Chapitre 7

1361 Mots
Furieux, il la prit par le cou et la serra fort avant de la pousser contre le mur. Amalie ressentit une douleur à la tête et finit par perdre connaissance. Jalil avait tellement mal à la tête qu’il s’effondra sur le moment. Il resta assis un moment sur le sol avant de se décider à se lever. Après plusieurs tentatives, il réussit à se mettre debout. Il se rendit dans le salon et prit son téléphone pour appeler une amie infirmière, afin qu’elle vienne en urgence. Il lui demanda d’amener le nécessaire pour lui soigner, car il ne pouvait pas se rendre à l’hôpital. En attendant, il porta Amalie et l’amena dans la chambre, puis referma la porte à clé. Il retourna ensuite dans le salon pour s’allonger sur le canapé, mais prit soin de laisser la porte d’entrée entrouverte. Jalil commençait à se sentir faible et finit par perdre connaissance. Quelques instants après, l’amie de Jalil arriva. Lorsqu’elle entra, elle trouva du sang partout, ce qui la fit paniquer. Elle se rendit dans le salon et trouva Jalil inconscient. Surprise, elle dit : « Oh mon Dieu ! » Elle retourna à la voiture pour prendre sa trousse médicale. Quand elle revint dans la pièce, elle s’approcha rapidement de lui avec son matériel médical et commença à le soigner. Elle ressentait beaucoup de peine pour lui, et caressait son visage, se demandant ce qui se passait, trouvant la situation vraiment étrange. Quand elle eut fini, elle resta à ses côtés pendant un moment, veillant à prendre sa température. — Tu veux jouer à ça ? lui demanda-t-il. — Je veux juste rentrer chez moi, alors donne-moi le téléphone pour que je puisse appeler mon père. — Ton père a déjà envoyé l’argent, mais comme tu le sais, ce n’est pas complet. — Dans ce cas, je demanderai à mon frère de me l’envoyer, répliqua-t-elle, déterminée. — Pas avant que tu n’aies pas arrangé ces putains de courses, dit Jalil avant de s’asseoir sur le canapé. Il avait fait rentrer la voiture dans le garage et les courses y étaient. Il prit soin de tout verrouiller avant. — Je ne suis pas ta bonne, j’essaye de faire des efforts, mais là tu dépasses les bornes ! — Ici, c’est chez moi et c’est moi qui commande, c’est clair ? — Laisse-moi partir et je te donne tout ce que tu veux, annonça-t-elle. Jalil, qui était en train de regarder la télé, posa son regard sur elle et dit : — Le beurre n’a pas intérêt à fondre. Amalie était dépassée. Elle n’en revenait pas et se rendait compte qu’elle était vraiment dans une situation où elle n’avait pas le choix. Elle finit par céder, se rendit dans le garage et tenta encore une fois de s’échapper sans succès. Elle prit finalement les courses et les apporta dans la cuisine. Elle s’assit sur une chaise et réfléchit à un moyen de s’échapper ; c’était la seule chose qui l’intéressait vraiment. Elle commença à fouiller la cuisine, mais ne trouva aucun couteau. Elle fouilla les courses et prit une bouteille de bière. Elle l’ouvrit et versa le contenu dans le lavabo, puis prit une autre bouteille qu’elle fit exprès de jeter au sol pour la casser. Ensuite, elle se cacha derrière la porte et attendit fermement l’arrivée de Jalil. Amalie n’avait pas tendance à être violente, mais l’instinct de survie la poussa à agir ainsi. Le bruit de la bouteille attira l’attention de Jalil, qui était agacé qu’elle ait cassé un des verres. Il se leva en chuchotant : « p****n, qu’est-ce qu’elle a cassé, celle-là ? » Il se leva du canapé et se dirigea vers la cuisine. Dès qu’il entra et aperçut la bouteille de bière, il dit : « p****n, mais qu’est-ce qui t’as pris ?... Où es-tu ? » Il ne termina pas sa phrase que Amalie sortit discrètement de sa cachette et cassa la bouteille sur sa tête. Jalil s’effondra sur le moment, mais il était encore conscient. Il essaya de se relever, mais Amalie prit une autre bouteille et le frappa à la tête. Cette fois-ci, Jalil s’évanouit. Il était inconscient, mais saignait de la tête, et Amalie avait les mains tremblantes, terrorisée à l’idée qu’il soit mort. Paniquée, elle ne savait plus quoi faire, sa respiration devenant de plus en plus rapide. Elle avait peur. Elle finit par reprendre ses esprits et fouilla les poches de Jalil où elle trouva les clés. Elle se précipita vers la porte d’entrée pour l’ouvrir et réussit à sortir. Dès qu’elle fut dehors, elle se mit à courir comme une folle. Amalie se sentait heureuse d’avoir pu s’échapper, un sourire aux lèvres. Elle continua de courir, mais au bout d’un moment, elle se sentit fatiguée. Elle se rendit compte qu’il n’y avait pas de maisons aux alentours et qu’elle devrait encore marcher. Elle continua à marcher, et après un moment, elle se retrouva près des rochers et réalisa qu’elle était sur une colline, loin de la ville. Amalie comprit qu’il lui faudrait des heures pour y arriver à pied. Elle s’arrêta et s’assit par terre, épuisée et affamée, mais déterminée à rentrer chez elle. Elle ne savait pas quoi faire : retourner dans la maison et prendre la voiture de Jalil, ou continuer à marcher pendant des heures. Finalement, elle se leva et décida de retourner prendre la voiture de Jalil. Après de longues minutes, elle arriva devant la maison, la porte était toujours ouverte. Elle avait la respiration rapide, les mains tremblantes, indécise, mais elle pénétra dans la maison. Elle se retrouva face aux escaliers : à droite, le salon, à gauche, la cuisine. Amalie se dirigea vers la gauche, vers la cuisine, où Jalil était inconscient. Lorsqu’elle entra dans la cuisine, il n’était plus là, mais il y avait beaucoup de sang. Elle paniqua et décida de sortir précipitamment de la maison avant que son ravisseur ne la trouve. Mais quand elle se retourna, elle vit Jalil devant elle, une main sur la tête, essayant d’arrêter l’hémorragie avec une serviette. Amalie sursauta, terrifiée, et recula d’un pas. Son cœur battait à toute vitesse, elle n’avait jamais eu aussi peur de sa vie, et elle transpirait. Elle se rendit compte qu’elle avait fait une énorme erreur. Son souffle était haletant, et elle n’avait qu’une envie : s’enfuir. Mais elle savait qu’elle devait d’abord affronter Jalil. Elle perdait espoir, mais était déterminée à s’enfuir, même si elle devait de nouveau blesser Jalil. Les deux se fixaient. Jalil fit un pas en avant, et Amalie recula. Elle scruta la pièce à la recherche de quelque chose pour se défendre, mais elle ne trouva rien. Jalil avait pris soin de tout arranger. Elle se sentit piégée. Elle se dit qu’elle n’aurait jamais dû revenir dans la maison, mais c’était trop tard pour se culpabiliser. Elle devait trouver un moyen de quitter la maison de son ravisseur à tout prix. Le silence était glacial. Amalie était toujours aussi paniquée, tandis que Jalil souffrait toujours de la tête. Il se retenait de ne pas être v*****t avec elle. — J’espère que cette petite promenade t’a fait du bien ? — Laisse-moi partir, s’il te plaît. Jalil afficha un sourire et répondit : — Tu as l’occasion de partir, mais tu es quand même revenue. — Tu sais que je n’aurais pas pu rejoindre la ville sans que tu m’attrapes. Jalil fit un pas en avant, et Amalie recula pour se positionner derrière la table à manger. — Très bien, j’espère que cela t’aura servi de leçon. Tu ne pourras pas t’enfuir ! — Je veux juste rentrer chez moi. — Tu rentreras chez toi au moment opportun, c’est-à-dire quand j’aurai tout l’argent. — Je vous ai déjà dit que je suis disposée à vous donner tout ce que j’ai ! — Tu me vouvoies ? lui demanda Jalil. — S’il te plaît, laisse-moi partir et tu auras plus que ce que tu veux. — Patiente, dit Jalil avant de se diriger vers la porte d’entrée. Amalie, quant à elle, chercha désespérément quelque chose qui pourrait lui servir de support pour se défendre. A suivre
Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER