devient seulement quoi?
Maria : ce n'est pas ta fainéante de femme-là?
Serges : innocente, on part dormir.
Moi : ta mère m'insulte et toi tu ne dis rien...
Serges : pardon chérie, allons-nous coucher. Anita, va aussi dormir, laissez-lui la télé et tout le salon. Je suis fatigué.
Toute furieuse, j'allai me coucher. Un mari qui ne pouvait pas défendre contre sa mère c'était la cerise sur le gâteau. Il ne gérait pas mon humeur à cause de sa fatigue. À peine au lit, il ronflait déjà. Je ravalai les quelques gouttes de larmes qui avaient débordés avant de m'endormir également.
À une heure tardive de la nuit, je sentis comme quelque chose me parcourir le corps. Ses mains ou ses lèvres, dans tous les cas ça me faisait plaisir mais j'étais encore fâché.
Moi : j'ai sommeil Serges donc...
Serges : qui t'a empêché de dormir?
Moi : c'est toi, ne me touche plus. Tu as dit que tu étais fatigué donc il faut dormir. Moi-même je suis fatigué
Serges : et tu écartes alors tes jambes pourquoi?
Moi : je te dis que je ne veux pas
Il me tira brusquement et je me retrouvai assise sur lui, ou plutôt sur un fer en pleine chaleur. Je sentais tout mon corps s'affaiblir. Il inclina juste mon dessous pour frayer le chemin. Les mains jointes sur mes fesses, il me faisait monter et descendre jusqu'à ce que je prenne la relève.
Serges : n'est-ce pas tu ne voulais pas?
Moi : orrr ne ma coupe pas l'appétit
On se mit à faire des choses brutales et sauvages. J'étais obligé d'avaler mes cris pour éviter de mettre les autres mal à l'aise. Il y allait tellement vite que je ne pus m'empêcher de me déchainer. Il dut mettre sa main sur ma bouche pour éviter que je ne réveille toute la maison.
Serges : diminue le son madame, tu veux que le quartier sache qu'on s'est réveillé?
Comment diminuer le son quand je me sens dans un autre monde avec celui que mon cœur a choisi?
Moi : diminue aussi la vitesse nor
Serges : mieux tu réveilles tout le pays une fois
Après ce plaisir unique de quatre heures du matin, j'étais capable d'encaisser toutes les injures de ma belle-mère. En allant chauffer l'eau de monsieur, je tombai né à né avec Maria qui faisait son sport du matin. Mon sourire l'agaçait et ça me faisait plaisir.
Moi : bonjour belle maman
Maria : tsuipppp... N'est pas tu as fait la seule chose que tu sais faire la nuit? En plus ça ne rapporte même rien donc tu ne peux pas en rire.
Moi : au moins moi je le fais encore. Ça fait combien de temps que tu es là comme ça?
Et un but... Je venais d'en mettre plein le panier.
Maria : tu sais même à qui tu parles? Tu es folle? Laisse-moi te dire que je vais tout faire pour te faire sortir de la maison ci. Idiote comme ça, femme stérile.
Serges : écoute-moi très bien maman, si tu es venu chez moi insulter ma femme et la rabaisser à chaque fois que tu le veux, sache qu'on ne va pas continuer comme ça. Je suis prêt à venir au village te chercher chaque matin pour t'amener à l'hôpital. Donc si tu continus, je vais t''accompagner au village.
Maria : héhéhéhé... Voici les effets du charme. La femme-là a attaché mon fils. C'est à moi que tu parles comme ça Serges? À cause de cette chose que te sert de femme tu me parles comme tu veux? Je vais sauf que mourir le tour ci. Tuez-moi une fois.
Je voyais à quel point le comportement de cette femme affectait mon mari. Il aimait sa mère plus que tout et le fait de l'entendre se souhaiter la mort était pour lui insupportable. La bonne humeur que lui avait procurée le plaisir du matin s'en alla.
J'allai lui laisser son eau à la douche, il était très matinale pour le travail. Sachant son amour pour le plaisir charnel, j'avais espoir de lui redonner le sourire en allant le rejoindre sous la douche. Bon, il fallait d'abord qu'il accepte de m'ouvrir.
Serges : tu veux quoi? Je n'ai pas encore fini de me laver
Moi : j'ai laissé quelque chose sur le lavabo, je dois récupérer
Serges : je ne vois rien
Moi : werrr, laisse-moi entrer chérie, je sens bien que tu vas mal à cause de ce que ta mère a dit.
Il m'ouvrit enfin. Mon petit cœur avait le visage tout froissé. Je me demandais comment un homme avec un cœur aussi bon comme le sien avait fait pour sortir du ventre d'une telle femme.
Moi : hier soir encore tu me demandais d'encaisser tout ce qui pouvaient venir de ta mère mais là c'est à moi de te retourner ces mots. Tu sais qu'elle dramatise sur tout et pour rien.
Serges : tu sais à quel point je tiens à elle. Si elle partait, j'en mourrais. Ça c'est certain.
Moi : elle a encore beaucoup à faire sur cette terre avant de partir. Ne te met pas dans de tels états.
Serges : c'est pour me consoler que tu viens me trouver sous la douche en serviette sans rien en dessous?
Moi : tu as fait comment pour savoir qu'il n'y a rien en dessous?
Serges : on se lave alors ou on se regarde?
Ce fut une douche magique dans les bras d'un homme magique. On passa une heure de temps et plus à prendre cette douche. Comment pouvait-on savoir que Maria voulait aller aux toilettes? En sortant, elle était placée là comme un fantôme.
Serges : maman ne me dit pas que tu nous espionne maintenant
Maria : si ta femme pouvais crier comme une chèvre comme ça jusqu'à me donner des petits enfants. Tsuipppp... Laissez-moi passer.
Moi : moi au moins je crie encore
#A_suivre…