IVAinsi, venu avec l’intention d’en finir rapidement avec cette vente, Norbert quittait l’étude sans avoir rien conclu. Soudainement, une singulière répugnance l’avait saisi à l’idée d’abandonner à un étranger cette maison qui enfermait entre ses murs le souvenir des Defrennes disparus ; ces meubles que leurs mains avaient touchés, ces objets dont ils s’étaient servis pour l’existence quotidienne. Et cela dans quel but ? M. Defrennes ne tenait même pas à la somme, insignifiante pour lui, que devait rapporter cette vente, puisqu’à l’avance il l’abandonnait à son fils. Dès lors, aucune raison n’apparaissait, motivant aux yeux de Norbert son empressement à se débarrasser de ce logis. « Je vais lui écrire, songea-t-il, pour lui demander s’il tient absolument à la vendre. Je crois qu’il serai


