« Je te vois sourire, et déjà ta voix railleuse me demande : – Et la femme ? – Il y en a quatre, mon ami, mais il n’y en a qu’une, c’est vrai. Est-elle jolie ?… Je ne sais ; je ne vois que ses yeux. Ah ! quels yeux ! Des fleurs lumineuses qui ont toutes les innocences, toutes les flammes, toutes les tendresses… Et gais avec cela, le rire y pétille ! Puis tout à coup des pensées viennent qui les assombrissent d’une expression désolée. Ils paraissent si peu faits pour être malheureux que volontiers dans ses moment-là on embrasserait celle qui les possède en lui disant : Mademoiselle, je vous en prie, ne soyez pas triste ! C’est en effet à une jeune fille que ces yeux appartiennent. Elle a vingt ans, bien que par l’expression de son visage et l’épanouissement de son sourire elle ne paraisse


