Désire's Capture

Tout commence avec cette envie ardente d'avoir de l'argent. Oui, cette chose qui peut changer la vie, elle a plusieurs noms : la thune, le fric, le blé, du wari, le pognon... Au départ, le jeune homme venait à peine de fêter ses trentaines, il était plutôt heureux dans sa vie modeste. Il voulait plus, mais il était fier de gagner sa vie honnêtement et subvenir à ses besoins. Il était ambitieux, l'envie d'accomplir de grandes choses devait le pousser à croire en ses compétences, il avait confiance en lui. Il était courageux et déterminé dans son travail, même si son salaire n’était pas suffisant pour lui permettre d’atteindre ses objectifs personnels. Il faut noter que le salaire ne rend pas nécessairement riche, mais il le peut. Lui, il voulait devenir riche, quitter son appartement, acheter une maison et une voiture. Il voulait vivre comme il l’avait toujours rêvé, voyager et découvrir le monde, mais son salaire ne lui permettait pas. Il n’était pourtant pas du genre à abandonner, il était toujours attaché à ses objectifs. Il était de taille robuste, cheveux fauves, des yeux flamboyants et un teint brun. Il était courtois, gentil et très lascif ; son pire défaut était qu'il était v*****t et avide. Il se prénomme Jalil Toma, il est célibataire et vit seul dans un quartier du Michigan. Jalil n'a pas de famille, il a perdu contact avec eux depuis qu'il s'est installé au Michigan. Il a bien sûr un ami qui l'aide un peu dans ses sales coups. Depuis la perte de son travail, Jalil est devenu la personne qu'il n’aurait jamais imaginé être. Jalil a perdu son travail en tant que comptable dans une société nommée CTSOI, une marque de cigarettes. Il a été accusé d'avoir détourné de l'argent de l'entreprise. Après avoir découvert une dizaine de virements depuis le compte de l'entreprise, Jalil a été enfermé pendant quatre mois. Et depuis, aucune autre entreprise ne souhaite l'embaucher. Désespéré et rempli de colère, Jalil ne voit d'autre option que de menacer, braquer les personnes qu'il trouve aisées financièrement pour leur soutirer de l'argent. Et pour le coup, cela marche très bien pour lui, à tel point que c'est devenu un jeu débile pour lui, dont il ne pouvait plus s’arrêter. Tout cet argent qu'il obtenait frauduleusement servait à payer de l'alcool et des prostituées. Néanmoins, il a réussi à se payer une petite villa et vit comme un richard tout près de la colline. Il a tenu à s'éloigner de tous les habitants du Michigan. C'est impressionnant de voir qu'un homme puisse vivre paisiblement comme un riche avec de l'argent volé à d'autres personnes. Pourtant, Jalil a réussi sa vie ainsi, il est capable, à ce jour, de se payer tout ce qu'il veut. Et le plus impressionnant, c'est que ses victimes, en majorité des femmes, ne le dénoncent pas. Le jeune trentenaire arrive à faire taire ses victimes. On se demande bien comment il fait. Jalil procède ainsi : il passe des semaines à suivre un homme ou une femme plutôt aisé, il se renseigne sur tout avant de passer à l'acte. Il va jusqu'à trouver un moyen de les faire chanter. Cependant, les femmes ont tendance à succomber à son charme et c'est ainsi qu'il a arnaqué plus d'une. Mais des mois ont passé et il avait arrêté, il voulait se casser et devenir un homme meilleur. Il ne voulait plus redevenir cet arnaqueur et voleur. Il a décidé de se trouver un autre travail et il l’a trouvé. Il travaille désormais en tant que gérant dans un restaurant. Jalil était devenu une autre personne et gagnait sa vie dignement. Des jours passaient et il redevenait quelqu’un de meilleur. ••• Comme chaque matin, lorsque Jalil se levait, il faisait sa toilette avant de s'habiller, il prenait son déjeuner avant de partir au bureau avec sa voiture. Il se sentait heureux d'être une autre personne. À son arrivée au restaurant, il va dans la cabine des employés porter son uniforme. À cet instant-là, l'un de ses collègues fait son entrée dans la pièce. — Hey, Jalil, comment vas-tu aujourd'hui mon pote ? — Ça va, Ben, et toi ? — Pas vraiment, parce que je déteste travailler. — J'avoue, mais il le faut bien pour survivre, exprime Jalil. — J'avoue, mais c'est vraiment dur. — Je te comprends mec. — Bon, il faut que je file, nous avons des commandes à livrer, annonce Ben. — D'accord, à plus. — Ouais, à plus, réplique Ben avant de s'en aller. Jalil aussi avait fini de se préparer, il quitte la pièce et se dirige vers l'accueil, il était celui qui occupait ce poste étant le gérant. Jalil aimait son poste et trouvait que cela faisait de lui une autre personne. Les heures passent et les clients commencent à venir de plus en plus. Soudain, une cliente régulière arrive, elle se nomme Ashley et elle est très amie avec Jalil, ils s'entendent super bien. Ce travail a permis à Jalil de se faire de nouvelles connaissances, c'est comme s'il venait de renaître. — Hey, coucou Jalil. — Ashley, qu'est-ce que tu veux pour aujourd'hui ? demande-t-il. — Je prendrai un café. — D'accord. Au même moment, trois hommes font leur entrée, il s'agit des personnes connues de Jalil, ses anciens collègues de travail. Ils portent le nom de Peterson Brown, Khadim Diaz et Alexandre Reyes, ils sont en partie responsables du licenciement de Jalil. C'est Alexandre qui a découvert les petites magouilles de Jalil, il a informé les autres et ensemble, ils ont exposé Jalil lors d'une réunion. Jalil a non seulement subi une humiliation, mais il a aussi été enfermé en prison. Jalil ressentait de la rancune envers eux, mais il essayait de rester serein. La présence de ces hommes créait un sentiment de colère en lui. — Jalil ? dit Khadim. — Haha, c'est ici que tu as fini après avoir volé l'entreprise ? réplique Peterson. — Le pauvre, exprime Khadim. Jalil sentait la colère monter en lui, il serrait ses poings, mais essayait de se calmer. Il ne voulait pas créer de problèmes dans son nouveau lieu de travail, il tenait beaucoup à ce boulot. — Est-ce qu'au moins ton patron sait que tu as déjà fait de la prison pour avoir volé de l'argent ? réplique Khadim. — Je n'en suis pas sûr, sinon il ne t'aurait jamais embauché, déclare Alexandre. — Ouais, le plus grand voleur de l'histoire ! réplique Peterson. Jalil était à bout, il ne supportait plus toutes ces insultes et moqueries à son sujet. Il n'avait qu'une envie, c'était de frapper ces trois hommes et de les humilier. Certains clients commençaient à se poser des questions, ils se demandaient ce qui se passait. Et Ashley, qui s'était arrêtée, avait tout entendu, elle fut choquée d'apprendre cela venant de Jalil. Elle regardait Jalil avec dégoût, et cela faisait mal à Jalil. — DÉGAGE D'ICI ! — Bien sûr qu'on va partir, tu penses qu'on va rester dans un restaurant où travaille un criminel ? Ils ont rigolé avant de se diriger vers la porte de sortie, mais un monsieur arrive à ce moment-là. C'était le responsable du restaurant, il est confus et souhaite être éclairé. — Messieurs, est-ce qu'il y a un problème ? — Ou... Alors que Khadim s'apprêtait à répondre, Jalil lui coupe la parole en répliquant : — Allez-vous en, je vous dis. — Jalil, qu'est-ce qui vous prend de vous adresser ainsi aux clients ? lui demande son supérieur. — Excusez-moi, monsieur, mais ce ne sont pas des clients, répond-il. — On partait, c'était notre restaurant préféré, mais nous ne remettons plus les pieds ici, exprime Peterson. — Attendez, mais qu'est-ce qui se passe ici? questionne le supérieur de Jalil. — Il se passe que vous laissez un voleur, arnaqueur et ex-prisonnier être le gérant de votre restaurant, répond Khadim. Le supérieur, choqué, pose son regard sur Jalil, il était complètement confus. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’entendre. C'est après cette phrase que les trois hommes ont quitté le restaurant. Jalil se sentait humilié, il n’avait pas le courage de regarder son patron dans les yeux. — Monsieur... — Dégage de mon restaurant, et tout de suite ! s’exclame son supérieur, très furieux. — Attendez, s’il vous plaît, réplique Jalil. — Tout de suite ! dit son supérieur avant de quitter la pièce. Jalil avait tous les regards posés sur lui, tout le monde le regardait comme s'il était un monstre. Plein de rage, il retourne dans la cabine des employés pour se changer, avant de quitter définitivement le restaurant. Il prend sa voiture et rentre chez lui, il était extrêmement énervé. A suivre