Elle s’interrompit encore, en suffoquant un peu. Ses doigts glissaient sur le visage de Madel. Les lèvres brûlantes de la jeune fille s’y appuyèrent, en un lent b****r. – ... Quand ta pauvre maman est morte, ton père t’a laissée à nous. Lors de ce triste mariage, il nous écrivit que, pour compenser la peine qu’il savait nous faire ainsi, il s’engageait à nous abandonner entièrement ton éducation, sans jamais chercher à te voir. Il a tenu parole. Mais cependant, nous craignions toujours... Et nous avions recommandé à Vital de ne jamais parler de toi, de ta gentillesse, de tes qualités charmantes. S’il avait voulu t’avoir, ne fût-ce qu’un mois dans l’année... un mois dans ce milieu, Madel, toi que nous entourions de tant de soins pour éviter toute ombre sur ta petite âme blanche ! Des brai


