1.6

1530 Words
Je sentis le bout de tissus sous mes doigts et il était hors de question que j’enfile ça. Mieux, je restais avec mon vêtement qui puait que de porter ce bout de vêtement. -désolé, je ne peux pas enfiler ça. Dis-je en jetant le vêtement dehors. -tu crois avoir le choix ? -oui, je le crois et je l’ai. Je n’enfilerai pas ça. -okay dans ce cas, marche nue. Je ne répondis rien et j’enfilai ma tunique et mon voile malgré l’odeur qui s’en dégageait. Quand j’ouvris la porte pour sortir et que je me pointai devant lui, il recouvra son nez avant de le boucher avec son indexe et son pouce. -mais tu chlingue. Je baissa ma tête vers le bas. Je n’étais pas une fille salle, au contraire, mais si je devais faire le choix entre ma dignité et la saleté, j'opte volontiers pour la saleté. – s’il te plaît, peux-tu me trouver une tenue descente qui couvre tout jusqu’à mes chevilles et aussi un voile ? Je t’en prie je ne peux pas porter ça. Dis-je en faisant un signe de tête vers la robe qui traînait lamentablement sur le sol, il ne l’avait pas ramassé -tu n’es pas dans ton couvant ici, donc tu dois faire avec ce que tu as, mais je vais aller chercher, je ne te garantis rien, les filles ne portent pas des vêtements qui couvrent le corps, mais je vais essayer c’est surtout ton affaire de voile qui sera difficile. -même si c’est une écharpe. Je m’en contenterais. Il ne répondit et se contenta de souffler avant de sortir. Je me plaçai dans un coin reculé attendant qu’il revienne pour ne pas l’indisposée avec mon odeur. Quand la porte s’ouvrit de nouveau, je regardai celle-ci les yeux pleins d’espoir et je le vis avec une robe qui paraissait meilleur. Alors, je m’avançai rapidement vers lui pour la récupérer, je le remerciai vite fait avant d’aller me changer. -merci, celle-ci est meilleure. Dis-je après avoir enfilé, la robe qui m’arrivait au niveau des tibias et elle ne me collait pas à la peau. Tu peux m’accorder encore quelques minutes, le temps de laver ma tunique, je vais la porter quand elle sera sèche. -prend ton temps, je n’ai que ça à faire de toute façon. Baby-sitter la fille de Jesus. -merci. Dis-je simplement ignorant la dernière partie de sa phrase. Tu es gentil tu sais. Complétais-je avec un sourire alors que je savonnais ma robe à l'aide du gel de douche qu’il m’avait fournis. -c’est vrai ? Tu me trouves gentil ? -oui tu l’es. -ça me fait plaisir que tu dises ça. Pour te montrer à quel point je suis gentil, je vais te laisser sortir. -c’est vrai ? Demandais1je en passant ma tête par la porte pour le regarder le sourire aux lèvres. Il était adossé sur le mur et tenait son arme de façon verticale au niveau de ses yeux. -tu es trop crédule. Arrête d’être naïve et de raconter des bêtises. Tu me trouves gentil ? Tu sais seulement combien de personne, j'ai déjà tué ? Mes mains se stoppèrent arrêtant de frotter la tunique. Il avait dit tuer ? -tu…tuer ? Demandais-je alors que mon cœur se remit à battre fort. Pandent un. Instant, j'avais oublié que je m’étais fait kidnapper et que je discutais avec mon kidnappeur. -oui, tuer, je ne suis pas un enfant de chœur alors ne mets plus jamais le mot gentil et moi dans la même phrase. Est-ce que tu sais même où tu as atterris ? -no…non. Beguaiyais-je en recommençant à frotter hâtivement. Je voulais retourner dans ma cellule. -tu as déjà entendu parler du vampire ? Mon cœur émis un battement douloureux ou du cannibale ? Ou encore -le diable. Terminais-je pour lui. Qui n’avait pas encore entendu parler de lui, la presse avait plein de rumeur sur lui, mais personne ne l’avais jamais vue en face ou du moins personne encore en vie pour dire à quoi il ressemble, on racontait qu’il vivait le sang de ses victimes et mangeait leurs chairs set que ça l’avait rendu immortelle, car il avait été tiré dessus plusieurs fois, mais n’étais jamais mort. Il existait depuis si longtemps bien longtemps avant ma naissance, on parle de fin des années 80, de nos jours beaucoup pensaient qu'il était éternel. Il trempait dans tout, trafique de drogue, d’être humain, de pierre précieuse, d’arme. Il n’appartenait à aucune mafia officielle, mais il parait qu’il était craint de tous. Il avait lui-même créé son organisation et au fil des ans, il s’était fait une renommée terrible. La seule énonciation de son nom faisait trembler les gens. -je vois que tu le connais. Je ne répondis plus, ma gorge était nouée. Pitié mon Dieu, sortez-moi de là. Quand jeu fini, je pris ma tenue et je sortis il me regarda et ne dit rien, je suppose que l’horreur était partout sur mon visage, j’allais mourir dans d’atroce souffrance pour rien, je n’avais rien fait. Pourtant, me voilà tel un ange en enfer. Une fois dans ma cellule, je me sentis en sécurité, hilarant, car j’étais toujours dans l’ancre du diable. -je reviens avec ton repas. -hm s’il te plaît, quelle heure est-il ? -hm 11h. Dit-il après un rapide coup d’œil sur sa montre. -s’il te plaît apporte mon repas à 18h. Je tenais à jeûner, car c’est le mercredi de cendre. Et s’il y a de la viande ou du poisson à l’intérieur s’il te plaît retire. - pourquoi ? Tu es végane ? - Non, mais c’est le carême, je dois jeûner et je ne peux pas manger de la viande et du poisson aujourd’hui et chaque vendredi jusqu’à la fin des 40 jours. Il ne dit rien et ressortit. Par chance, j'avais un chapelet dans la poche de ma tunique et il y était toujours alors, je me mis à genoux pour prier la sainte vierge Marie. Je ferais le rosaire. Tout ce que Dieu fait est bon et je refuse de croire que je me suis fait enlever pour une mauvaise raison, je me remettais à lui et je ferais face à tout ce qui m’attend. Ma cellule n’a pas de fenêtre alors, je sais qu’une nouvelle journée est passée quand le châtain entre et me dit. "bien dormit sœur Kyria?" la dernière partie de sa phrase paraît toujours ironique, mais au moi s'il le dit alors, je me contente de ça. Il m’a apporté un livre la dernière fois. « À part prier, tu peux aussi lire, la lecture et un bon tue l’ennui » avait-il. J’avais regardé le titre et c’était « l’obsession d’apollon » ce titre obsession n’était pas attrayant et vue la couverture, je pense qu’il contenait des passages avec des scènes charnelles explicitent et je préférais éviter quelques choses qui me fera pêcher en penser en remplissant mon esprit d’image et de pensée malsaine. Mais au bout du deuxième jour, j’ai capitulé et j’ai commencé à lire, je me disais juste une page, mais comme un enchantement ce livre m’a charmé et je n’ai plus pu m’arrêter, j’essayais d'au maximum éviter de lire les échanges charnels fornicateur, mais il y en avait qui contenaient des scènes importantes de l’histoire donc je ne pouvais pas ne pas lire. Et j’apprenais des choses, la protagoniste en parlait comme quelques chose de si bon et délicieux qu'il me prenait tout en moi pour me retenir de vouloir l'explorer aussi La porte de ma cellule s’ouvrit sur le châtain au bout du neuvième jour, je venais juste de finir ma prière et je m’apprêtais à commencer à dévorer mon bouquin. Il avait une tête joyeuse. -j’ai une nouvelle pour toi, je ne sais pas comment tu la prendras -vas y. -le boss est rentré et il demande à te voir. -par le boss, tu veux dire le diable ? Demandais-je alors que mon rythme cardiaque tapait le sprinte du siècle. -tu sais que tout ce qui se dit sur lui ne sont que des rumeurs pas vraies ? -tant que je n’ai pas de preuves du contraire, je ne peux que les croire toute une planète ne peut pas se tromper sur quelqu’un. -si tu le dit. Alors tu viens ? -ou ? Ça ne peut pas attendre un peu ? Après dix-huit heures que j’ai mon repas avant d’être tué et manger ? Je suis à jeun depuis le matin, je ne pense pas que mon sang ait bon goût à jeun, s’il te plaît, je ne veux pas mourir maintenant. -tu ne vas pas mourir. Le boss a besoin de toi en vie pour l’instant. -pour l’instant ? Demandais-je en sentant le sol se dérober sous mes pieds. Je n’ai pas de valeurs, je t’en prie dis à ton boss de me relâcher. Je voulais pleurer pour susciter sa pitié, mais les larmes refusaient catégoriquement de couler. -il n’est pas connu pour sa grande patience, on ferait mieux d’y aller maintenant si tu ne veux pas le rencontrer quand il est énervé. Et crois-moi sur parole, tu ne veux pas le rencontrer quand il est de mauvais poils.
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