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Chroniques de Pemberley

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A la poursuite des amours de la maison des Darcy.

En refermant le livre ou quand se termine le film "Orgueil et Préjugés" on se demande : Et après ? Jane Austen laissa en germe mille conflits, mille aventures dans une Angleterre en pleine mutation et dans un monde où les distances s'amenuisent au fil des années.

Tout en respectant les personnages magistralement décrits par la grande dame de la littérature anglaise et même si vous n'avez pas lu son livre, l'auteur vous emmènera à Pemberley, la merveilleuse maison des Darcy où naquit une histoire d'amour qui passionna des générations. Vous verrez comment les difficultés mal enfouies se surmontent ou non, et comment les membres des générations futures seront tantôt acteurs de cette nouvelle ère qui s'ouvre à eux, tantôt victimes d'une société qui voit menacer son mode de vie ancestral.

Découvrez sans plus attendre une suite imaginée du classique de la littérature anglaise "Orgueil et Préjugés".

EXTRAIT

Un soir, alors qu'ils lisaient au coin du feu, Elizabeth dit à son mari :

— Mon chéri, tes appartements vont bientôt être le champ de bataille d'une armée d'artisans. Si tu désires profiter de la paix de ton foyer, il est grand temps de repartir pour Pemberley. Nous avons profité à mon avis suffisamment des plaisirs de Londres. Tu as eu la bonté de m'emmener au théâtre, de nous faire assister à quelques dîners et j'ai eu de longues conversations agréables et futiles avec les épouses de tes amis londoniens qui ont eu la grandeur d’âme de me proposer de te ruiner chez les meilleurs modistes de Londres. N’aie crainte, j'ai vaillamment résisté. J'ai donc amplement mérité des promenades dans nos bois couverts de givre. Nous pourrions profiter de notre séjour là-bas pour que madame Reynolds se mette en quête d'une femme de chambre conforme à mes désirs. Celle que tu m’as attribuée a une ombre de moustache et je la soupçonne d'être l'aînée d'une famille de garçons dans laquelle elle a acquis une autorité redoutable et une poigne non moins redoutable. Je préfère laisser le soin de ma coiffure à une jeune fille de Lambton, douce et si possible point trop jolie. Bon, cette dernière recommandation me vient d'une de tes amies londoniennes qui méconnaît ton vertueux caractère. Darcy éclata de rire et prit sa femme dans ses bras :

— Connais-tu, une seule femme belle, intelligente et en plus capable d'amuser un monsieur aussi grave que moi, à part toi ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Rien ne prédisposait Marie-Laure Sébire, parisienne et juriste, à la littérature inspirée par celle du XIXème siècle anglais. Pourtant fille et soeur d'écrivains elle a, à l'intention d'une amie fan d'Orgueil et Préjugés, écrit une suite plausible et respectueuse du roman de Jane Austen, celle qu'elle aurait voulu lire. Ses livres sont d'abord publiés en Espagne où , marié à un espagnol, elle passe la moitié de l'année á Grenade.

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Première partie
Première partie Juin 2009. Dans Pemberley, une visiteuse seule marchait doucement de salle en salle. En vérité le droit d’entrée lui avait paru un peu cher mais après quelques instants, elle se dit qu’elle aurait volontiers payé plus. Les vacances n’étant pas encore commencées, les touristes n’étaient pas trop nombreux et la magie pouvait opérer. Elle aurait aimé franchir les cordons interdisant de flâner entre les meubles, elle aurait aimé jouer sur le pianoforte, feuilleter les livres de la magnifique bibliothèque. De chaque fenêtre, la vue sur le parc, les collines, le lac était différente. Dans l’immense salle à manger, le couvert était mis et semblait attendre… mais attendre qui ? Elle avait lu que les propriétaires de la maison venaient rarement occuper les appartements privés et cette splendeur, n’était plus dorénavant qu’un musée. On pouvait même, moyennant finances bien sûr, y organiser un mariage, un concert ou autre réunion mondaine. Elle aperçut une vieille dame qui, placidement assise, surveillait les barbares et s’approcha d’elle. — Comment se fait-il que les propriétaires d’une si belle maison n’y habitent plus ? — Oh vous savez Lady Darcy n’aime pas beaucoup la campagne et Lord Darcy a un poste important à la City. Ils habitent Londres, dans une maison qui appartient à la famille depuis plus de 200 ans. Je crois en outre qu’ils n’aiment pas beaucoup voir la maison pleine de touristes ; ils ne s’y sentent plus vraiment chez eux. — Cela n’a rien d’étonnant. — Dans la galerie des portraits vous verrez près de la porte une vue de Grosvenor Square au début du XIXe siècle et on y voit leur maison de Londres. En fait, elle a été divisée en appartements et ils n’en occupent qu’une partie. — Cette demeure est exquise. Ses anciens habitants devaient être des personnes de goût. — Vous verrez leurs portraits dans la galerie. La dame se dirigea doucement vers la galerie des portraits. Elle était extraordinairement longue et inondée de soleil. Au centre, un tableau représentait l’actuel propriétaire en tenue de chasse et il était entouré de part et d’autre de ses ancêtres. Ceux des périodes les plus reculées portaient des perruques poudrées, d’autres étaient des jeunes gens, parfois fort beaux, il y avait même un jeune homme en uniforme de la Royal Air Force. Puis la dame s’arrêta devant deux des tableaux : Le premier représentait un bel homme en habit, brun, aux yeux sombres et qui souriait avec un peu de condescendance, lui sembla-t-il. L’autre était le portrait d’une jeune femme, plus charmante que réellement jolie, et qui elle arborait un sourire malicieux. Se penchant sur les plaques de bronze elle lut : Fitzwilliam Darcy, Elizabeth Darcy. Elle demanda au vieux monsieur assis là si ces personnes étaient frères et sœurs. « Oh non, Madame ! Ils étaient mari et femme et l’on dit qu’ils s’adoraient. Vous savez, leurs fantômes parcourent encore cette maison. » La dame sourit. Elle ne croyait pas aux fantômes mais elle aimait imaginer ce couple se promenant main dans la main au bord du lac. Puis elle s’approcha du petit tableau de Grosvenor Square au début du XIXe siècle. Il représentait une charmante scène de rue : des calèches, une toute jeune marchande de fleurs son panier au bras offrait des bouquets aux dames élégantes et aux messieurs en haut-de-forme. Derrière eux, la façade d’une belle maison londonienne. La dame connaissait l’endroit et ne pouvait imaginer qu’on puisse le préférer à cette splendeur. Même la pluie devait être belle ici, alors qu’à Londres elle était sinistre.

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