BONNE LECTURE â€
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đŽ SUMMER BURN
"Words burn deeper than the sun."
LĂNA
Je n'avais pas bougé de la villa depuis mon retour du centre-ville. Mon cerveau était encore embourbé par cette joute verbale avec Nathan. Ses mots me piquaient toujours comme des aiguilles plantées sous la peau.
Alors, pour noyer ma frustration, j'avais commandé une pizza taille familiale, que je dévorais seule, assise sur le plan de travail de la cuisine, en short et débardeur.
Une part dans la bouche, la sauce tomate déjà sur mon menton, j'entends la porte d'entrée claquer et des voix familiÚres débarquer dans le salon.
- LenaaaaaâŻ!
Je relĂšve la tĂȘte, la bouche pleine, pour voir Maya qui dĂ©barque, talonnĂ©e par Nolan, Mick et ChloĂ©.
- Wow, la princesse s'empiffreâŻ! balance Nolan avec un rire.
- Ferme-la, superman, marmonnai-je en essayant d'avaler.
___ J'en veux de ta pizza�
Je levai les yeux au ciel.
- Commande toi une !
Mick éclata de rire, puis vint carrément s'asseoir à cÎté de moi pour piocher dans le carton sans permission.
- HĂ©âŻ! protestai-je.
- Partage, princesseâŻ!
J'ai failli lui coller la boĂźte sur la tĂȘte, mais finalement je me suis adoucie. AprĂšs tout, il avait l'air moins chiant que son pote.
ChloĂ© me prĂ©senta rapidementâŻ:
- Bon, Lena, tu connais Mick, et Nolan, l'autre pote de la b***e�
Je hochai la tĂȘte en silence, un peu mĂ©fiante mais amusĂ©e par leur dĂ©contraction.
- Alors� questionna Maya avec un sourire en coin, tu t'es calmée depuis l'autre soir�
- On va dire que j'essaie, répondis-je.
Mick intervintâŻ:
- Hey, faut pas stresser. Ce soir y'a une fĂȘte autour d'un feu de camp, super chill. On y va tous, vous venezâŻ?
Je soupiraiâŻ:
- Franchement j'ai pas envie de recroiser Nathan.
Maya acquiesçaâŻ:
- Et moi j'ai pas envie de me faire aborder par d'autres lourds.
Nolan se tourna vers Maya avec un petit sourire protecteur et, sans prĂ©venir, il lui embrassa le sommet de la tĂȘte.
- Je te couvre, je te lùche pas, d'accord�
Je regardai Maya, les sourcils haussĂ©sâŻ:
- Vous ĂȘtes...âŻ?
Maya me fit des yeux genre on-en-parle-plus-tard, ce qui me fit rire.
ChloĂ©, elle, gloussaâŻ:
- Moi je viensâŻ! Mick m'a dit que ça allait ĂȘtre fun.
Mick confirma en tapant dans sa mainâŻ:
- Ouais, on y va ensemble... plus tard.
Nolan, mort de rire, ajoutaâŻ:
- En gros, ils vont sûrement b****r avant de nous rejoindre.
Maya leva les bras au cielâŻ:
- SĂ©rieux, NolanâŻ!
Il haussa les Ă©paulesâŻ:
- Bah quoi�
ChloĂ© Ă©clata de rire, sans se vexerâŻ:
- Il a pas tortâŻ!
Je secouai la tĂȘte, consternĂ©e par cette b***e de fous.
Finalement, je soupiraiâŻ:
- Bon, OK, je viens. Mais je vous préviens, je veux pas encore me battre avec l'autre énergumÚne.
- Promis, je veille, dit Nolan en me rassurant.
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Quand on arrive sur la plage, le feu de camp éclaire déjà des visages dorés par le soleil. Les biÚres tournent de main en main, les guitares grincent, les rires volent, et l'air sent la liberté.
Nathan est lĂ .
Bien sûr.
Short noir, hoodie gris, les bras croisés, appuyé contre un tronc de palmier. Il me regarde comme si j'étais un insecte à écraser.
Je serre les dents, décidée à l'ignorer.
- Truth or dareâŻ! crie Mick, l'air surexcitĂ©.
Tout le monde se cale en rond autour du feu.
Ce c*****d de maĂźtre-nageur.
Il avait pris place juste en face de moi, les bras croisés, la mùchoire tendue, et son regard qui me découpait comme un scalpel.
Nolan fut le premierâŻ:
- Vérité.
- Avec combien de filles t'as couché� demanda Chloé en se marrant.
- Trop pour les compter, babyâŻ!
Il leva sa biÚre et tout le monde éclata de rire.
Puis la bouteille tourna. Et bien sûr, elle tomba sur moi.
Nathan esquissa un sourire de prédateur.
- Lena, vérité ou action�
J'ai serré les dents.
- Vérité.
Il se pencha légÚrement, son regard planté dans le mien, brûlant.
- Est-ce que tu mouilles quand tu te disputes�
J'ai failli m'étrangler.
- Pardon�!
Il haussa un sourcil, sûr de lui.
- T'as compris. Est-ce que ça t'excite, princesse, de me haïr�
La chaleur du feu me montait dans les joues, je sentais mes cuisses trembler.
Ses yeux restaient rivés sur moi, comme pour percer mes pensées les plus sales.
- T'es vraiment un tarĂ©âŻ! ai-je crachĂ©.
- Réponds.
Un silence.
Je sentais tous les regards rivés sur nous.
J'ai inspiré.
- Non.
Il éclata d'un rire cruel.
- Dommage.
Mon cĆur battait Ă cent Ă l'heure. Il jouait avec mes nerfs, avec mon corps, et ça me rendait dingue.
La bouteille repartit.
Cette fois c'était Nathan.
Je le fixai, vengeresseâŻ:
- Vérité ou action�
Il se redressa, dĂ©fiantâŻ:
- Action.
Un sourire diabolique m'étira les lÚvres.
- Retire ton t-shirt.
Il haussa un sourcil, et sans broncher, arracha son hoodie et son t-shirt, rĂ©vĂ©lant ses abdos de rĂȘve, ses tatouages noirs comme la nuit, ses clavicules parfaites.
Une vague de chaleur me traversa.
Maya poussa un petit criâŻ:
- Holy s**tâŻ!
Nathan me lança un regard arrogant.
- T'es satisfaite�
- Ferme-la, soupirai-je.
Il se pencha vers moi, si prĂšs que je sentis sa respiration brĂ»lanteâŻ:
- Jalouse�
Je faillis lui mettre une gifle.
Quelle idée de lui avoir donné ce défi ?
Mais la bouteille tournait déjà .
Mick lançaâŻ:
- LenaâŻ! Encore toiâŻ! Action ou vĂ©ritĂ©âŻ?
Je serrai les poings.
- Action.
Il sourit comme un sale gosseâŻ:
- Embrasse Nathan pendant au moins dix secondes.
Un frisson me coupa la respiration.
Nathan ne broncha pas, son regard brûlant planté dans le mien.
- On attend, princesse.
- Vous ĂȘtes maladesâŻ!
- Dix secondes, Lena, dixâŻ! chantonna ChloĂ©, hilare.
Mon cĆur tapait dans ma poitrine comme un fou.
Je me suis approchée, mes mains tremblaient.
Il ne bougeait pas, un sourire insolent accroché à ses lÚvres.
J'ai collé ma bouche à la sienne, trop vite, trop fort, comme un coup de poing.
Il répondit immédiatement, m'agrippant par la taille, sa langue forçant le passage.
Je voulais le repousser, mais son goût de feu et de sel me vrillait le ventre.
Sa main remonta le long de mon dos, possessive, dominante.
J'ai gémi, malgré moi, et ça le fit sourire contre ma bouche.
- Trois secondes, cria Nolan.
Je comptais mentalement, Ă deux doigts de perdre pied.
Ses lÚvres bougeaient sur les miennes avec une insolence démente, et je sentais mes genoux faiblir.
Il me mordit la lĂšvre.
Un éclair me traversa le corps.
- DixâŻ! hurla Maya.
Je me reculais en sursaut, essoufflĂ©e, le cĆur au bord de l'explosion.
Nathan passa un doigt sur ses lĂšvres, satisfait.
- Tu es aussi nulle qu'une enfant qui essaie de faire la cuisine pour la premiÚre fois. Me chuchote t il avec un air dégouté.
Des larmes on commencé a se présenter mais j'essayais de me contenir. Ne pouvant pas, j'ai pris la fuite.
J'ai couru malgré que les autres hurlaient mon nom.
Je te déteste Nathan !
Ă PLUS LES AMIS. N'OUBLIEZ PAS DE DE COMMENTER.