Histoire de Marie
author-avatar

Marie

bc
Bamako, là
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Un voyage sans boussole dans Bamako à cœur ouvert... Jeune étudiante, Ina quitte Paris pour trois mois. En poche, l’adresse de la tante d’Oumar, son charismatique professeur à l'université. Ici, à Bamako, son nom sera désormais Ina Keita. Elle vagabonde, d’abord lentement, comme on s’éveille à un monde nouveau, se perd au gré d’un jeu de l’oie pour mieux apprivoiser la capitale. Sa mission : écrire, tout simplement, puis poster des fragments de sa ville natale à l’énigmatique Oumar. Des portraits et des bribes de vécu. Voguant de rencontres en découvertes, d’émerveillements en désillusions, Ina s’attachera tout autant à Bamako qu’à son erratique correspondant. Portraits de la jeunesse malienne, tableaux d’une cité entre modernité et tradition, récits de ses couleurs, de ses senteurs… En se faisant l’écho de la ville, l'héroïne se métamorphose, trouve sa voie et choisit sa vie. Le lecteur y trouvera lui aussi son chemin : une invitation au voyage, vers une Afrique sans fard. En suivant pas à pas la jeune protagoniste dans ses aventures, nous découvrons une ville, un pays et un continent hauts en couleurs. EXTRAIT Ina. Ina Keita. Quand elle l’a rencontré, elle ne s’appelait pas encore ainsi. C’est lui. C’est lui qui lui a donné ce nom. Ina. Ina Keita. Plus tard, il lui avait dit « Pourquoi ne pas aller au Mali, plutôt ? Ça te plairait. » Il l’avait regardée profondément, et avait répété « Ça te plairait, j’en suis certain. Tiens-moi au courant, d’accord ? » Le « plutôt », c’était parce qu’elle lui avait annoncé qu’elle était sur une piste pour partir en Afrique noire, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire. « Ça te plairait... » CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Il est des matières qui ont la particularité d’absorber immédiatement les odeurs ; Marie-Laure de Noray-Dardenne, qui a longtemps vécu à Bamako, possède, pour notre plus grand plaisir, cette caractéristique : elle s’est imprégnée d’une atmosphère, de petits éclats d’agitation des rues, des fragments intimes de la vie d’une concession avec ses difficultés et ses joies, de tous ces éléments souvent cachés au premier regard mais qui sont les fondamentaux de ce qui rend les Maliens inoubliables à ceux qui ont pris le temps de les regarder, de les écouter, puis de les aimer. [...] En conclusion, à lire très vite et sans restrictions -Soumbala, Portail francophone du livre africain À PROPOS DE L'AUTEURE Sociologue et écrivain, Marie-Laure de Noray-Dardenne travaille sur l’aide au développement en Afrique et sur le discours interculturel. Depuis plus de vingt ans, elle partage sa vie entre l’Afrique et la France, notamment le Mali, où elle a séjourné sept ans. Elle collabore régulièrement avec des organismes de recherche et de développement, et participe à des réalisations cinématographiques. En tant qu’auteure, Marie-Laure de Noray-Dardenne s’attache à relater des réalités humaines africaines en se calant au plus près sur la parole et les préoccupations quotidiennes locales. Portraits, histoires de vie, témoignages, scènes de vie émaillent une approche autant littéraire que sociologique. À vrai dire : sentimentale.
like
bc
Malaveil ou le soleil des loups
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Un jour, des jumeaux sont déposés devant la demeure familiale des Malaveil. Le patriarche décide de ne garder que le garçon et le désigne comme héritier. Rentrant chez lui après avoir fait la fête en compagnie de joyeux amis, Bertrand de Malaveil s’égare. Le hasard le conduit vers un manoir où il est recueilli par une jeune femme. Il est loin de se douter que la nuit passée auprès de cette inconnue bouleversera sa vie. Son père, Guillaume, personnage despotique, dur et ancré dans la tradition, choisit et lui impose sa future épouse. Quelques mois après le mariage, au petit matin, des jumeaux sont retrouvés au pied du château. Sur ordre du maître des lieux, le garçon sera adopté et deviendra l’héritier de l’illustre famille qui a le loup pour emblème. La petite fille sera confiée à un orphelinat. Le drame de la mésentente, celui de la guerre de 14 qui éclate, mais surtout la recherche désespérée de Bertrand pour retrouver l’enfant abandonnée, ébranleront la vieille demeure. La paix sera-t-elle accordée un jour à ces êtres d’orgueil et de passion que sont les Malaveil ? Dans un roman familial puissant, découvrez le destin d'une famille déchirée au début du siècle dernier, où les secrets resurgissent et perturbent l'équilibre fragile des Malaveil. EXTRAIT Cela faisait une bonne semaine que Salmont séjournait à Malaveil et il ne semblait pas pressé de partir tant la chaleur de l’accueil et la campagne qu’il découvrait agissaient sur lui comme un charme. Le citadin qu’il était ignorait tout des travaux et des joies agrestes et chaque jour passé en compagnie de son ami lui apportait son lot d’étonnement et de connaissances touchant le monde inconnu des paysans et de leur vie réglée sur l’horloge des saisons. En accord avec Bertrand il parcourait pechs et combes, bois et prairies, traquant le gibier ou se promenant simplement au pas tranquille de son cheval bai Pégase, frère de Stella. Toujours curieux il accompagnait Bertrand dans ses visites aux métayers et autres petites gens qui vivaient sur le domaine. Les vendanges, la cueillette des pommes pour le cidre, les labours d’automne étaient finis et la saison hivernale apportait le repos. Le repos, pas l’oisiveté. Les hommes abattaient du bois pour le chauffage, faisaient du merrain pour les parquetteries, ramassaient bruyère et feuilles mortes pour la litière des animaux, occupaient les jours de pluie à réparer des outils ou confectionnaient paniers et corbeilles en tressant les branches fines des saules. Les soirées rassemblaient parents et voisins pour des veillées interminables où l’on épanouillait le maïs dans la tiédeur des granges sous le regard paisible des vaches qui ruminaient tranquillement tandis que les rats faisaient leur sabbat sur le grenier à foin. Hommes et femmes devisaient, commentant les événements survenus dans le village ou la campagne alors que les enfants s’amusaient comme ils pouvaient, les garçons taillant des estuflols dans des bambous, les filles coiffant leur poupée de chiffon de perruques faites de barbe de maïs. Souvent, quand les enfants étaient couchés, la conversation prenait un ton plus leste, épicé de plaisanteries bien gauloises qui déclenchaient de gros rires. Il y avait aussi les noix à casser et décortiquer pour l’huile qui agrémentait les salades et plus tard, lorsqu’elle serait rance, alimenterait les calels dont la lumière parcimonieuse éclairerait chichement une partie de la salle commune, abandonnant l’autre à l’obscurité. À PROPOS DE L'AUTEUR Son enfance au contact de la nature magique du Quercy a profondément marqué Marie-Anne Solair. Née dans une famille d’agriculteurs, à Marminiac dans la verte Bouriane, passionnée d’écriture, elle s’est lancée dans le roman après avoir élevé ses quatre enfants. Le Pain de l’étranger a été récompensé par le prix Lucien Gachon.
like
bc
Madame Arthur
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Le récit de la vie de Bambi Le récit de vie de Bambi, sa première année chez Madame Arthur commence en janvier 1960 et s'étale sur une période de un an. Il est la suite immédiate du tome un de J'inventais ma vie. On y retrouve le personnage d'Edouard, comme à Alger, mais on découvre aussi une certaine exubérance qui s'épanouit parmi les artistes du cabaret, avec rivalités, querelles, dérision, et surtout l'apprentissage du métier de la scène. On découvre les petits restaurants de nuit, chaleureux mais dangereux, les amours... enfin la préparation d'une tournée, la recherche d'un nom qui fasse Carrousel. Découverte du spectacle itinérant qui se termine à Alger sur une interdiction de police pour des raisons morales et politiques (putsch de 1961). Découvrez la suite de J'inventais ma vie, et retrouvez l'exubérance des artistes du cabaret, leurs querelles et leur dérision. EXTRAIT Je n’en mettais pas moins un zèle appliqué à me faire jolie. Je fignolais tout ce que j’imaginais pour moi de flatteur dans le but de prouver à cette peste d’Édouard qu’il avait toujours eu tort de vouloir me détourner de ma voie. Et je m’adonnais devant mon miroir au narcissisme, à la gloriole, à la légèreté, qui ont toujours fait le fond de mon être et m’ont toujours portée à l’intérêt égoïste au détriment du bien commun… Le complaisant miroir de l'armoire à glace de ma chambre m'envoya une image gratifiante. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Pruvot est née le 11 novembre 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Encouragée par son amie Coccinelle ainsi que par la troupe des cabarets Chez Madame Arthur et Le Carrousel, Marie-Pierre parcourt le monde et se produit dans divers spectacles. Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974.
like
bc
Le Carrousel
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Toujours en quête de son « moi », Bambi aura-t-elle finalement la force et le courage de retrouver et de cultiver sa personnalité ? Le Carrousel prend la suite immédiate du roman Madame Arthur. Bambi fait ses débuts dans le prestigieux cabaret. Auréolée de succès, elle reste insensible à cette ombre de prestige. Son intérêt, elle le porte à l’obsédante Coccinelle qui devient son amie, mais surtout son modèle. Toujours en quête de son « moi », Bambi aura-t-elle finalement la force et le courage de retrouver et de cultiver sa personnalité ? Son amour à rebondissements pour Serge est mis à rude épreuve : la guerre d’Algérie rend leur relation clandestine. Très vite, Bambi est tiraillée par une dualité sentimentale qui s’achèvera par un choix crucial... À travers ce roman, Marie-Pierre Pruvot poursuit sa quête identitaire. Ses amours, ses amitiés, mais également ses désillusions continuent leur œuvre. Se dessine alors le chemin d’une destinée hors du commun. À travers ce roman, elle continue d’emporter le lecteur dans ce Paris lointain, haut en couleurs et plein de frivolités. Le cabaret Le Carrousel et ses artistes revivent dans ce récit, presque assimilé à des mémoires... Un vent de scandale, de déception mais aussi d’espoir continue de flotter dans ce roman inspiré de la vie de Marie-Pierre Pruvot. Découvrez la suite du roman Madame Arthur, et plongez dans l'univers du cabaret Le Carrousel, haut en couleurs, plein de frivolités et où souffle un vent de scandale, de désespoir et d'espoir. EXTRAIT Ma montée au Carrousel ! J’avais tant rêvé de ce jour, que j’avais d’abord douté qu’un si grand bonheur soit à ma portée. Ce qui avait fait ma force avant de quitter Paris, c’était d’avoir produit plus qu’on attendait : « Pour une débutante… » et, après cette restriction, on me donnait des éloges. Maintenant si, par la beauté de mes costumes, le rendu de mes numéros, je me présentais déjà comme aboutie et confirmée par des mois de tournée, plus d’indulgence : je serais jugée en rivale. Voilà ce qui me gênait. Car non seulement Cléo avait dit partout que j’étais celle qui culbuterait les autres et que cela risquait de faire rire de moi, mais le patron lui-même m’avait expliqué qu’il voulait amplifier et rajeunir la troupe et qu’il attendait de moi que je me hisse au rang de vedette. J’espérais qu’au moins il n’en avait parlé à personne chez Peggy la bavarde, encore moins ici, dans la loge ! À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Pruvot est née le 11 novembre 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Encouragée par son amie Coccinelle ainsi que par la troupe des cabarets « Chez Madame Arthur » et « Le Carrousel », Marie-Pierre parcourt le monde et se produit dans divers spectacles. Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974. Aujourd’hui à la retraite, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages : J’inventais ma vie, France, ce serait aussi un beau nom, Madame Arthur (aux éditions Ex-Aequo) et Marie parce que c’est joli (aux éditions Bonobo).
like
bc
Les Valets de Nuit
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Quand la fiction revisite la crise des subprimes aux Etats-Unis A l’ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l’éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l’Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l’œil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s’éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine. Un roman-conte onirique à la fois doux et amer EXTRAIT La silhouette du commissionnaire s’approcha de la fenêtre givrée, le visage soudain morcelé par la lueur des bougies d’un gâteau d’anniversaire. Une petite fille fêtait ses cinq ans. Entourée de son frère, de ses parents et d’un vieillard, peut-être le grand-père, prostré devant un interrupteur qu’il observait d’un œil inquiet. Il y avait encore dans cette pièce une femme énorme dont les plis de la chair s’étalaient sur le canapé comme un paysage au relief délicieusement vallonné. Deux anges gardiens veillaient sur ses rondeurs en l’éventant de leurs longues plumes blanches. Elle chantait d’une voix puissante et toute la famille l’écoutait, émerveillée, pendant que se consumaient les cinq premières années de la petite. CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE - « Marie-Jeanne Urech crée un univers fantasmagorique avec un style unique. Des narrations poétiques servant une critique sociale acérée. Un roman-conte onirique tout à la fois doux et amer. » - Prix Rambert - « Un conte sur le drame des subprime, il est juste de choisir la forme du conte pour raconter le scandale dont la ville de Cleveland, dans l’Ohio, a été l’un des théâtres les plus frappants. Marie-Jeanne Urech manie la fantaisie apparente. Sur sa palette d’écrivain, ce ton-là l’appelle et elle y puise comme d’une source dirait-on ces personnages et ces histoires tressées juste au-dessus du réel. » - Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps - « Liberté de ton et ironie douce dans ce roman de Marie-Jeanne Urech ! Un roman original. Une fable à l’écriture fantasque et rapide. » - L’Hebdo A PROPOS DE L’AUTEUR Marie-Jeanne Urech a fait depuis quelques décennies déjà le tour de la terre. Elle a connu une éclipse de soleil et plusieurs de lune. Parfois, elle s’arrête pour filmer une scène ou écrire une ligne. Non pas pour suspendre le temps, mais pour en conserver une trace. Elle a déjà publié Foisonnement dans l’air, nouvelles ; La Salle d’attente, roman ; Le Syndrome de la tête qui tombe, roman (traduit en allemand et en italien), L’Amiral des eaux usées, nouvelles et Des Accessoires pour le paradis, roman.
like
bc
Comme autant de ronds dans l'eau
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Lorsqu’une différence est vraiment acceptée, ne disparaît-elle pas, tout simplement ? Tels des ronds dans l’eau, les vies se touchent, s’interpénètrent, se fondent et se désunissent au gré des turbulences qui agitent l’onde de nos existences... La saga dépeinte avec talent par Marie-Pierre Pruvot sur un scénario de Galia Salimo nous plonge dans les méandres des manipulations familiales dignes des grands auteurs russes. Lorsqu’une différence est vraiment acceptée, ne disparaît-elle pas, tout simplement ? Grâce à cette saga, plongez dans les méandres des manipulations familiales dignes des grands auteurs russes. EXTRAIT Méritait-elle ce reproche parce qu’elle était organisatrice de fêtes, qu’elle se donnait à sa tâche, qu’elle avait étudié les galas et réceptions des temps anciens comme des plus récents : les fastes du comte de Montesquiou, ceux de Boni de Castellane dans son palais de marbre rose ?… Elle avait été sensible à l’accusation d’Alex, mais l’avait rejetée ; ses fêtes, elle les considérait comme des œuvres d’art. Pourquoi cet art-là aurait empêché la profondeur des sentiments et la pénétration des choses ? Dès qu’elle fut dans son salon de repos, elle se débarrassa de son tailleur, s’installa sur le canapé pour une séance de relaxation. Plus de phrase mordante de la part d’Alex, ni de personne, plus de souci. Se vider l’esprit (exercice difficile malgré une longue pratique) et, par une sorte d’abandon maîtrisé, se livrer à une détente totale qui rétablit les traits du visage, leur équilibre, et donne du tonus pour toute une soirée. À PROPOS DES AUTEURS Marie-Pierre Pruvot est née en 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974. Aujourd’hui à la retraite, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages aux éditions Ex-Aequo : J’inventais ma vie en trois tomes, France, ce serait aussi un beau nom et Marie parce que c’est joli (aux éditions Bonobo). Née à Marseille d’un père malgache et d’une mère italo-corse, Galia Salimo est une fille des iles. Après de brèves études de droit à Aix en Provence elle « monte » à Paris où sa rencontre avec Jean-Marie Rivière va changer le cours de sa vie. L’Alcazar, le Carrousel, le Palace puis le Queen (dont elle animera pendant 18 ans les fameuses soirées « Overkitsch » du Dimanche soir)... le Paris qui brille et qui pétille décide d’en faire l’une de ses reines. Aujourd’hui, c’est dans l’ambiance glamour et sophistiquée d’une institution parisienne, ultime sanctuaire d’une nuit civilisée, le Mathi’s Bar, que l’on peut la retrouver.
like
bc
Le Mariage secret
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Une cartographe et un géographe vivent une relation étonnante dans le désert... C’est l’histoire d’une interrogation. Dans un pays du Sahel, deux experts expatriés, elle cartographe et lui géographe, se rencontrent. Une liaison s’installe, exacerbée par un environnement le plus souvent hostile : le désert, le vent, les autres… S’agit-il d’amour ? L’héroïne revient sur son aventure à la manière d’une spirale pour chercher le sens de cette relation énigmatique. Le titre du roman fait référence à une coutume des habitants du désert. Suivez les interrogations de l'héroïne de ce roman sur cette liaison inattendue, dans cette romance inédite qui vous fera découvrir un environnement hostile et les traditions de ses habitants ! EXTRAIT Dans ces assemblées, bonhommes et bruyantes, ils se tenaient tacitement compagnie en se nourrissant de leurs pensées mutuelles qu’ils devinaient toutes. Une fois, ils étaient allés très loin dans la complicité. C’était lors de cette fameuse Saint-Sylvestre où ils étaient partis une bonne vingtaine réveillonner au bord de la mer. Ils étaient arrivés tard à destination et il avait fallu installer le campement à la nuit tombée. Le vent, qui s’était levé avec la marée, vers cinq heures, continuait à soulever le sable. Fourbus, ils s’étaient tous installés sous la tente, comme à l’accoutumée, autour des tables et du champagne. Les rires et les voix allaient grand train. Déjà, les bouteilles avaient généreusement circulé, le rose montait aux joues, et dans la lumière blanche des lampes tempête passaient les reflets rouges et bleus du plafond coloré de la tente. Il faisait chaud et les cœurs s’ouvraient comme la mer, là-bas, forcée par le vent à s’épanouir en vagues gigantesques. Richard s’était assis à côté de Viviane. À moins que ce ne fût elle qui l’ait recherché et se fût installée là, tout contre, son bras gauche tout contre son bras droit à lui. Ils croisèrent chacun les bras en s’accoudant sur la table, et leurs mains se rencontrèrent, sa main droite à elle et sa main gauche à lui, naturellement cachées par les avant-bras posés sur la table. Ils furent d’abord surpris par ce contact et par son caractère inouï dans ce contexte, au milieu de cette assemblée de gens que l’amour était loin de tenailler comme il les tenaillait eux, ravis de se toucher ainsi, à l’insu de tous. Et elle ne rêvait pas : il la caressait. Il ne rêvait pas : elle le caressait. Cela avait bien lieu, c’était une des premières fois où ils allaient aussi loin par le geste dans la reconnaissance mutuelle de l’attirance qu’ils nourrissaient l’un pour l’autre. Ce n’était pas un rêve : ils étaient bien là à se signifier l’un à l’autre qu’ils avaient du plaisir à se retrouver ainsi côte à côte, par-delà le bien et le mal, secrètement mais sûrement, d’autant plus sûrement qu’il y avait là un secret de nature si incongrue qu’ils avaient peine à croire à leur audace. À PROPOS DE L'AUTEUR Après avoir travaillé comme professeur de lettres, formatrice en Français Langue Etrangère, metteur en scène et comédienne, Marie-Claire Mir se consacre à l’édition de ses œuvres depuis 2012. Ecrire est selon elle un mode de vie, un moyen de réparer la vie, une forme de réinvention vitale. Du même auteur : 2012 : Première publication. L’Embellie - roman (éditions Publibook) 2013 : Les Vieilles histoires - nouvelles (Publibook) 2014 : Pas tout à fait jusqu’à la fin des temps mais presque… - roman (Publibook) 2015 : Après la lettre – roman (Mon petit éditeur) 2016 : Comme une seule femme – nouvelles (Mon petit éditeur) 2017 : Tout cela – roman (Société des écrivains) 2018 : Un Marin à terre – roman (Société des écrivains)
like
bc
De boucle en boucle… La trace du silence
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Le journal d'une femme sur les traces du passé de sa famille. Sur les traces d’une ancêtre effacée de son arbre généalogique, une jeune femme nous offre, à travers son journal, un récit qui met en scène la circulation d’un silence entre trois générations. A quoi correspond-il ? Découvrez le récit d'une jeune femme à la recherche d'une ancêtre oubliée et qui tente de percer le silence qui entoure sa famille depuis trois générations. EXTRAIT La colère de ma grand-mère. J’adore ma grand-mère. Elle s’appelle Emilia, c’est la mère de ma mère, elle est d’origine portugaise, et quand j’étais petite j’étais tout le temps fourrée chez elle, j’y passais tout mon temps libre ; c’était d’autant plus facile qu’on habitait à peine à trois rues de distance. Pas très grande, plutôt mince, les cheveux gris frisés au petit fer – c’était la mode à l’époque – un visage aux contours très doux, elle était la plupart du temps « en tablier » comme si ce vêtement faisait intrinsèquement partie de sa personnalité. Avec mes grands-parents on avait des relations fantastiques. De tout l’été je n’étais pas chez moi à la maison, j’étais chez mes grands-parents. Tout près, en bas du village, il y avait mes oncles et tous mes cousins, seulement des garçons pendant longtemps. En plus, j’avais un oncle du même âge, à un mois près, Etienne, parce que ma mère et ma grand-mère avaient eu un enfant en même temps, nous étions toujours ensemble. Au début mon père était le seul à avoir une fille. Pendant toute mon enfance j’étais la seule fille née Lobroslak. J’étais la chouchoute, la petite préférée. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Lorraine Pradelles-Monod a été maître de conférence en psychologie clinique et psychopathologie à l’université Louis Pasteur (actuellement Université de Strasbourg). Elle est psychologue-psychanalyste.
like
bc
Achève et prends ma vie
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Les apparences sont trompeuses, mais les faits sont têtus... Les apparences sont trompeuses, mais les faits sont têtus. La mort d’un miséreux sur le parking déserté d’un centre commercial, la nuit, ça s’oublie vite. Mais toute existence humaine a un jour imprimé des traces, dans l’esprit, le cœur des autres, comme sur les formulaires administratifs ou sur les lieux du crime. Et un jour, les cadavres refont surface. Du côté de l’origine. La famille, l’amour, la mort. Pourtant, tout semblait achevé au cœur de ce Paris des beaux quartiers un peu morne... Plongez dans un thriller haletant et découvrez que toute vie laisse son empreinte, même celle d'un miséreux, retrouvé mort sur un parking déserté. EXTRAIT Lucas entendit des pas dans l’escalier. Il retourna précipitamment dans sa chambre et referma la porte. Il n’y avait pas de verrou, et il était exclu de sauter par la fenêtre : c’était trop haut. Il s’adossa contre la porte, mais il savait qu’avec un seul coup pied l’homme aurait raison de sa résistance. Le silence retomba, rythmé par les battements de son cœur et le souffle qu’il entendit soudain derrière la porte. Deux régularités qui se répondaient. L’homme, tapi, semblait guetter quelque chose. — Tu es là ? Ça va ? demanda-t-il derrière la porte. Lucas ne répondit pas. Il se demandait d’ailleurs s’il fallait dire quelque chose ou faire comme s’il n’était pas là. — Oui, m’sieur, finit-il par lâcher après un court instant. — Bon, tant mieux. Dis donc, il serait peut-être temps de descendre, tu dois avoir faim. — Oui, m’sieur, répondit à nouveau mécaniquement Lucas, comme si un autre que lui venait de parler, comme s’il était en train de se transformer en une abstraction pure. — Alors, je t’attends. Tu peux descendre quand tu le souhaites. Les pas s’éloignèrent. Lucas n’avait rien apporté avec lui, il n’avait pas à se préparer, il n’avait donc plus qu’à descendre, en toute logique. L’homme le savait, pourquoi lui laisser du temps ? En bas, une femme, vêtue d’un peignoir matelassé, épluchait des légumes, penchée sur la table de la cuisine. Elle reniflait bruyamment et jurait à intervalles réguliers ; des mèches de ses cheveux roux teintés, attachés en chignon grossier derrière la tête, tombaient sur ses yeux irrités par les oignons qu’elle était en train de peler. Des fromages s’entassaient sur le buffet dans leur papier gras, répandant une odeur rance et tenace. Sur la table, un chat exhibait son trou de balle, effleurant tout sur son passage. La compagnie des bêtes valait bien celle des hommes, se disait-elle régulièrement. Oh oui ! pour ce qu’elle en disait, certains ne méritaient même pas de vivre. Elle reposa son couteau sur la toile cirée. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE C'est un très bon premier livre, et un très bon thriller raconté par Marie-Laure Banville, qui sait parfaitement nous tenir en haleine jusqu'au bout de son récit. Bravo ! -- Bgn, Babelio À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Laure Banville est née en 1969. Après des études en école de commerce, elle travaille dans le milieu de l’édition en tant qu’attachée commerciale. Elle obtient ensuite un DEA de littérature comparée et devient professeur agrégé de lettres modernes. Amatrice du genre policier et de ses auteurs majeurs français et américains, elle signe ici son premier roman.
like
bc
Samantha à Kinshasa
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Un récit de vie en Afrique présenté avec humour et dérision Il faut lire Marie-Louise Mumbu (alias Bibish pour les Kinois et les proches) comme on fait un voyage inoubliable. Grâce à son humour subtil, son style ciselé et un vocabulaire efficace, Bibish nous prend par la main pour nous entraîner à la suite de son héroïne Samantha, journaliste de profession, à travers les quartiers de Kinshasa. C’est alors à une grande leçon de vie, d’humilité, mais aussi de dérision, que nous convie l’auteur, un rendez-vous pour un repas littéraire savoureux. Mais on ne se contente pas de déguster, on se dit surtout qu’après ça, plus rien n’est vraiment grave… ni la montre brisée, ni le temps qui passe… Tout le monde devrait lire Bibish. Figure incontestée de la littérature contemporaine congolaise, Marie-Louise Mumbu nous fait part de chroniques comiques sur son pays A PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Louise Mumbu (Bibish), née en 1975 à Bukavu (République démocratique du Congo), est journaliste et écrivain. Diplômée en 2002 de l’Institut technique des Sciences de l’information et communication à Kinshasa (ISTI), et correspondante d’Africultures (revue culturelle trimestrielle), elle a été administratrice des studios Kabako jusqu’à l’été 2003. Elle a travaillé dans l’administration et la production pour différents artistes et projets culturels à travers le monde, elle a aussi participé à de nombreux ateliers d’écriture (Guy-Junior Régis, Olivier Coyette, Sonia Ristic, Odile Zeller, Jean-Luc Outers, Matthieu Malgrange). Elle vit à Kinshasa, où elle est connue sous le nom de Bibish. EXTRAIT Dans la notion de choix, au Congo démocratique, il y a souvent des alternatives. Il n’y en a, généralement, que deux à Kinshasa. Quel que soit le domaine. Chrétiens ou musulmans, Skol ou Primus, Bracongo ou Bralima, Joseph Kabila ou Jean-Pierre Bemba, J.B. Mpiana ou Werrason, Wenge Maison Mère ou Wenge BCBG, Celtel ou Vodacom, MLC (Mouvement de libération du Congo) ou PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), etc. Alors, quand on aime par exemple la musique de Werrason, automatiquement on boit de la Skol, on est abonné chez Vodacom pour la téléphonie, on est chrétien protestant, et on est membre du PPRD, c’est-à-dire qu’on est pro Joseph Kabila… Et souvent les gens du MLC, qui ont fait de Jean-Pierre Bemba leur chairman, boivent de la Primus ou une autre boisson Bralima, sont des abonnés Celtel, aiment la musique de J.B. Mpiana et se disent 100 % BCBG…
like
bc
Les nouvelles Caritats
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
De malheureux mariages... L'histoire réunit deux personnages féminins : Marie, artiste peintre reconnue, hantée par la dépression et l'alcool suite à une rupture sordide, et Rosalie, qui mène une vie bourgeoise et tente de se libérer d'un mari machiste et violent. L'auteure décrit le harcèlement moral et les violences verbales exercées par un proche « pervers narcissique », les dégâts entraînés au niveau de l'estime de soi : elle dénonce les violences conjugales, un fléau trop souvent invisible. Elle offre aussi quelques éclairages personnels quant à la maladie d'alcool dont a été victime Marie. Mais cette histoire est aussi (et surtout) celle d'une double quête de liberté. Marie se reconstruit en ouvrant les yeux sur ce qui se passe autour d'elle : elle découvre une ville conquise par l'extrême droite, Béziers, qui sert de cadre à ce roman, et où les citoyens résistent comme ils le peuvent... Rosalie, quant à elle, puise tout au long de ce roman les forces qui vont lui permettre d'atteindre son point de rupture... Le récit poignant de la lutte de deux femmes contre leurs démons et pour leur liberté. EXTRAIT Quand elle a rencontré celui qui allait devenir son mari, Rosalie voulait devenir artiste, chanteuse, comédienne, ou peintre. Surtout, elle voulait être libre. Mais il s’était produit quelque chose dans sa vie, qui avait tout cassé. Cet homme n’eut qu’à la cueillir, sans avoir à terrasser le dragon, ni même à lui donner le baiser magique que tous les princes donnent à leur princesse. Quand elle s’était mariée, elle croyait avoir fini de boire la coupe amère. Que le pire moment de sa vie était passé. On croit n’importe quoi, quand on est jeune. À PROPOS DE L'AUTEUR Ancienne professeure d'Économie et Gestion en zone prévention violence, reconvertie dans les Arts et la Citoyenneté, Marie-France Seveyrac nous présente un roman fort et poignant qui parle de la violence psychologique et morale dans le couple. L'auteure dénonce le harcèlement moral et les violences verbales exercées par des « parents gentiment narcissiques ». Elle développe au fil des pages la façon dont l'on perd petit à petit l'estime de soimême lorsqu'on subit un harcèlement moral et la révolte avant le point de rupture. Les violences conjugales sont un fléau invisible, sournois, qu'il faut dénoncer.
like
bc
Itinéraires de femmes
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Trois femmes aux destins liés par l'Histoire Maria, Marine et Irène sont toutes les trois gardiennes d'une mémoire enfouie, cachée et enfin exhumée par la plus jeune d'entre elles. Trois itinéraires de femme où chacune, tel un gardien de phare, veille sur le temps, scrutant l'obscurité pour rappeler ces lumières anonymes qui précédèrent leurs existences et en furent à l'origine. Une histoire de famille parallèle à la grande histoire, depuis cette « Guerre d'Espagne » jusqu'à nos jours, avec une héritière qui au coeur du terroir roussillonnais cherche et veut comprendre... Voyagez à travez le temps, en Catalogne, aux côtés de ces héroïnes fascinantes ! EXTRAIT Toute la journée, sans un instant de repos, Consuelo travaille : pour procurer à sa vieille mère et à ses enfants un minimum de confort, elle doit pourvoir à tout. Elle ramasse du bois mort dans les bois proches. Quelques voisins lui apportent parfois de belles bûches, mais eux non plus n’en ont pas beaucoup car les propriétaires des bois en sont jaloux. Pourtant, des fagots, il en faut. La cheminée et la cuisinière à bois fonctionnent toute l’année, il n’y a pas d’autre moyen de se chauffer et de cuisiner. Quelques maisons sont pourvues de l’électricité, mais aucune dans cette partie du village. On continue à s’éclairer avec une lampe à pétrole ou une unique chandelle que l’on économise autant que l’on peut : il n’y a souvent, pour trouer l’obscurité du foyer, que la rougeur de l’âtre. Elle pense, émue, à la dernière mésaventure de son petit garçon, Toni. Le maître d’école avait donné à ses élèves un problème d’arithmétique à résoudre. Après bien des efforts solitaires, car nul n’aurait su l’aider, il y était parvenu mais, de contentement, il avait bousculé la chandelle fichée dans le goulot d’une bouteille vide et une grosse tâche d’encre s’était étalée sur son cahier. Le lendemain, le maître, aveugle aux efforts de l’enfant, sans jeter un regard au devoir, avait saisi par un coin de page le cahier, d’un air dégoûté, et l’avait lancé à l’autre bout de la classe en traitant Toni de cochon et de paresseux… L’enfant avait pleuré pendant des heures. Et elle, Consuelo, n’avait rien osé dire… Elle avait même grondé le garçonnet : « ça te servira de leçon, maladroit ! » Plus tard, peut-être, elle aussi pourra payer l’abonnement à l’électricité… À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Claire Baco-Baesa, professeur de Lettres Classiques, mais aussi et surtout amoureuse du Pays Catalan a une double exigence : comprendre le monde, les hommes et trouver les mots pour le dire. Avec ce nouvel ouvrage elle évoque une période ambiguë et complexe de l'histoire catalane, nous amenant jusqu'à ses ramifications contemporaines.
like
bc
Sauf le bonheur
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Une décision importante... Par un beau jour de printemps Jacques, la cinquantaine, se trouve face à un choix aussi inimaginable qu'inattendu. Un choix qui va bouleverser les dernières années de sa vie. Sensible à la sagesse et au bon sens des femmes de son entourage, admiratif des femmes célèbres de notre vingtième siècle, il s'engage sur un chemin bien particulier. Toujours passionnée par l'actualité, Marie-Thérèse Renaud aborde avec finesse et réalisme les questions fondamentales de la société contemporaine : l'amour, la famille, la religion, le multiculturalisme. EXTRAIT Je suis encore en vie mais il est temps de préparer mon après… En particulier de dire la vérité à Raphaël qui, peut-être, l'a déjà devinée. Je ne lui ai jamais vraiment menti. J'ai simplement laissé se poser sur notre histoire une petite couche de silence, comme on étend un voile sur de jeunes plantes, pour les protéger du froid. Lorsqu'on me dit qu'il me ressemble, je réponds dans un rire : Oui, à ceci près que lui est jeune et beau... Comme pour cacher combien cela me fait plaisir. À PROPOS DE L'AUTEUR Journaliste à l’Est Républicain, puis écrivain, Marie-Thérèse Renaud signe ici son cinquième roman. Plus que jamais, elle nous entraîne dans un voyage vers d’autres horizons, mais surtout au bout de soi-même, sur les ailes de l’écriture.
like
bc
Le gai cimetière
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Le sida fait rage parmi les membres de la troupe. Le Gai Cimetière prend la suite de La Chanson du Bac. L’histoire se situe alors que le Carrousel est définitivement fermé, la troupe dissoute, et que la mystérieuse épidémie porte déjà un nom : le sida. Le trouble avait déjà laissé la place à l’inquiétude, l’hécatombe provoque la terreur. C’est au travers du calvaire de son amie Lola que Bambi parcourt cette période. Les membres restants de l’ancienne troupe renforcent leurs liens d’amitié et tentent de faire front. Rien n’empêche les amis de disparaître dans des souffrances et des conditions lamentables. Pourtant, parmi tant de malheurs, la troupe ne cesse de baigner dans cet humour habituel indispensable à la vie, et jusqu’à la mort... Marie-Pierre Pruvot signe sans doute le plus sombre de ses récits. Toujours avec pudeur et sensibilité, elle rend un hommage à ses amis-artistes disparus : Lola, Folamour, Délire, Belciel et Bernard, Kiki Moustic, Charmeuse, Flafla, et même Gina... et bien d’autres. Portant encore aujourd’hui les stigmates de cette traversée douloureuse, Marie-Pierre Pruvot adresse un dernier adieu à ses amis disparus, à leur spectacle, à la troupe, et enfin à cette vie qu’avec Coccinelle, Capucine et d’autres elles avaient inventée... Découvrez la suite de La Chanson du Bac, retrouvez les survivants et plongez dans l'horreur de leurs souffrances. EXTRAIT C’était comme la mort. Angoissant. Irrémédiable. M’arrachant au cauchemar, les yeux toujours fermés, je repoussais l’image encore si vive qui m’avait assaillie dans le sommeil. « Bonjour, Monsieur ! » me disaient des élèves accourus vers moi de tous les coins de la cour du collège. Ils n’étaient pas moqueurs. Leurs regards étaient accusateurs, dénonciateurs. Dans l’impossibilité de fuir, d’agir pour me défendre, je m’étais réveillée, terrorisée. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Pruvot est née le 11 novembre 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Encouragée par son amie Coccinelle ainsi que par la troupe des cabarets « Chez Madame Arthur » et « Le Carrousel », Marie-Pierre parcourt le monde et se produit dans divers spectacles. Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres Modernes en 1974 et obtient les Palmes Académiques. Aujourd’hui à la retraite, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages : J’inventais ma vie, France, ce serait aussi un beau nom.
like
bc
…Car elle arrive toujours
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Un couple se lance dans un voyage d'introspection Bénédicte part au Vietnam sans prévenir son compagnon, Bernard-Hubert, attaché parlementaire à Besançon. De voyage touristique en voyage intérieur, l’un et l’autre voient leur approche de la vie remise en question. Dans ce roman, Marie-Thérèse Renaud met à profit son passé de journaliste et porte un regard critique envers notre société fondée sur le sensationnel, l'instantané et le superficiel. EXTRAIT Un jour bleuté colore encore le rebord de la fenêtre mais la nuit commence à étendre son ombre. A l’instant même où ces mots lui viennent à l’esprit, Bernard-Hubert se dit qu’ils ressemblent à un poème de Bénédicte. Il vient seulement de comprendre que la jeune femme est partie. Sa présence semblait naturelle, faisait presque partie de ce qu’on appelle, en langage syndical, les avantages acquis. En l’occurrence les siens. Il n’y prêtait plus grande attention. Lui est-il arrivé d’ailleurs de la regarder vraiment, même au début de leur histoire ? Son absence le remplit d’elle soudain. Une sensation excitante et irritante aussi, qui le laisse un peu désemparé, à la limite de l’agacement. À PROPOS DE L'AUTEUR Journaliste à l’Est Républicain, puis écrivain, Marie-Thérèse Renaud signe ici son cinquième roman. Plus que jamais, elle nous entraîne dans un voyage vers d’autres horizons, mais surtout au bout de soi-même, sur les ailes de l’écriture.
like
bc
Je ne veux pas haïr
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Je ne veux pas haïr est un conte de fées où une Princesse s'éprend d'un Chevalier Blanc. La Princesse est Marie, une artiste angoissée et fragile. Patrick est le Chevalier Blanc, ancien universitaire et brillant professeur, prévenant, émouvant lorsqu'il lui demande d'une petite voix d'enfant s'il peut lui faire l'amour. Mais derrière la gentillesse et la touchante naïveté se révèle peu à peu un homme solitaire et maniaque, obsédé par le travail, l'ordre et la nécessité de tout contrôler, un homme dur qui parle parfois d'une voix glaçante d'adulte vide d'émotions. Que penser de son passé et de sa famille, un frère qui envoie des lettres inquiétantes, un autre frère qui ne lui adresse plus la parole depuis des années, une mère aux limites de la folie, deux épouses venues de l'Est, une petite fille abandonnée dans des conditions mystérieuses, une autre petite fille qui aurait été agressée, même violée ? Mais Marie ne pense pas, car elle croit encore aux contes de fées... et refuse de regarder en face ceux qui tentent de la mettre en garde, de la prévenir que Patrick, l'homme de sa vie, bientôt son mari, est peut-être en réalité un Chevalier Noir. Elle s'enfonce dans le déni et l'alcool, s'enferme dans la logique d'un monde schizoïde où elle perd son âme... Jusqu'à l'ultime confrontation. Un roman bouleversant qui traite de la violence conjugale. EXTRAIT Dans la cuisine, un café maintenu chaud m'attend, avec un message. « Bonne journée petite Marmotte. Je serai de retour vers seize heures trente. » Je bois le café. Puis je retourne dans la chambre. Je m’assieds sur le lit, devant la bibliothèque. Et je comprends pourquoi j’ai été troublée. La moitié des livres sont des ouvrages qui traitent du nazisme. En gros caractères sur les tranches : Auschwitz, Dachau, Ravensbrück, Bergen Belsen. Mémoires du directeur d'Auschwitz, un certain Höss. Je l'entrouvre. « Le camps était admirablement tenu. Un modèle de rigueur et de propreté. Tout le monde y était à sa place et travaillait au service de notre grande patrie. » Un peu plus loin : « Ma femme y était heureuse. Elle avait son petit paradis de fleurs... » J’ai senti dans ma gorge un mauvais goût de café. À PROPOS DE L'AUTEUR Après des études en Sciences Économiques, un passage dans l’Éducation Nationale en zone de prévention violence (célébrissime Seine-Saint-Denis), puis dans le mariage en zone de grande turbulence (dans la Très Sainte Vendée), Marie-France Seveyrac poursuit son périple qui la conduit à Béziers où elle vit actuellement, entourée d'artistes.
like
bc
Les souvenirs qui ne meurent jamais
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
« Courage ! On a besoin de Courage pour continuer à vivre ». C’est l’histoire d’Évelyne Cicero, une jeune fille qui possède une clairvoyance extraordinaire et de son père, Jerome Legrand Cicero, un chrétien qui s’oppose à la clairvoyance qui d’après lui est associée à la sorcellerie. C’est le récit de cinq petites filles témoins d’un vol à domicile, du viol de leur mère et l’attaque brutale à leur père. Jerome Legrand Cicero abandonnera son nouveau-né sur le sol étranger faisant de lui un banni parce qu’il le croit être le fils de l’homme qui a violé sa femme. Il vivra pour regretter son acte. Les Souvenirs qui ne meurent jamais est l’exposé de la fin d’un criminel notoire, Frank Deleo, qui semait la terreur et qui sera capturé et exécuté par de jeunes filles pensionnaires. C’est aussi le récit de cinq femmes en colère qui n’ont pas peur de prendre la loi entre leurs mains pour restaurer la sécurité et la paix dans leur communauté. Cette histoire, en plus, dévoile l’inimitié qui existe entre deux peuples voisins, l’est et l’ouest d’Hispaniola. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Ghislaine Mera est née en 1951. Elle est mariée. Diplômée en 1972, elle travaille trois années comme institutrice maternelle à Port-au-Prince. Elle est retraitée après vingt-deux ans de service à l’Hospital de l’administration des Vétérans à Philadelphia, PA. Elle est aussi l’auteur de plusieurs œuvres telles que The Stories of a Little Town, Short stories of the yester years, The two Germaines et Troubles of Our Lives an anthologie.
like
bc
Origines
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Roxanne est une adolescente de seize ans menant une vie simple et sympathique. Mais ce n'est pas suffisant pour cette jeune fille remplie d'imagination. Elle rêverait qu'un évènement extraordinaire vienne changer le cours des choses. Or, un jour, elle reçoit un étrange colis d'un expéditeur inconnu. Cependant, le contenu de celui-ci la conduira bien plus loin qu'elle ne l'aurait pensé, mettant en jeu son entourage. De mystérieuses rencontres et découvertes viendront bouleverser sa vie. L'irréel, la peur et le légendaire s'animeront alors autour d'une intrigue surprenante. Roxanne sera interdite de révéler quoique ce soit, sous peine de terribles conséquences. Mais qu'en décidera la face cachée du Secret ? Origines constitue le premier tome de la saga fantastique L'association secrète EXTRAIT « ROXANNE !! » Je sursautai. « Arrête de rêvasser comme ça !! Tu vas encore être en retard ! Se lamenta ma mère. - Mais non ne t’inquiète pas, je vais courir, la rassurai-je. - Oui bien sûr, comme hier, samedi, et tous les matins de la semaine dernière aussi ! Et la rentrée était il y a à peine deux semaines ! Non mais j’en ai marre... » Elle continua à s’égosiller mais je ne l’écoutais plus. Elle faisait cela tous les matins, et à force d’entraînement, elle y arrivait très bien. Le médecin répétait en permanence à mes parents qu’il était impossible de m’empêcher de « planer ». C’était le terme qu’employait mon père, mais ma mère disait : « Il doit bien exister un moyen pour lui éviter d’être dans la lune au moins deux minutes par jour ! ». Ce fut là que je compris que ce qui les gênait vraiment était mon comportement et non pas ma difficulté à dormir. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Laetitia SHIGO, appelée Marie-Lé, est une jeune auteur qui commence avec ce premier roman à l'univers fantastique. En 2013, il fut sélectionné au concours du Florilège Littéraire des Écrivains en herbe de Montpellier, ville où elle étudie le cinéma à l'Université. Également passionnée d'art dramatique, elle suit des cours au Conservatoire de Béziers. Marie-Lé SHIGO voudrait se consacrer entièrement à ce qu'elle désigne comme le fil conducteur de sa vie : l'Art.
like
bc
Hrodbehrt l'oiselet
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Conformément à la prophétie, Hrodbehrt acquiert un pouvoir de plus en plus fort et doit partir pour accomplir son destin. Sur le continent de Tarangat, nul ne se doute que le mal qui couve çà et là va bientôt s’embraser, ravivant une vieille prophétie oubliée. Une prophétie obscure qui mentionne… un « oiselet ». Cet Oiselet, c’est Hrodbehrt, un garçon chétif et timide, le descendant d’une lignée de puissants guérisseurs. Alors que violence et malheur envahissent le Tarangat, alors que l’emprise de Tumr, le prince sorcier, s’étend inexorablement, Hrodbehrt acquiert peu à peu certains pouvoirs : il peut désormais dialoguer avec les morts ou les animaux, contrôler les forces de la nature, et même guérir les corps et les esprits. Mais son apprentissage sera encore long. Accompagné de son chien et de son âne, il devra partir en quête des Fruits de Lumière, nécessaires à la survie des différents peuples qui composent le Tarangat. Au cours de ce périlleux voyage, parcourant les sentiers des hommes et les chemins de l’au-delà, Hrodbehrt rencontrera de bien étranges guides. Jusqu’à l’inévitable duel avec Tumr-le-Mauvais... Hrodbehrt l’Oiselet est une fabuleuse saga familiale, dans un univers original et magique, cruel et mystérieux, celui du Tarangat. Découvrez sans plus attendre ce roman fantasy dans l'univers magique et mystérieux du continent de Tarangat et accompagnez l'Oiselet à la recherche des Fruits de Lumière ! EXTRAIT Tenant d’une main ferme sa lame la plus fine, elle s’agenouilla près d’Atchéla. — N’aie pas peur, Mériel ; tu seras son amie et tu le protégeras ; il est bon qu’il te voie dès qu’il sortira dans la lumière. D’un simple geste, elle imposa le calme à tous puis, après que Mériel eut remonté les vêtements d’Atchéla, elle coupa sans trembler la chair diaphane. Tout le village vit Chaline tenir à bout de bras, au-dessus de sa tête, l’enfant, tout petit, malingre, qui restait silencieux et immobile ; alors que chacun, le cœur étreint d’angoisse, attendait un signe de vie, il poussa enfin un cri. Et ce ne fut pas un cri mais un chant : quelques sons flûtés, étonnamment sonores, presque une mélodie, douce comme un baume ; puis l’enfant sourit comme Chaline abaissait les bras : un papillon se posait sur les primevères qu’Atchéla tenait encore en main. Bérol s’approcha : — Quel nom portera le fils d’Atchéla, l’Oiselet, le Chétif, l’Enfant de la Prophétie ? Celui de son grand-père Mouvrin ? — Non, répondit Chaline avec douceur. Il portera les noms sacrés notés dans les archives du grand Adhal, les noms appelant sur lui les forces et les épreuves de sa destinée, les noms restés secrets jusqu’à cet instant. Alors, Bérol prit délicatement le nouveau-né et, le dressant à son tour au-dessus de sa tête, s’écria : — Nous t’accueillons solennellement, Hrodbehrt Corian Okidrat ; honneur à toi ! Que les Puissances Numinales te protègent et t’éclairent afin que tu puisses accomplir ton appel ! Alors l’enfant, à nouveau, chanta. À PROPOS DE L'AUTEUR Après une enfance passée en Corse, Marie-Dominique Colombani a étudié les lettres classiques puis enseigné la littérature française – en particulier celle du Moyen Âge – d’abord en France, ensuite en Afrique noire, où elle a vécu pendant quatorze ans. Passionnée par le piano et le chant, fascinée par les mythes et les mystères, elle est aussi en profonde sympathie avec tous les êtres vivants de la nature. Hrodbehrt l’Oiselet est son premier roman fantastique, un roman d’initiation et de quête à la manière médiévale, où le lecteur est invité à découvrir par lui-même les sens cachés de l’aventure.
like
bc
J'inventais ma vie
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Marie-Pierre Pruvost, enseignante et meneuse de revue. Marie-Pierre Pruvot a eu deux vies et deux carrières : l'une d'enseignante, faite de discrétion et rythmée par les emplois du temps de l'éducation nationale ; et l'autre de meneuse de revue au Carrousel dans les années soixante et soixante-dix, où Bambi allumait des incendies sur scène et brûlait à son fer la mémoire des hommes venus contempler sa plastique. Ces deux métiers font appel au même talent, et demandent que l'on mette le monde et la vie en scène pour mieux montrer à son public comment l'on conçoit le monde... C'est donc tout naturellement que les lecteurs vont découvrir ce livre qui mêle le romanesque et le réel, et dans lequel se chevauchent les événements liés à la guerre d'Algérie, et ceux empruntés à la vraie vie de Marie-Pierre. À cette époque-là, ce bout de France d'outre méditerranée bouillonnait encore des suites de la guerre d'indépendance et les mentalités commençaient seulement à laisser poindre la possibilité de prendre en main son destin... et d'inventer sa vie. Découvrez un récit mêlant romanesque et réel, où se croisent les événements liés à la guerre d'Algérie et ceux empruntés à la vraie vie de Marie-Pierre. EXTRAIT Il y avait en 1958 au lycée Bugeaud d’Alger une ombre blonde qui ne payait pas de mine. On flairait pourtant une énigme : on remarquait sa fluidité et on lui aurait conseillé de faire du sport de plein air pour prendre corps et forme… ou de sortir avec ses camarades pour s’émanciper un peu et leur ressembler enfin. Rien ne lui aurait autant déplu. Aucune extravagance ne lui avait encore valu le haro public : on en était toujours au repli sur soi, à l’absence aux autres, au désir de se faire oublier, surtout au lycée où les résultats devenaient aussi ternes que le personnage. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Pruvot est née le 11 novembre 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Encouragée par son amie Coccinelle ainsi que par la troupe des cabarets Chez Madame Arthur et Le Carrousel, Marie-Pierre parcourt le monde et se produit dans divers spectacles. Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974.
like
bc
Chroniques de Pemberley
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
A la poursuite des amours de la maison des Darcy. En refermant le livre ou quand se termine le film "Orgueil et Préjugés" on se demande : Et après ? Jane Austen laissa en germe mille conflits, mille aventures dans une Angleterre en pleine mutation et dans un monde où les distances s'amenuisent au fil des années. Tout en respectant les personnages magistralement décrits par la grande dame de la littérature anglaise et même si vous n'avez pas lu son livre, l'auteur vous emmènera à Pemberley, la merveilleuse maison des Darcy où naquit une histoire d'amour qui passionna des générations. Vous verrez comment les difficultés mal enfouies se surmontent ou non, et comment les membres des générations futures seront tantôt acteurs de cette nouvelle ère qui s'ouvre à eux, tantôt victimes d'une société qui voit menacer son mode de vie ancestral. Découvrez sans plus attendre une suite imaginée du classique de la littérature anglaise "Orgueil et Préjugés". EXTRAIT Un soir, alors qu'ils lisaient au coin du feu, Elizabeth dit à son mari : — Mon chéri, tes appartements vont bientôt être le champ de bataille d'une armée d'artisans. Si tu désires profiter de la paix de ton foyer, il est grand temps de repartir pour Pemberley. Nous avons profité à mon avis suffisamment des plaisirs de Londres. Tu as eu la bonté de m'emmener au théâtre, de nous faire assister à quelques dîners et j'ai eu de longues conversations agréables et futiles avec les épouses de tes amis londoniens qui ont eu la grandeur d’âme de me proposer de te ruiner chez les meilleurs modistes de Londres. N’aie crainte, j'ai vaillamment résisté. J'ai donc amplement mérité des promenades dans nos bois couverts de givre. Nous pourrions profiter de notre séjour là-bas pour que madame Reynolds se mette en quête d'une femme de chambre conforme à mes désirs. Celle que tu m’as attribuée a une ombre de moustache et je la soupçonne d'être l'aînée d'une famille de garçons dans laquelle elle a acquis une autorité redoutable et une poigne non moins redoutable. Je préfère laisser le soin de ma coiffure à une jeune fille de Lambton, douce et si possible point trop jolie. Bon, cette dernière recommandation me vient d'une de tes amies londoniennes qui méconnaît ton vertueux caractère. Darcy éclata de rire et prit sa femme dans ses bras : — Connais-tu, une seule femme belle, intelligente et en plus capable d'amuser un monsieur aussi grave que moi, à part toi ? À PROPOS DE L'AUTEUR Rien ne prédisposait Marie-Laure Sébire, parisienne et juriste, à la littérature inspirée par celle du XIXème siècle anglais. Pourtant fille et soeur d'écrivains elle a, à l'intention d'une amie fan d'Orgueil et Préjugés, écrit une suite plausible et respectueuse du roman de Jane Austen, celle qu'elle aurait voulu lire. Ses livres sont d'abord publiés en Espagne où , marié à un espagnol, elle passe la moitié de l'année á Grenade.
like
bc
Elisa Bison Blanc
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Elisa plonge dans le passé familial pour tenter de comprendre sa mystérieuse ancêtre, Elisabeth MacNead, qui épousa une culture totalement différente... Après une absence de dix ans, Élisa, jeune métisse, est de retour dans sa réserve de Pine Ridge, le pays des Sioux-lakotas. Elle sera confrontée aux dures conditions que vivent les Indiens à présent. Mais à peine installée dans la maison familiale, les fantômes du passé ressurgissent par le biais du journal d’Élisabeth MacNead, son arrière-grand-mère, adoptée par les Indiens lakotas. Ils l’emmèneront là où se battaient les tribus des plaines pour conserver leur territoire, là où les Blancs se pressaient vers ce nouvel eldorado, ces espaces immenses qui feront les États-Unis. Qui est cette aïeule d’origine irlandaise, dont le père, général, a combattu les Indiens, et en particulier le chef Bison Blanc, celui qu’elle aimera à la passion ? Quand Élisa rencontre Élisa… Voyage initiatique au cœur des tribus des plaines, où le temps s’efface. Ce roman nous plonge dans les grandes plaines américaines de la fin du XIXe siècle et dans les réserves amérindiennes d'aujourd'hui, dévastées par de nombreux maux mais où résistent encore les indiens-lakotas. Une rencontre de cultures qui fait rêver et qui nous fait prendre conscience des problèmes actuels. EXTRAIT Élisa roulait sur l’US18, la route qui traverse les territoires indiens dans l’État du sud Dakota. Elle était sur le chemin d’un monde différent, celui que la toute-puissante et riche Amérique rêvait d’oublier… La jeune femme prit la direction de Pine Ridge, une réserve indienne pauvre et désertique, l’une des plus grandes aux États-Unis, une sorte de tiers-monde au sein du royaume de l’argent et de l’opulence. Elle conduisait lentement. Pourtant, elle n’avait pas l’habitude de se faire doubler, mais elle quittait les Blancs, leur société et leur mode de vie ! Elle les quittait pour le temps indien qui lui ne se presse jamais, car il marche à l’instant, et celui-ci lui dictait de savourer son retour… C’était une belle journée du mois de mai, un peu trop chaude pour la saison. L’été fleurissait déjà et s’annonçait particulièrement sec et caniculaire ; peut-être un bon jour pour commencer une nouvelle vie… À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Hage milite pour la défense de la Nature, et de la cause animale comme humaine. Auteure de romans, de documents animaliers, et d'essais sur l'écologie, elle se passionne pour l'histoire des Amérindiens, en particulier des tribus des plaines. Ce roman lui a été inspiré suite à un séjour sur la réserve de Pine Ridge, chez ses amis lakotas.
like
bc
Le vernis orange
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Quête identitaire et nouveau départ en Italie Expatriée depuis bientot deux ans dans une région lointaine et retirée du sud de l'Italie, Charlotte de Borin, une jeune Francaise docteur en littérature étrangère, semble embrasser une nouvelle existence dans laquelle elle tente tant bien que mal de tourner le dos à certaines heures d'un passé tourmenté et où le soleil peine à briller. EXTRAIT Lorsque les chantonnements rauques et dissonants de Maria se faufilèrent dans le vestibule baigné de soleil, j’étais enfoncée dans une fâcheuse amertume, perceptible à l’éclat tempétueux de mon regard grisé et au silence religieux qui enserrait mon rigoureux désordre intérieur. Incapable pour l’heure de m’arracher à mes passions, je n’avais alors aucunement conscience d’être guettée par la brisure inopinée de l’insoutenable sujétion à laquelle mes dernières années s’étaient arrimées avec une certaine complaisance… Soudainement flattée par un irrésistible filet d’odeurs mêlées de viande mijotée, de tomates bouillonnantes et d’herbes aromatiques fraîchement coupées, j’abandonnai promptement le confort d’une bergère à gondole vernissée et me hâtai vers le petit salon bleu, où ma belle-mère, accoudée à la fenêtre, était en train de s’émouvoir des pirouettes de Geraldo, un jeune geai apprivoisé.
like
bc
Le livre d'Amiens, ou le secret d'une cathédrale
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Revivez l'histoire de la cathédrale d'Amiens Printemps 1236, la nef de la cathédrale d’Amiens est achevée. Néanmoins les bâtisseurs entrent dans la phase clé de l’élévation, la croisée des transepts. De plus le rite impose que la face de Dieu soit représentée au porche central afin que les offices religieux puissent s’y tenir. Le Livre d’Amiens ou le secret d’une cathédrale se situe à cette époque. Le lecteur est invité à entrer tour à tour dans l’intimité de Silvère, l’imagier sculpteur supposé du Beau Dieu, et de Jehan, l’appareilleur ou chef de travaux sous les ordres de l’architecte Renaud Cormont. Deux points de vue, celui d’un compagnon venu d’ailleurs et celui d’un fils d’échevin amiénois, pour faire revivre la ville d’Amiens au XIIIe siècle. La cathédrale d’Amiens est l’harmonie dans toute son élégance et sa splendeur, elle est l’apogée de l’art ogival. L’auteur y voit l’accomplissement du génie humain émanant de l’union de deux forces, celle de la connaissance — science et philosophie de l’alchimie — et celle d’une spiritualité authentique exprimée par la fraternité des compagnons et les sacrifices consentis par le peuple amiénois. Un roman historique empreint de spiritualité EXTRAIT Pour la première fois depuis bien longtemps, il ne s'était pas senti l'âme aussi légère en s'éveillant. Il ne se souvenait même pas d'avoir sombré dans le rêve répété de l'Atrocité hantant ses nuits depuis cette terrible Saint-Michel 1228. La cloche du couvent qui l'hébergeait résonna, il se prépara en toute hâte. Ce jour était décisif pour lui. Maître Thomas l'accepterait-il parmi les compagnons construisant le Grand Oeuvre ogival ? Sa vie d'errances et d'humiliations allait-elle enfin prendre un sens ? A PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Françoise Hiroux, née en 1951 à Amiens, philosophe de formation, est une enseignante engagée dans la promotion de l'éducation et de la culture pour tous. Poète et photographe, elle a déjà publié plusieurs recueils de poésie et de nouvelles, et a exposé ses photographies dans des galeries amiénoises.
like
bc
La Chanson du Bac
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Mai 68 et photographie de la France à la fin d'un règne.  La Chanson du Bac prend la suite du roman Le Carrousel. Bambi poursuit son épopée et traverse les bouleversements que connaît la France. Mai 68 n’a été pour elle qu’un choc politique. Une prise de conscience la pousse à s’assigner d’autres objectifs pour l’accomplissement de sa vie. Alors que la Sorbonne est sens dessus dessous, Bambi ressent l’envie oppressante de reprendre ses études abandonnées. Elle s’engage dans une brève tournée et, sans oublier son rôle au Carrousel, elle consacre son temps libre à étudier. De retour à Paris, des déboires sentimentaux, des ennuis de santé, des expériences décevantes, tout semble se dresser comme des obstacles à ses efforts. Par quels moyens parviendra-t-elle à ses fins ? Marie-Pierre Pruvot propose une photographie d’une France à la fin d’un règne : menace de dévaluation du franc, annonce d’un référendum, bruits de chute du général de Gaulle… Témoin impuissant du tumulte de la vie, son personnage reste cloisonné dans la frivolité des spectacles. Très vite, le lecteur sent pointer la frustration puis le ressaisissement qui en découle et doit alimenter la « renaissance » de Bambi qu’on pensait déjà accomplie. Retrouvez Bambi, pour qui Mai 68 a été une prise de conscience qui la pousse à se fixer de nouveaux objectifs de vie : par quels moyens y parviendra-t-elle ? EXTRAIT J’entrais dans l’année du bac. L’expression me frappait d’étonnement et de plaisir. Je me lançais dans la préparation de l’examen. Quel enthousiasme ! Jamais aucun début d’année scolaire ne m’avait autant stimulée. J’éprouvais, mais au centuple, ce plaisir qu’on a au lycée dans les premiers jours de classe à feuilleter les nouveaux livres, à ranger les classeurs et les pochettes en attribuant une couleur particulière à chaque matière, à organiser son travail, quand tous les rêves de succès sont encore permis. À PROPOS DE L'AUTEUR Marie-Pierre Pruvot est née le 11 novembre 1935 en Algérie. Elle s’installe à Paris à l’âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Encouragée par son amie Coccinelle ainsi que par la troupe des cabarets « Mme Arthur » et « Le Carrousel », Marie-Pierre Pruvot parcourt le monde et se produit dans divers spectacles. Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres Modernes en 1974. Aujourd’hui à la retraite, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages : J’inventais ma vie, France, ce serait aussi un beau nom (aux éditions Ex-Aequo) et Marie parce que c’est joli (aux éditions Bonobo).
like
bc
L’italienne
Mis à jour à Apr 10, 2020, 06:43
Le parcours d’une femme à la ténacité étonnante "Marie-Rose : Je savais que cette femme qui montait les escaliers de la boutique avec son chapeau cloche allait compter dans ma vie. Sylviane : Je lui ai donné ma carte, mon téléphone, alors que je ne le fais jamais. Marie-Rose: Sylviane représentait la femme que j’aurais voulu être. Sylviane : « Marie-Rose m’a donné l’occasion de me racheter de la chance que j’ai dans la vie. Elles disent parce que c’était elle, parce que c’était moi. Deux sœurs. On rêve qu’on a pleuré avec elles, qu’on a pleuré de rire dans leurs bras lorsqu’elles se sont raconté leurs vies l’hiver passé dans l’appartement lausannois de Marie-Rose. On envie la confiance qu’elles ont placée l’une dans l’autre, immédiatement, aux premières paroles dites. Instinctivement, en sachant d’avance qu’elles auraient une histoire commune. Deux femmes. Une écrivaine, Sylviane Roche, professeur de français à Nyon, et une Italienne du Sud, vendeuse de mode dans une boutique lausannoise, qui lui ressemble, Marie-Rose De Donno. Mères et femmes, brunes et fortes. Lumineuses. Mères, mamans comme une évidence : c’est par Sandro que tout a commencé, que ça ne finira jamais. Sandro, ce fils éblouissant, retrouvé mort il y a trois ans au bas de l’esplanade de Montbenon à Lausanne, écrasé sur la station-service. (…) Elle veut savoir, cette mort ne la laissera pas en paix tant qu’il y aura encore quelque chose à comprendre, à expliquer…" - Isabelle Falconnier, L’Hebdo Un roman biographique porté par la merveilleuse harmonie qui unit deux femmes exceptionnelles EXTRAIT Je m’appelle Marie-Rose, mais quand j’étais petite, tout le monde me disait Rosetta. Je suis née le 19 août 1950, en Italie du Sud dans une petite ville qui s’appelle Maglie. Nous étions cinq enfants. Je suis la dernière. Évidemment ma mère ne me voulait pas ! Elle a tout essayé pour avorter : les aiguilles à tricoter, des bains avec de l’eau salée, tous les vieux trucs de bonne femme. Elle a tout fait pour que je ne naisse pas. Rien à faire. Je m’accrochais déjà, tu vois. Obstinée. Après, elle s’en voulait, elle avait très peur que je ne sois pas normale avec tous ces trucs ! Elle culpabilisait, la pauvre. Eh bien non. Je suis venue au monde malgré tout et tout à fait normale. Enfin j’espère ! Alors voilà, ça c’est l’histoire de ma naissance. Tu vois, ça commence bien. A PROPOS DES AUTEURES Sylviane Roche, d’origine française, est née à Paris, dans le quartier du Marais. Elle est venue en Suisse à l’âge de vingt ans et s’est installée à Lausanne. Elle s’y est mariée et a eu deux enfants, Emmanuel et Élodie. Elle a aussi obtenu une licence de lettres à l’Université de Lausanne. Bien qu’elle ait été très bien accueillie et intégrée en Suisse, elle s’est toujours sentie dépaysée, exilée à Lausanne, et reste très attachée à Paris et à la France où vit toute sa famille et où elle rentre souvent. D’origine italienne, Marie-Rose De Donno vit et travaille en Suisse depuis de très nombreuses années. Elle a raconté son parcours dans L’Italienne, écrit avec Sylviane Roche.
like