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L'Heritier

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Adama Wane, jeune ingénieur et Président de l'entreprise familiale Wane Construction a tout pour être heureux. Son entreprise est en pleine expansion et il file le parfait amour avec sa femme Salimata. Son bonheur aurait était absolu, si ce n'ait le fait qu'il subit constamment la pression de son grand père Mamadou pour enfin lui donner des petits enfants.

En effet Adama marié à Salimata depuis plus de cinq ans n'a toujours pas pu avoir d'enfant. Égal à lui-même n'a que faire des reproches de sa famille. Il est heureux avec sa femme et ne laissera personne interférer dans ses affaires.

Malheureusement, un jour son grand père Mamadou décède subitement et bouleverse ainsi la stabilité familiale. Mamadou laisse derrière lui un testament qui prend toute la famille au dépourvue. En effet parmi les parts stipulées dans le contrat, le grand-père décide de ne léguer sa fortune et son entreprise à Adama que si ce dernier se remarie et a un enfant d'ici deux ans.

Adama très en colère n'a que faire des dernières volontés de son grand père . Mais cette fois ci, la pression de la situation et le fait de devoir perdre l'entreprise ont finalement raison de lui. Il se décide finalement par accepter de prendre en secondes noce Amina Diallo, dont le grand-père est un ami de longue date de sa famille.

Sa beauté et sa douceur ne font pas encore le poids par rapport au comportement d'Adama et aux magouilles de Salimata. Ne comptant pas baisser les bras, Amina décide de ne pas se laisser faire. Elle se battra pour être acceptée par son mari. Apres tout ne dit-on pas que les deuxièmes femmes sont supposées être l'amies de leurs maris ?

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Chapitre 1
« La folie, c'est de refaire la même chose et d'en attendre un résultat différent. » Albert Einstein Adama entra à pas précipiter dans la maison. Vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise grise, il ressemblait à ses hommes d'affaires dont on avait l'impression , que le poids des responsabilités allait leur tomber sur les épaules à force d'avoir l'air tout le temps sérieux. Tout-juste revenu d'Italie, il essayait tant bien que mal de lutter contre l'effet du décalage horaire. Il avait reçu un appel de son grand-père, ce dernier voulait lui parler le plus tôt possible. Il salua le gardien et traversa l'allée. Une fois à l'intérieur, il  entra directement dans le salon de séjour principal. Il y trouva sa grand-mère Yaye (Maman) Racky et Coumba sa petite sœur assises au milieu du salon. Les deux femmes étaient en train de discutées et triées du riz en même temps. Leurs visages s'illuminèrent directement. Coumba se leva et se jeta sur lui. -Adama ! S'exclama-t-elle. Je te cherchais justement et elle s'agrippa à son bras. Comment c'est passé ton voyage ? -Très bien ! Un peu court mais très enrichissant. Il la serra dans ses bras. -Tu me cherchais ? Il l'interrogea du regard. -Oui, acquiesça t-elle. Il faut que je te parle de quelque chose.  -Bien sûr, mais laisse-moi d'abord saluer Yaye et parler à Baba lui répondit-il. Ensuite, je passerais te voir.  -D'accord, fait moi signe avant de partir. Tu es tout le temps si occupé. On te voit à peine lui reprocha-t-elle. Je serais dans ma chambre si tu finis. Il s'abaissa pour saluer sa grand-mère. -Comment ça va Yaye ?   -Je vais bien. Comment vas tu mon fils ? Coumba a raison, on te voit à peine maintenant. Et Sally ? -Je vais bien Al Hamdoulillah (Dieu merci) . Elle se porte bien aussi. C'est le boulot qui me prend tout mon temps, c'est pour cela. Il fixa alors sa sœur. -Dit moi Yaye, ajouta-t-il. Le riz que tu tries, j'espère que ce n'est pas Coumba qui compte le préparer ?   Coumba  fit mine de se fâcher. -Adama , tu es le seul qui pense que je ne sais pas préparer. Demande à Yaye, elle te confirmera mon talent.  Il ne paraissait pas du tout convaincu. -Moi qui pensais rester pour le repas, j'ai changé d'avis. Yaye, je t'avais pourtant dit de me prévenir quand c'est Coumba qui est en cuisine. J'ai encore des souvenirs de ses anciens plats. Il ébaucha un sourire. -Mais Adama, répondit Coumba. Cela c'est-il y'a longtemps, maintenant diek là (Femme mature et prête au mariage)! Je me suis beaucoup améliorée depuis lors. Je suis appelée à me marier un jour, donc il était nécessaire que je fasse des efforts. Elle lui tira la langue.  -En parlant de mari, il est peut-être temps que tu en trouves un. Sinon, je serais obligé de te chercher un de nos cousins du village. N'est-ce pas Yaye ? Adama adorait provoquer Coumba. La voir se mettre dans tous ses états quand il l'a taquiné l'amuser à chaque fois. Il était cependant  très protecteur envers sa sœur.Il ne mesurait son amour pour elle chez aucune autre personne.  Yaye se mit à rigoler. Coumba sortit et les laissa seul. Il s'assit alors posément à côté d'elle. Il observa sa grand-mère du coin de l'œil. Yaye Racky était le pilier de la famille. Elle gardait toujours le sourire malgré toutes les épreuves qu'elle avait subi. Mère de deux garçons. Elle avait voué toute sa vie à l'éducation de ses enfants et petits-enfants. Elle avait perdu son fils Karim, père d'Adama et Coumba il y'a longtemps et malgré la douleur, elle s'en était toujours remise au bon Dieu.  Adama était l'ainé de Karim Wane qui était décédé dans un accident de voiture en même temps que son épouse. Il s'était alors retrouvé orphelin à l'âge de cinq ans et Coumba n'avait à cette époque que deux ans. Les séquelles de cette tragédie restaient encore présentes et ancrer dans les souvenirs d'Adama. De cet accident, il en gardait une cicatrice sur le visage au niveau du sourcil.  -Où se trouve Baba ? Surement en train de faire son chapelet ?  Yaye Racky hocha la tête. -Oui comme à son habitude. Il est au salon en haut. Adama pensif lui dit. -Baba se fait vieux maintenant, il adore la solitude. S'il ne fait pas attention ses petits-fils vont lui voler sa femme.  -Qui voudrait d'une vieille comme moi ? Adama ne m'amène pas de problèmes. Laisse-moi garder mon vieux. -Tu as surement raison. Dit-il en rigolant. Je m'en vais en haut. À plus tard. Il l'embrassa et sortit de la pièce.   Adama se moquait de son grand-père mais dans le fond ils étaient pareils. Tous les deux étaient têtus et fiers. Ils se ressemblaient aussi beaucoup physiquement. Grand de taille, bien bâti et musclé Adama était la copie de Baba à son âge. Il émanait de lui un charme et une virilité naturelle. Les traits de son visage étaient doux et réguliers. Il avait ce regard indéchiffrable et perçant à la fois. Adama ou qu'il se trouvait ne laissait jamais personne indifférent. Arrivé devant la porte de la chambre, Adama frappa et trouva son grand-père assis sur le tapis, le dos collé au rebord du lit et comme à son habitude un chapelet à la main.  Il entra et s'assit en face de lui. Ce dernier le salua de la tête et prit le temps de finir le tour de son chapelet. Il récita quelque chose en douce et posa enfin son chapelet.  - Comment vas-tu Adama ? -Bien, Baba et toi ?  -Ca va Al Hamdoulillah. Merci d'être venu aussi vite que possible. Je voulais que l'on parle un peu. Et le travail ? -Je viens tout juste de rentrer d'Italie. Beaucoup de boulots en perspectives mais à part cela tout va bien. Il nous reste à peu près deux chantiers à finir avant d'aller s'attaquer à celui du port. -C'est bien mon fils. Baba qui avait toujours était direct ne s'attarda pas plus longtemps.  -Mon fils! Comme je te l'ai déjà dit, il ne me reste plus beaucoup de temps ici. Parmi tous mes petits-fils, tu es celui en qui je fais le plus confiance et dont je suis le plus proche et c'est bien pour cela que je t'ai confié les rênes de l'entreprise. Il m'est arrivé de t'en parler mais jusqu'à présent tu as toujours évité le sujet. Apres un court silence, il ajouta. -Adama, lui dit-il et le regardant droit dans les yeux. Il est temps que tu m'écoutes et que l'on parle de ta descendance. Adama crispa automatiquement son visage. Il savait où son grand-père voulait en venir. Par politesse il ne voulut pas l'interrompre et instinctivement croisa les bras.  Il n'acceptait jamais de discuter de son couple avec sa famille et spécialement après tous les problèmes qu'ils avaient eu entre eux. Grand père Mamoudou n'avait jamais supporté Sally. Il y'avait un temps ou le jeune couple avait eu à habiter dans la maison. Il y avait passé à peu près quatre mois. À la fin, la tension était si insurmontable qu'il n'avait eu pour choix qu'a se décidé de déménager. Jusqu'à présent, Sally ne venait à la maison que les jours de fête et de temps en temps pour saluer mais ne s'attardait jamais longtemps. Si ses grands parents avaient toujours été là pour sa sœur et lui après le décès de ses parents. Il n'avait jamais compris leur antipathie à l'égard de sa femme. Il les vouait une reconnaissance éternelle mais Adama avait été blessé par le comportement de ses grands-parents. La famille Wane était une grande famille à Dakar. Ils avaient toujours été discrets et travailleurs. Mamadou Wane premier de sa famille à avoir fini ses études s'était lancé dans la construction et l'immobilier. Avec beaucoup de détermination et de courage, il avait pu hisser son entreprise à la première place. Adama en digne héritier s'en occupait aujourd'hui. Il avait à son tour apporté sa pierre à l'édifice. Il avait su moderniser et innover la compagnie. Il travaillait extrêmement dur et adorait ce qu'il faisait.  -Adama, reprit Baba. Je voudrais d'abord te demander pardon. Je sais que ses dernières années n'ont pas été faciles pour toi. Je suis ton ainé certes mais je tenais à m'excuser auprès de toi. Je voudrais être sûr que je ne te cache pas le fond de ma pensée et j'aimerais être sûr d'avoir accompli mon devoir avant tout. Je sais aussi que tu n'aimes pas qu'on te parle de Sally mais il faudrait savoir que ta situation me préoccupe beaucoup. Cela fait cinq ans que tu es marié et nous savons tous que ta femme est stérile.  Adama resta toujours impassible. Il serra sa mine mais ne broncha pas. -Mon Adama, regarde le bonheur que ton père nous a laissé. Tu t'entêtes à ne pas vouloir d'enfant et à ne pas vouloir chercher un moyen pour en avoir. Je loue et respecte ta loyauté envers ton épouse mais peut-être que tu devrais songer à ...épouser une autre femme désormais. Il prononça ses derniers mots avec hésitation. Adama qui cette fois-ci ne put pas se contrôler se leva subitement. -Pardon ? Il n'en croyait pas ses oreilles. Baba perdait-il la tête ? Mais Adama ne voulut toujours pas l'interrompre, il se rassit alors à contre cœur et baissa la tête. Milles et une pensées se bousculaient dans sa tête. Baba s'il remarqua un changement immédiat dans le comportement d'Adama ne s'interrompit pas pour autant. -Tu sais Adama, nous somme m******n. Nous laissons tous entre les mains de notre seigneur, mais c'est dans des cas comme cela qu'avoir la possibilité de pouvoir épouser une deuxième femme peut être nécessaire. Je sais que tu tiens à Sally mais ceci ne devrait pas être une trahison. En quoi le fait de vouloir le meilleur pour sa famille est-il mal ? En quoi le fait de vouloir s'assurer une descendance est-il une trahison ? J'aimerais que tu prennes ce que je viens de te dire en considération. Qu'est-ce que tu en penses ? Adama qui était encore en train de réfléchir aux paroles de son grand-père et après une longue expiration prit la peine de répondre. La colère n'avait toujours pas quitté son visage mais c'est d'une voix posée qu'il dit. -Baba ! Merci une fois de plus pour ton intérêt sur ma personne. Je comprends que tu veuilles le meilleur pour moi, mais avec tout le respect que j'ai pour toi ; il est hors de question que je ne pense à épouser quelqu'un d'autre. Ceci n'est pas une option et ne le sera jamais pour moi. Tu sais quand j'ai décidé d'épouser Sally, je lui ai promis loyauté et fidélité et je tiens à respecter mon engagement. Il s'arrêta un moment. -Honnêtement Baba ! Est-ce que tu aurais pensé la même chose si c'était moi qui avais eu des problèmes pour concevoir ? J'ai décidé d'accepter mon sort et de rester fidèle à ma femme. Et de plus, on ne sait jamais dans la vie. Rien n'est jamais indéfini. La médecine a toujours fait des miracles, peut-être que d'ici là les médecins auront trouvés un moyen pour y remédier. Baba l'écouta et ne dit mot.  - Baba ! ajouta-t-il. Je ne pense pas la trahir et il m'est impossible de changer d'avis. Il dit cela d'un ton froid mais avec beaucoup de détermination. À cet instant son téléphone vibra. Adama jeta un coup d'œil dessus négligemment et du même coup regarda sa montre et se leva. -Grand père, désolé. Je ne peux pas m'attarder plus longtemps. Je pense qu'on s'est compris. J'ai un rendez-vous important avec nos clients Chinois pour la réhabilitation du port. J'essaierais de passer ce soir si possible. Sur ce il mit fin à la discussion. Le grand-père se leva à son tour. -Je vois que je ne te ferais pas changer d'avis apparemment. Vas-y ! Je ne veux pas te retenir plus longtemps. N'oublie pas que l'on doit aller à Saint-Louis(une ville du Senegal) ta grand-mère et moi demain. -Oui, bien sûr. Je passerais vous dire au revoir. -À demain Inchallah( Si Dieu le veut) alors mon fils. Baba regarda son petit-fils partir. Il n'était pas étonné par sa réponse, il s'y attendait même. Après tout, le fait d'être têtu était une caractéristique bien particulière chez les Wane. Il s'assit et reprit son chapelet. -Que le bon Dieu nous aide, murmura-t-il.

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