Arlette raccroche quand soudain on frappe avec fureur à la porte, Arlette va ouvrir, c'est Katie et Missou:
Arlette surprise:
-Cokoué m'a pourtant dit qu'il m'appellerait, je ne savais pas qu'il vous enverrait
Katie et Missou entrent:
Missou fâché:
-qu'est ce que tu veux à notre mari?
Arlette:
-je ne comprends pas
Missou:
-ne m'énerve pas Arlette, tu ne cesses de l'appeler à longueur de journée pour lui demander de l'argent, est il ton mari?
Arlette:
-comment tu peux dire une telle chose? Cokoué est mon beau frère, le frère de mon mari
Missou:
-Oh arrête, n'était il pas ton oncle avant de devenir ton beau frère? Alors épargne moi avec tes raisons ridicules car dans cette famille, aucune relation n'a de frontières
Arlette:
-tu me connais, tu peux me faire confiance, tout ce que je veux c'est de l'argent parce que comme vous le voyez, je n'ai plus de mari et tout son argent se trouve dans les mains d'Léondra
Missou:
-la faute à qui? Tout le monde dans cette famille est au courant du fait que tu as toi même creusé ta propre tombe, alors n'emmène pas notre mari avec toi dans cette tombe, je t'aurai prévenu
Katie et Missou s'en vont, le téléphone d'Arlette sonne.
Arlette décroche:
-Cokoué? ça tombe bien, tes femmes viennent de partir de chez moi, elles, elles me
Cokoué au bout du fil:
-écoute, je n'ai pas le temps pour vos histoires de femmes, réglez ça entre vous
Arlette:
-ne te fâche pas, donne moi juste les informations afin que je puisse éffectuer le retrait
Cokoué:
-je t'appelais justement à cause de ça, je n'ai pas éffectué le transfert
Arlette:
-mais pourquoi? J'en ai grand besoin
Cokoué:
-demande à quelqu'un d'autre, je ne te donnerai plus de l'argent
Arlette:
-tu ne peux pas me faire ça, tu dois
Cokoué raccroche:
Arlette furieuse:
-dans quoi est ce que je me suis mise bon sang?
Arlette monte dans la chambre, fait sa valise et s'en va à pieds en laissant tout comme tel. Chez Cokoué dans la chambre, Missou est assise devant la glace en train de se peigner les cheveux quand Cokoué entre, Missou se lève et le fixe, Cokoué s'avance lentement jusqu'en face d'elle puis il s'agenouille:
Missou:
-ouhm, enfin tu reviens vers la source de ta fortune?
Cokoué:
-débloque mes comptes s'il te plait, je ne lui donnerai plus jamais ne serait ce qu'un sou
Missou:
-mon argent, tu ne l'utiliseras plus jamais sans mon approbation, c'est compris?
Cokoué:
-on fera comme tu veux
Missou:
-lève toi et fait moi un câlin
Cokoué se lève et fait un câlin à Missou.
Sur un plateau télé:
Le présentateur:
-bonsoir cher public
Dans les coulisses, Léondra est nerveuse en présence d'Albert:
Léondra:
-je suis nerveuse
Pierre les rejoint :
Pierre :
-tu es déjà passée ?
Léondra :
-non et rien ne va, je transpire, j'ai peur, je ne suis jamais passée à la télé avant
Un homme les rejoint:
-ça sera à vous dans quelques minutes
Léondra devient plus nerveuse :
-ouf
Sur le plateau :
Le présentateur:
-acceuillons maintenant, Léondra De Souza
Léondra dans les coulisses a peur, Pierre la prend par la main et l'emmène sur le plateau :
Le présentateur :
-hein, Léondra De Souza et
Pierre :
-Pierre
Ils s'asseyent tous:
Le présentateur:
-alors mademoiselle De Souza? Parlez nous un peu du mariage consanguin, qu'est ce que vous en pensez?
Pierre prend la main d'Léondra, elle le regarde puis regarde le présentateur:
Léondra:
-et bien, mon avis sur le mariage consanguin est très vaste, vu qu'il est pratiqué dans ma famille depuis des années déjà
Dans les coulisses, Albert passe un coup de fil à Cokoué, Cokoué endormit dans sa chambre avec Missou, entend son téléphone vibrer sur le chevet du lit, Cokoué se réveille, prend le téléphone et regarde l'écran, un numéro inconnu :
Cokoué décroche:
-allô, qui est à l'appareil?
Albert au bout du fil:
-salut mon frère
Cokoué choqué se lève:
-Albert? Tu n'es pas mort?
Albert:
-on parlera de ça plus tard, je ne t'appèle pour te dire d'allumer ta télé, ce soir tout va se saura
Cokoué paniqué:
-quoi? Quoi?
Albert raccroche:
Cokoué:
-fait chier
Cokoué lance le téléphone contre le mur et ce bruit réveille Missou:
Missou:
-qu'est ce qui se passe?
Cokoué se rend vite au salon et allume la télévision, Missou le rejoint:
Missou:
-qu'est ce qui se passe Cokoué?
Cokoué change de chaines télévisées et tombe sur celle où Léondra passe:
Cokoué:
-c'est ça qui passe
à la télévision:
Léondra:
-ce genre de mariage dans la famille est organisé pour conserver la fortune familiale, qu'elle ne puisse pas aller dans d'autres famille et par la même occasion, on évite les mauvaises rencontres
Le présentateur:
-ce que vous nous racontez relate le regard antérieur sur le mariage consanguin, des familles qui le pratiquent mais quel est votre avis personnel sur le sujet? Que pensez vous de ce genre de mariage, vous qui êtes issues d'une famille qui le pratique encore?
Léondra:
-ce genre de mariage pour moi n'est tout simplement pas, acceptable, les familles qui le pratiquent encore devraient donner le choix à ses membres de choisir
Le présentateur:
-parlez nous de votre vécu personnel, c'est possible?
Léondra:
-vous savez? Moi je n'ai franchement rien à cacher, personne ne me fera taire
Chez Cokoué:
Cokoué nerveux:
-non, non, non, rien ne va, où est mon téléphone?
Missou:
-tu viens de le casser contre le mur, tu as oublié?
Cokoué gueule:
-et bien donne moi le tient
Missou:
-ne crie pas, je vais le chercher
Missou s'en va:
Cokoué:
-cette gamine n'a pas idée de ce qu'elle est en train de faire
à la télévision:
Léondra:
-ils ont failli tuer mon père, ils m'ont battu à mort, rien que pour me faire épouser mon oncle mais moi ainsi que mon père gloire à Dieu, nous sommes toujours là
Le présentateur:
-quel est votre message pour tout ce qui vous regarde ce soir?
Léondra:
-et bien, j'aimerai tout d'abord dire à toutes les jeunes filles qui nous regardent que, tout le monde sur cette terre a droit au bonheur, hommes comme femmes, j'ignore s'il existe une vie après la mort ou si même, la réincarnation existe, tout ce que je sais c'est que, la vie que je mène aujourd'hui est précieuse et pour rien au monde je laisserai les autres la diriger, levez vous
Chez Cokoué toujours au salon, il est debout en pleine conversation téléphonique avec Déngué :
Cokoué au téléphone:
-nous devons faire quelque chose papa, cette gamine nous met au défis publiquement, si on ne riposte pas, toutes les femmes de cette famille vont se rebeller et on ne doit pas le permettre
Déngué au bout du fil:
-calme toi et laisse moi refléchir à une solution
Cokoué raccroche, Katie cachée dans un coin écoutait toute la conversation.
Dans les coulisses, Léondra rejoint Albert :
Léondra contente :
-comment j'étais ?
Albert :
-tu aurais dû citer leurs noms
Léondra :
-tout comme tu aurais dû porter plainte papa
Albert s'en va :
Pierre rejoint Léondra :
Léondra :
-j’en ai marre, je croyais réellement qu'il serait heureux
Léondra s'en va à l'extérieur, Pierre la poursuit :
Pierre:
-Léondra
Léondra arrête vite un taxi puis monte :
Léondra :
-démarrez
Ils s'en vont, Pierre soupire :
Chez Pierre, il rentre, il verrouille la porte derrière lui, Sima est assise sur le canapé :
Sima :
-tu étais chez ta maitresse ?
Pierre soupire :
-ce n’est pas ma maitresse
Sima :
-non, seulement ta deuxième femme
Pierre s’assoit près de Sima :
-c’est temporaire et même si ça ne l’était pas, tu n’as pas à t’inquiéter, jamais personne ne prendra ta place dans mon cœur, on vient de loin tous les deux, ce n’est pas aujourd’hui que je te laisserai
Sima :
-ce n’est pas ça le problème
Pierre :
-alors c’est quoi ?
Sima :
-je n'ai aucune envie de te partager
Devant une église, Léondra descend du taxi et rentre dans l’église, il n’y a personne d’autre que le pasteur et sa femme, Léondra en les voyant, tourne le dos pour s’en aller quand le pasteur l’interpelle :
Le pasteur :
-ma fille
Léondra s’arrête et se retourne :
Le pasteur :
-approche
Elle les rejoint :
Le pasteur :
-je t’en prie assois toi
Léondra :
-je me suis trompée, je croyais qu’il y’avait culte
Le pasteur :
-il y’en aura un, à 23 heure, c’est une veillée de prière
Léondra :
-hein, je vais repasser alors
La femme du pasteur :
-ta vie subit une grande tempête en ce moment, rien ne va comme tu le voudrais, tout se complique alors que tout ce que tu voulais c’était avoir un homme qui t’aime
Léondra choquée, s’assoit :
La femme du pasteur :
-vous devez vous accrocher à la prière si vous voulez vous en sortir
Léondra triste :
-est-ce que je serai heureuse un jour ?
La femme du pasteur :
-ce ne sera pas simple mais si tu t’accroches, alors oui, il y’aura beaucoup d’obstacles sur ton chemin mais tu finiras par trouver ta place avec énormément de prières
Les yeux de Léondra se remplissent de larmes :
-ces mots ne me suffisent pas, j’ai l’impression que personne ne m’accepte réellement, ne m’aime vraiment
La femme du pasteur :
-tout le monde a droit au bonheur sur cette terre, le jour viendra où tu te sentiras tellement aimée que ce jour-là enfin tu te sentiras à ta place
Léondra :
-comment c’est quand on est heureux ?
La femme du pasteur :
-et bien de mon expérience, quand je suis heureuse, je suis pleine d’énergie, j’ai envie de vivre, de me réveiller, d’aider les autres
Léondra :
-j’espère ressentir ça un jour
Chez Albert, Arlette est en train de dormir sur le fauteuil quand soudain on frappe à la porte:
Arlette se réveille :
-oui
Arlette se lève fatiguée et ouvre la porte, c'est Albert qui entre dans la maison, Arlette sous le choc, le regarde:
Albert:
-tu devrais fermer la porte, traitresse
Albert s'en va dans sa chambre, Arlette vérrouille la porte d'entrée puis poursuit Albert dans la chambre, celui ci est sous la douche. Des minutes après, Albert sort de la douche en pyjama:
Albert:
-mes vêtements ont pris de la poussière Arlette, tu dois les laver
Albert s'allonge sur le lit et Arlette ne fait que le regarder.
Le lendemain matin, Arlette se réveille dans sa chambre dans son lit et sent une bonne odeur, elle descend voir au salon, Albert est à table en train de prendre son petit déjeuner, Arlette morte de faim fixe la nourriture, Albert la regarde:
Albert:
-ouhm, je suppose que Cokoué et Déngué t'ont laissé sans rien, n'est ce pas? Toi qui pensais qu'après ma mort tu aurais eu une vie de princesse, tu t'es mis le doigt dans l'oeil
Arlette ne dit rien:
Albert:
-tu ne parles plus? La famine t'a coupé la parole? écoute, si tu veux manger agénouille toi et suppplie moi, c'est la seule possibilité que tu as
Arlette s'agenouille:
-je suis mille fois désolée, j'ai fait une erreur et plus jamais je ne la referai, pardonne moi mon oncle
On frappe à la porte:
Albert:
-pas de chance, va ouvrir
Arlette soupire puis va ouvrir la porte, Cokoué et Déngué entrent:
Déngué:
-où est ton mari?
Arlette va s'asseoir à table sans dire un mot, Albert rejoint Déngué et Cokoué:
Albert:
-le miel a finalement attiré les abeilles, vous n'êtes pas les bienvenus chez moi alors, sortez
Déngué:
-tu parles de quelle maison? Ma maison?
Albert est choqué:
Déngué s'assoit:
-ah mon fils, tu n'as jamais vraiment été mâlin, à ton avis, pourquoi on se tue à la tâche pour garder notre fortune dans notre famille?
Albert:
-cette maison je l"ai eu de ma mère
Déngué:
-qui était mon épouse et cette maison la mienne, tout comme ton entreprise d'ailleurs, sâche bien que tout ce que tu reçois de la part de cette famille, n'est jamais réellement à toi, tout est à moi
Albert:
-je ne te crois pas, tous les papiers sont à mon nom
Déngué:
-appelle tes avocats pour voir, de toute façon ils travaillent tous pour moi
Des minutes après, Albert raccroche le téléphone:
Albert s'assoit:
-qu'est ce que tu veux?
Cokoué s'assoit aussi.
Chez Pierre, il prend son petit déjeuner à table avec Sima quand soudain Léondra frappe à la porte:
Sima :
-oui
Léondra est choquée en entendant sa voix, Sima ouvre la porte et se retrouve face à Léondra :
Léondra :
-bon, bonjour
Pierre écoute sa voix, il se lève paniquer et vient aussi à la porte. Sima retourne à l’intérieur :
Pierre:
-je ne m’attendais pas à te voir ici Léondra
Léondra :
-c’était qui cette femme ? Je ne l’ai jamais vu avant
Pierre:
-personne
Le téléphone de Léondra se met à sonner dans son sac à main, elle le sort :
Léondra :
-je dois te laisser
Léondra fait un bisou sur la joue à Pierre puis s’en va.
Pierre rentre, Sima est debout à côté de la fenêtre :
Sima :
-tu es amoureux de cette fille ? Elle est bien jolie, tu ne trouves pas ?
Pierre:
-je ne vais pas nier que c’est une jolie fille
Sima :
-et ?
Pierre:
-elle me plait
Sima :
-tu disais que c’était temporaire
Pierre fâché :
-Sima arrête de me prendre la tête avec ça, ok ? Seul le temps nous dira si c’est temporaire ou pas
Sima :
-je ne te partagerai pas, je refuse, tu m’entends ? Hors de question
Sima s’en va dans sa chambre.
Chez Albert pendant ce temps, Léondra descend d'un taxi puis entre directement dans la maison, Arlette se lève dans le salon, Léondra entre et la dévisage des pieds à la tête:
Arlette contente:
-bonjour ma fille
Léondra appelle:
-papa?
Arlette:
-il est dans son bureau
Léondra rejoint Albert dans son bureau:
Léondra:
-pourquoi tu as gardé cette vipère ici ?
Albert assis:
-et toi? On ne t'a pas appris à frapper avant d'entrer?
Léondra:
-et bien non apparemment, vu que celui qui m'a élevé c'est toi
Albert :
-respecte-moi
Léondra:
-tu me veux quoi au juste ? Pourquoi tu ne cesses de m'appeler? Parce que si c'est pour que je revienne dans cette maison, ce sera à condition que cette femme parte très loin d'ici
Albert:
-ce n'est pas ça, assoit toi un moment
Léondra s'assoit:
-je t'écoute, qu’est-ce qui se passe ?
Albert :
-j'ai parlé avec ton grand père et ton oncle récemment
Léondra:
-et?
Albert:
-et ils veulent toujours que tu te maries même si ce n'est pas avec Cokoué
Léondra:
-comment c'est possible qu'ils aient changé d'avis aussi vite ?
Albert:
-ton passage à la télé les a effrayé, ils ne peuvent plus te toucher donc on a trouvé un compromis
Léondra se lève:
-seulement, je ne suis pas prête pour le mariage, que ce soit avec Cokoué ou avec quelqu'un d'autre
Albert se lève :
-tu dois le faire
Léondra :
-pourquoi ?
Albert :
-c'est la condition
Léondra :
-tu n'avais aucun droit de décider à ma place, aucun, si on s'est battu c'était pour que je sois libre de mes choix, là c'est comme si tu avais juste changé la forme de ma prison papa
Albert :
-Léondra
Léondra fâchée:
-écoute moi bien papa, je, ne, suis, la prisonnière de personne, personne tu m'entends, je ne le ferai pas?
Léondra tourne le dos pour s'en aller quand:
Albert:
-ils ont menacé de m'enlever tous mes biens ma fille
Léondra s'arrête :
Albert s'assoit :
-comprends moi ma fille, je suis vieux, je n'ai pas le cœur à tout perdre à cet âge là, j'ai réalisé que tout ce qui était à moi toutes ces années, appartenait à mon père, tous ceux qui travaillent pour moi, travaillent en réalité pour mon père
Léondra triste :
-donc en échange de ton prestige et ton argent, tu me sacrifies moi papa ? Je vaux si peu à tes yeux? De l'argent, des billets, m'achètent moi papa ?
Albert:
-ce n'est pas tout Léondra, tu n'as pas le droit d'épouser qui tu veux en réalité
Léondra:
-je croyais que tu m’aimais papa
Albert:
-ton cousin, le fils de Cokoué, il est jeune et si vous vous mariez, ça ira bien finalement, tu l'aimeras
Léondra s'en va dans sa chambre faire sa valise, Arlette entre :
Arlette :
-Léondra ça va? Qu'est ce qui se passe?
Léondra fâché se lève face à Arlette:
Léondra:
-il se passe que je te hais, je hais Albert, je hais cette famille de m***e et je me hais, et oui tu m’as bien m'entendu, je me hais, je me hais parce que je n'ai pas pu me faire aimer de toi, ni même de mon propre père, je réalise que je ne suis rien de plus qu'un jouet, un fardeau
Albert entre :
-Arlette laisse nous
Arlette s'en va :
Léondra :
-je n'ai pas envie de te parler
Albert :
-quelqu'un est venu te voir
Pendant ce temps dans un restaurant, Pierre bien habillé entre et s'assoit à une table, il parle à un serveur qui lui apporte des minutes après un plat plus à boire. Adi entre et se dirige droit à la table de Pierre où il tire une chaise pour elle, elle s'assoit et il s'assoit puis ils mangent et discutent quand le téléphone de Pierre sonne dans sa poche, il le sort et décroche :
Albert au bout du fil :
-il faut qu’on parle
Des minutes après dans le même restaurant, Albert rejoint Pierre qui boit tout seul :
Pierre :
-je te sers à boire ?
Albert s’assoit :
-je veux que tu arrêtes de fréquenter ma fille
Pierre arrête de boire :
Albert :
-notre accord ne tient plus
Pierre :
-je peux savoir pourquoi ?
Albert :
-on est arrivé à un accord avec la famille désormais, tu as les pleins droits sur elle, tu vas l’épouser avec l’accord de la famille
Pierre :
-ça me fait plaisir mais tu vas quand même me payer n’est-ce pas ?
Albert :
-de quoi tu parles ? Quelle paye ? Tu l’as juste aidé, notre accord était que tu l’épouses et voyages avec elle, ça ne s’est pas fait, tu ne mérites pas un franc
Pierre :
-je l’ai aidé tu l’as dit, je t’ai sauvé la vie, j’ai risqué ma liberté et celle de ma femme en gardant ma tante chez moi, tout ça mériterait bien la moitié de la somme promise, tu ne penses pas
Albert :
-épouser ma fille vaut bien tout l’argent du monde
Pierre :
-c’est une blague ? Je veux mon argent, ce n’est pas avec un salaire de misère que je m’occuperai de deux femmes quand même, si tu ne me donnes pas mon argent, oublie mon union avec ta fille
Albert :
-je sais que cette union te tient plus à clair qu’à moi, si tu veux laisser passer ta chance vas-y, fais le, un autre dans la famille ne sera pas aussi bête que toi
Albert s’en va. Pierre reste là, furieux. Adi le rejoint :
Adi :
-allons-y
Devant chez Pierre la nuit tombée, Pierre et Adi se trouvent dans une voiture où Adi est au volant :
Adi sourit :
-j'ai passé une superbe soirée mon amour, je t'aime
Pierre perdu dans ses pensées, ne dit rien, il descend juste de la voiture :
Adi :
-Pierre ça va ?
Pierre :
-rentre chez toi
Adi démarre puis s'en va :
Pierre :
-dans quels problèmes est-ce que je me mets avec toutes ces femmes bon sang ? Mon petit Pierre, ton goût pour les femmes te tuera
Pierre soupire puis rentre chez lui.
Le lendemain matin dans la chambre de Léondra :
Arlette rentre :
-Léondra ma fille
Elle regarde dans la chambre, Léondra n’est pas là, elle entre dans la salle de bain et là elle est horrifiée en voyant le corps de Léondra sans vie baignant dans son sang :
Arlette choquée :
-Léondra
À l’hôpital, on emmène Léondra accompagnée de Arlette, Albert reste à la réception :
La réceptionniste :
-quel est le nom ?
Albert :
-Léondra De Souza, elle a déjà été admise ici, ce n’est pas la première fois
La réceptionniste :
-je vois ça
Arlette revient :
-Albert le docteur demande qu’on signe l’autorisation pour l’opération, madame donnez-nous le document que nous puissions le signer, vite
La réceptionniste :
-un instant
La réceptionniste tape sur son ordinateur :
La réceptionniste :
-désolée mais, vous ne pouvez pas signer
Arlette fâchée et choquée :
-comment ça on ne peut signer ? Ma fille est en train de mourir et nous ses parents nous ne devons pas signer ?
La réceptionniste :
-appelez son mari, il est le seul à pouvoir donner l’autorisation
Arlette choquée :
-de quel mari est-ce que vous parlez ? Ma fille n’est pas mariée, vous êtes folle ?
La réceptionniste :
-j’ai répertorié les fichiers concernant Léondra De Souza et ceux-ci stipulent qu’elle est mari au docteur Pierre De Souza
Albert :
-depuis quand ?
La réceptionniste :
-ce sont les informations entrées par le docteur, cette fille ne sera pas soignée sans son autorisation
Albert :
-Pierre ne peut pas faire ça, le temps de transporter ma fille dans un autre hôpital, elle mourra
La réceptionniste :
-c’est la règle, désolée
Arlette et Albert sont choqués :
La réceptionniste tape encore sur son ordinateur :
Albert passe un coup de fil à Pierre, celui-ci rejette son appel :
Albert :
-décroche Pierre
Arlette :
-Pierre ? Ma fille n’a pas encore épousé Pierre mademoiselle
Albert s’en va.
Chez Pierre au salon, il joue sur son téléphone pendant que Sima regarde la télévision. Albert descend du taxi à l’extérieur et frappe à la porte, Sima est concentrée sur la télévision et Pierre sur son portable. Albert frappe encore plus fort à la porte :
Sima :
-Pierre va ouvrir la porte s’il te plait
Pierre ne s’occupe pas d’elle et continu de jouer sur son téléphone. Sima va finalement ouvrir la porte, Albert rentre :
Albert fâché :
-je frappe depuis des heures, vous faites quoi ?
Pierre ne s’occupe même pas de lui :
Albert :
-Pierre bouge-toi et viens m’arranger toutes ces bétises que tu as faite à l’hôpital, Léondra a essayé de se suicider et l’hôpital ne veut pas la soigner à cause de toi, lève toi Pierre
Pierre continu de jouer sur son téléphone, Albert ravit le téléphone et le balance contre le mur :
Pierre fâché se lève :
-c’est trop, si tu veux que je donne mon autorisation ? Dépose ma paye ici même sur ma table et tu l’auras, tu croyais pouvoir m’escroquer et t’en sortir aussi facilement ?
Albert :
-Pierre s’il te plait ma fille est en train de mourir, Pierre tu es un docteur, ton devoir c’est de sauver des vies, pas de les prendre
Pierre :
-commence à réunir l’argent, ne perd pas de temps
Pierre se rassoit, Albert s’en va, Sima verrouille la porte centrale :
Sima :
-tu gagneras combien dans cette affaire ?
Pierre :
-je croyais que tu ne voulais pas me partager, apparemment quand il y’a de l’argent en jeu, là tu oublies ce détail
Pierre s’en va dans sa chambre, il verrouille la porte et passe un coup de fil à la réceptionniste de l’hôpital :
La réceptionniste décroche :
-allô
Un docteur nommé Prince, au chevet de Léondra, en compagnie de Claris au bout du fil :
-la famille de la patiente Léondra De Souza est toujours là ? Dites-leur qu’ils peuvent venir voir leur fille, elle a été soignée
Prince raccroche
La réceptionniste s’adresse à Arlette :
-votre fille a été soignée, vous pouvez aller la voir
Arlette agréablement surprise :
-c’est vrai ?
La réceptionniste :
-oui c’est vrai
Arlette :
-ah merci
Dans une chambre d’hôpital, une infirmière arrange le coussin sous la tête de Léondra qui est endormit sous perfusion avec les deux poignets bandés. Claris et Prince sont toujours là. L’infirmière sort, Claris touche les bandages au poignet de Léondra puis lui caresse le bras en remontant jusqu’au visage :
Claris :
-c’est fou comme elle lui ressemble
Prince :
-Claris attention à ce que tu fais, elle lui ressemble parce que c’est justement sa sœur, ne l’oublie pas
Claris :
-je ne l’oublie pas
Prince :
-je l’espère, en tout cas tu me dois une faveur Claris
Claris :
-appelle-moi quand tu la voudras ta faveur, tu sais que je tiens toujours ma parole
Prince :
-tu joues avec le feu
Arlette rentre :
-docteur comment va ma fille ?
Prince :
-elle va bien madame, sa vie n’est plus en danger
Arlette s’assoit au chevet de Léondra :
-je suis soulagée
Quand elle fait attention, elle s’aperçoit que Claris touche le doigt de Léondra :
Arlette s’adresse à Claris :
-qui êtes-vous ?
Prince :
-un ami, c’est mon ami
Arlette arrange la main de Léondra pour que Claris ne puisse plus la toucher :
Claris content :
-je ne me rendais pas compte que je touchais son doigt, désolé, quoi qu’il en soit, vous avez une très belle fille madame, vous devriez plus prendre soin d’elle afin qu’une telle chose ne se reproduise pas, sa vie est trop précieuse pour qu’on la perde
Arlette choquée :
-on ?
Prince :
-il voulait dire, vous, n’est-ce pas Claris ?
Claris s’en va sans dire un mot :
Arlette :
-il va bien votre ami ?
Prince :
-Claris et son caractère, s’il vous plait ne faites pas attention
Pierre dans sa chambre passe un coup de fil à la réceptionniste :
-allô, Léondra De Souza est toujours là ?
La réceptionniste :
-oui docteur, elle a même été soignée
Pierre :
-sans mon accord ? Qui en a donné l’ordre ?
La réceptionniste :
-je ne sais pas
Pierre fâché :
-et bien essaie de le savoir
Pierre raccroche puis passe un coup de fil à Albert :
Albert au bout du fil :
-allô ?
Pierre :
-c’est moi
Albert :
-tu as changé d’avis ?
Pierre :
-mon argent
Albert :
-je préfère encore payer le docteur pour qu’il se passe de ta signature
Pierre :
-un marché est un marché Albert et ce que je déteste par-dessus tout c’est qu’on essaye de m’en tuber
Albert :
-tu n’as rien pour prouver que je te dois quoi que ce soit, tu as été assez bête pour ne pas signer un contrat alors cette affaire est terminée
Pierre :
-très bientôt tu me supplieras de faire un contrat je te le garantis
Pierre raccroche.
La réceptionniste rappelle Pierre :
Pierre décroche :
-allô ?
La réceptionniste :
-docteur, je sais enfin qui a donné l’ordre de traiter Léondra
Pierre :
-très bien, j’arrive
Dans la chambre d’hôpital, Léondra est endormit, elle est sous perfusion et Arlette est assise à son chevet, Albert rentre :
Albert :
-le docteur l’a finalement opéré ? Que s’est-il passé ?
Arlette :
-un docteur a eu pitié et l’a soigné, Albert explique-moi pourquoi Pierre prétend être son mari
Albert :
-ce n’est pas le moment
Arlette se lève :
-c’est quand le moment alors ? Tu me caches tout le temps des choses, j’en ai plus qu’assez
Albert :
-tais toi
Arlette :
-je ne me tairais pas
Léondra est en train de se réveiller, Albert prend Arlette par le bras et l’emmène à l’extérieur. Léondra se réveille, elle s’assoit et regarde autour d’elle, perdue. Elle regarde sa perfusion et la débranche puis elle se lève en pleurant en silence. Elle sort de la chambre puis dépasse Arlette et Albert qui se disputent donc ils ne la voient pas. Léondra s’en va.
Arlette retourne dans la chambre, elle est choquée :
Arlette :
-Léondra
Arlette retourne auprès de Albert :
Arlette paniquée :
-Léondra n’est plus là
Au même moment, Pierre rentre dans le bureau du docteur qui a soigné Léondra :
Pierre :
-j’aimerai connaitre la raison pour laquelle tu as soigné la patiente Léondra De Souza sans une autorisation valide
Prince :
-tu t’entends parler ? Cette fille était mourante, ses parents avaient de l’argent pour payer les soins, tu voulais que je la laisse mourir à cause d’une simple signature, t’es malade ?
Dans la rue, Léondra marche pieds nus en pleurant, Claris qui est en train de quitter l’hôpital dans un taxi, l’aperçoit :
Claris s’adresse immédiatement au taximan :
-arrêtez le taxi s’il vous plait
Le chauffeur arrête le taxi, Claris le paie puis descend et rejoint Léondra :
Claris fâché :
-tu fais quoi ici ? T’es folle ?
Léondra choquée :
-toi ?
Léondra pose sa tête contre la poitrine de Claris et lui prend la main, Claris est mal à l’aise :
Claris :
-Léondra
Léondra regarde Claris dans les yeux :
Léondra :
-dans ce monde rêver m’est interdit
Claris :
-tu délires
Léondra le repousse en gueulant :
-je perds la tête ? Tu dis que je suis folle, tue-moi alors, tue moi parce que c’est tout ce que je mérite
Léondra s’agenouille en pleurant à chaudes larmes :
Léondra :
-je veux mourir
Claris s’accroupit près d’elle :
Claris :
-pourquoi tu veux à tout prix mourir ? Je ne te comprends pas
Léondra :
-je suis fatiguée de ce monde, je n’aurai la paix qu’une fois morte, tu comprends ? Je deviens folle tu as raison, je n’arrive plus à réfléchir, je perds la tête et je ne parviens pas à l’empêcher
Claris :
-pourquoi l’empêcher ?
Léondra choquée, le regarde.