IXÀ dater de ce jour, un changement se fit dans les habitudes d’Hermine. Elle continua à voir Marcelline Dalney, mais en espaçant ses visites, de même qu’à la Valine, malgré les réclamations de Mlle Clémentine. En revanche, elle se rendait fréquemment chez Marielle ou chez quelqu’une des familles malheureuses qu’elle visitait, et ses stations à l’église étaient plus fréquentes, plus longues... Elle restait aussi davantage aux Roches-Rouges ; elle travaillait beaucoup, se montrait invariablement sereine, mais plus grave qu’autrefois, avec, au fond de ses douces prunelles, une mélancolie qui ne s’effaçait pas. Elle se rencontrait inévitablement, parfois, avec le docteur Dalney. L’un et l’autre rivalisaient maintenant de froideur polie ; ils avaient, décidément, abandonné le ton de charmante


