Chapitre 005

1016 Mots
Alessandro le fixa un moment, choqué par la demande. Un rictus de mépris se dessina sur son visage. — Est-ce que c’est une blague ? s’écria-t-il, furieux. Tu te moques de moi ? Rocco ne bougea pas, implacable. — Pas du tout, je ne me moque pas de toi. Si tu ne veux pas, tu n’as qu’à laisser. Je ne te force pas. Alessandro, désormais hors de lui, se leva brusquement de sa chaise, son regard devenu glacial. Il s'approcha de Rocco, les poings serrés. La situation prenait une tournure explosive. — Tu veux vraiment jouer à ce jeu-là avec moi, Rocco ? dit-il d’une voix glaciale. Je vais te montrer ce que ça fait d’être traité ainsi, dans MON TERRITOIRE !!!. Les gardes du corps d’Alessandro se rapprochèrent instantanément, prêts à intervenir. Le silence qui suivit était lourd, tendu, comme si l'air lui-même retenait son souffle. La situation allait-elle dégénérer ? Le moindre faux mouvement pourrait allumer la mèche d’une guerre ouverte. Rocco était là, impassible, un sourire nonchalant aux lèvres. Il fixait Alessandro sans aucune peur, comme s'il n'y avait aucune menace dans l'air. — Tu ne sers à rien, Alessandro. Souviens-toi que c'est nous qui te fournissons des armes depuis toutes ces années, dit-il, sa voix pleine de mépris. — Et c'est mon argent qui fait en sorte que la famille Marino survive. Alors, tu dois être respectueux, dit Alessandro en serrant les poings, mais garda son calme. Il savait que Rocco aimait jouer à ce petit jeu. Mais cette fois-ci, il n'était pas prêt à céder à ses provocations. — C'est bon, c'est bon... Dis à tes hommes de se rétracter, dit Rocco en levant une main, tout en continuant à sourire. Je ne veux pas qu'il y ait de malentendu entre nous. Nous sommes toujours amis et clients depuis des années, alors pas besoin d'aller plus loin. Cette fois, je te donnerai les armes aux prix habituels, mais la prochaine fois, les prix augmenteront. Alessandro faisait un effort surhumain pour ne pas céder à la colère. Heureusement que son père, Vicenzo, lui avait bien expliqué la situation. Avant de partir, son père lui avait dit que Rocco était arrogant et difficile à gérer, mais qu'il fallait supporter son attitude. C'était eux qui avaient besoin de la marchandise. Alessandro fit un signe de tête à l'un de ses hommes. Ce dernier s'approcha avec les mallettes contenant l'argent et les déposa devant Rocco. — Tout est en ordre à l'intérieur, donne-nous la marchandise et on se casse, ordonna Alessandro, d'une voix glaciale. Rocco, impassible, toucha les mallettes, les examinant avec un sourire cynique. — Je ne veux pas perdre mon temps à compter tout ça, dit-il avec un ricanement. Es-tu sûr que le montant est exact ? Alessandro le fixa de son regard perçant. — Oui, tout est à l’intérieur et dans l’ordre, répondit-il, d’une voix calme mais marquée par une tension palpable. Rocco haussait les épaules, comme si tout cela n'était qu'une formalité. — Bien. La marchandise est à vous. Nous rentrons à Noctis, dit-il simplement, avant de faire un signe à ses hommes. Les hommes de Rocco prirent les mallettes et commencèrent à se diriger vers la sortie. Ils montèrent dans leurs voitures et s’éloignèrent rapidement. Alessandro les observa partir, les mains dans les poches, une colère sourde bouillonnant en lui. Il avait l'impression que chaque minute passée avec Rocco était une insulte à sa dignité. Pourquoi son père avait-il toujours été si respectueux de ce misérable ? Pourquoi les enfants de la famille Marino étaient-ils si irrespectueux ? Il n'avait plus envie de perdre du temps ici. Lui et ses hommes se dirigèrent vers leurs voitures, prêts à quitter cet endroit. Mais avant de partir, Antonio, sa main droite, s'approcha de lui. — Patron, je sais que Rocco vient de gâcher ta journée. Qu'est-ce que vous voulez faire maintenant ? demanda Antonio, une lueur de compréhension dans ses yeux. Alessandro prit une profonde inspiration, cherchant à calmer sa colère. Il savait que s’il rentrait chez lui dans cet état, il risquait de faire une folie. — Je sais que si je rentre chez moi avec cette fureur, je risque de tuer quelqu’un, répondit-il, en serrant les dents. Je n’ai pas envie de tuer une autre personne, celui qui est mort ce matin, est ma seule victime aujourd’hui. Je vais prendre un peu de temps pour me détendre. Toi et certains hommes, allez déposer les armes à la demeure. Quant à moi, je vais me balader dans le quartier, histoire de prendre l’air et de me changer les idées. — D'accord, patron, répondit Antonio, comprenant parfaitement l’état d’esprit de son chef. Il n'avait plus envie de perdre du temps ici. Lui et ses hommes se dirigèrent vers leurs voitures, prêts à quitter cet endroit. Mais avant de partir, Antonio, sa main droite, s'approcha de lui. — Patron, je sais que Rocco vient de gâcher ta journée. Qu'est-ce que vous voulez faire maintenant ? demanda Antonio, une lueur de compréhension dans ses yeux. Alessandro prit une profonde inspiration, cherchant à calmer sa colère. Il savait que s’il rentrait chez lui dans cet état, il risquait de faire une folie. — Je sais que si je rentre chez moi avec cette fureur, je risque de tuer quelqu’un, répondit-il, en serrant les dents. Je n’ai pas envie de tuer une autre personne, celui qui est mort ce matin, est ma seule victime aujourd’hui. Je vais prendre un peu de temps pour me détendre. Toi et certains hommes, allez déposer les armes à la demeure. Quant à moi, je vais me balader dans le quartier, histoire de prendre l’air et de me changer les idées. — D'accord, patron, répondit Antonio, comprenant parfaitement l’état d’esprit de son chef. Certains hommes partirent avec les armes, tandis qu’Alessandro prit quelques hommes avec lui et monta dans une voiture. Ils quittèrent les lieux, le regard d’Alessandro toujours sombre et déterminé. Il savait qu’il avait besoin de décompresser, mais il savait aussi que la journée ne se terminerait pas sans qu’il fasse payer quelqu’un pour ce qu'il venait de vivre.
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