Cover-2

2002 Words
— Ok, alors fais-moi rencontrer ton ami afin que j’en apprenne un peu plus sur ce milieu, mais évite d’en parler devant l’équipe qui arrive demain. Autant te prévenir d'avance, qu’ils ne seront pas, mais alors pas du tout d'accord avec tout cela. Je le fais car c’est ton ami mais comme couverture nous dirons que je t’aide sur une affaire de combat et surtout on évite de parler d’infiltration, on est d’accord ? — Oui, ne t’en fait pas, je comprends et je te remercie de m’aider, ainsi que mon ami. — De rien, allez, assez parlé boulot pour aujourd’hui. — Oui, tu as raison ! Alors, comment se passe la vie au ranch ? — Tout va bien, les chevaux sont assez calmes, donc le dressage en est d’autant plus simple et je n’ai pas de nouvel arrivant de prévu pour l‘instant. — C’est toujours impressionnant de les voir agir avec toi, comme tout à l’heure par exemple, de vrais gardes du corps. — Ils protègent simplement les personnes qu’ils aiment, voilà tout ! Je vais allez coucher cette jeune fille, qui commence à fatiguer. Je soulève ma princesse des genoux de son parrain, qui décide à son tour qu’il est temps pour lui de rentrer. Je l’accompagne à la porte de ma maison. Après des embrassades et au revoir, je monte les escaliers qui mènent aux chambres, en haut des marches un long couloir se présente et dessert dix pièces : soit huit chambres, une salle de bain et mon bureau. Mon mari rêvait d'une grande famille, voilà pourquoi autant de pièces composent l'étage, les chambres sont toutes presque identiques, seule la couleur diffère. Mes pas me mènent vers la chambre de ma fille, qui se situe juste à côté de la mienne, cette pièce est : de couleur rose et chocolat, le bas des murs est chocolat alors que le haut est rose, quelques petits papillons sont disposés à divers endroits en décoration. Un lit enfant en bois, ainsi qu'une table à langer et une armoire assortie y sont aussi présents. Dans un coin se trouve un coffre à jouets, fait avec amour par son papa, où sont rangés tous ses jouets. Une fois ma puce couchée et bordée dans son lit, je lui fais un gros câlin accompagné d'un bisou. Je pars ensuite me coucher dans mon antre à moi, ma chambre : celle-ci est de couleur beige et caramel, chaque pan de mur comporte une couleur différente. J'aime ses couleurs si apaisantes, je m'assois sur mon lit et repense à ce qu'il s’est passé tout à l’heure. Même si je sais que je dois reprendre mon poste bientôt, je ne me suis pas préparée à ce que cela soit si rapide, je souffle et me dis qu'après tout ce n’est peut-être pas si mal. Mais, le fait de devoir laisser ma princesse va être mon plus gros souci. Je sais et connais assez mon équipe pour savoir qu'eux vont s’inquiéter pour autre chose lors de mon retour au bureau, soit l'absence de mon principal coéquipier : mon mari. Ce qui est, j'en suis sûre, une des principales raisons pour laquelle ils ont si vite accepté de venir ici, même si un séjour au ranch leur plaît toujours. Un sourire naît sur mes lèvres en pensant à eux, ils sont pour moi plus que mes équipiers, ils sont ma famille avec ma puce. Voilà pourquoi nous avons choisi Nini : Virginie de son vrai nom et analyste de notre équipe, comme marraine d'Elisabeth et autant vous dire que les deux sont très contentes de ce choix. Elle a toujours réussi à me comprendre avant tout le monde, ce qui parfois peut s'avérer pratique mais à d'autres moments assez gênants. Ce choix a été fait avec l'accord du papa, nous avions décidé que lui aurait le choix de la marraine et moi celui du parrain. On avait bien rigolé ce jour-là, d'ailleurs, car dans une synchronisation parfaite nous avons prononcé leurs noms. Autant dire que nous savions à l'avance qui auraient ses rôles auprès de notre fille. Nini est une jeune femme simple, de longs cheveux châtain bouclés, des yeux d'un vert hypnotique, un corps svelte qui attire bien des hommes mais pour l'instant elle aime son statut de célibataire et avec ce métier ce n'est parfois pas plus mal. Anthony, dit Tony, est lui un ami sincère, sa plus grande force est son côté toujours optimiste et blagueur, cela fait aussi son charme et nous adorons l'avoir parmi nous. Mais il est surtout le spécialiste du comportement dans notre équipe et je peux vous avouer qu'il est doué, ce que j'évite de lui dire trop souvent, sinon il a tendance à prendre la grosse tête pour nous embêter. Il se considère comme le tonton d'Eli et dès qu'elle le voit, celle-ci rigole toute seule. Quand je vous dis qu'il a une vraie tête de clown !! Même ma fille le pense. C’est aussi un homme de taille moyenne, blond aux cheveux courts, avec de beaux yeux bleus. Quant à Nathan, lui il est mon second et ma plus grande béquille depuis le décès inopiné de mon époux. Mais nous sommes aussi depuis plus de dix ans des coéquipiers. Je le considère comme un très bon ami, il sait tout de moi comme je sais tout de lui et cela ne me gêne pas. Au sein de l'équipe, il est celui qui se charge de tout ce qui touche au côté psychologique lors des enquêtes et ce n’est pas toujours facile, croyez-moi ! Nous avons fait nos débuts ensemble au sein du F.B.I en spécialisation Profilage. Il a un gros penchant pour le sport, d'où son corps athlétique, un teint halé dû à ses origines amérindiennes, ainsi que des yeux gris qui vous font tout avouer et pour finir des cheveux bruns courts mais pas trop, le tout coiffé en brosse. Pour ma part, je suis un peu tout cela, mais surtout je suis la responsable de ce groupe sympathique. Ils arrivent parfois à me rendre la vie impossible mais c'est ce qui fait la cohésion du groupe. Nous savons quand il le faut, rester professionnel, mais nous savons aussi relâcher la pression et c'est plus qu'un besoin, je dirais plutôt une obligation dans ce métier, car plus d'un cas peut se révéler dur psychologiquement. Coordonner mes coéquipiers est ma mission, mais la principale est de tous les garder en vie. Grâce à tout cela notre équipe a réussi à élucider bons nombres d'enquêtes. Notre réputation n'est plus à faire dans de nombreux pays et nous sommes souvent réquisitionnés par des services de police ou du gouvernement. Mais, malgré tout, nous restons nous même et surtout unis. L'équipe « Texas Profilage » comme nous avons été surnommés, un nom qui nous correspond bien compte tenu du fait que nous venons tous d'ici, reste toujours prête à aider. Sur ces belles pensées concernant les personnes les plus importantes dans ma vie, je ferme les yeux et finis par trouver le sommeil. Chapitre deux Le soleil se lève à peine que je suis déjà réveillée et il en est de même pour ma puce. Je suis pressée, je l'avoue, de revoir mes amis mais je dois aussi m'occuper de mes chevaux. J'ai beau avoir un personnel prévu pour s'occuper de tout ce qui se rapporte à leur nettoyage, lorsque je suis présente, mes bébés, soit Zeus, Iris et Sultan, reste à ma charge. Il reste bien assez de chevaux pour leur offrir de l'occupation. Il n'y a que lors de mes absences qu'ils assurent la relève, mais néanmoins pour le dressage je suis la seule habilitée à le faire. J'aime ces moments passés auprès d'eux, ils sont reposants. À mon arrivée devant leur box, je peux voir qu'ils sont déjà en attente de caresses mais surtout de pouvoir sortir se dégourdir les sabots. Un petit rire me sort de ma contemplation, Eli qui est dans mes bras se retrouve avec la tête d'Iris sur son torse, ce qui lui provoque des chatouilles et elle est très réceptive. En voyant la scène, je rigole moi aussi. Elle tente avec ses petites mains de pousser la tête de la jument mais n'a pas la force nécessaire pour réussir. Je regarde Iris et lui dis en rigolant. — Je vois que tu as trouvé l'endroit stratégique d'Eli, ma belle !! La jument relève la tête vers moi et la dirige vers ma main tendue afin que je puisse lui caresser sa crinière. — Tu sais comment amadouer les gens toi, hein !!! lui dis-je. Un léger hennissement d'Iris me répond. J'attrape un licol et le passe sur elle, afin de pouvoir la diriger vers l'enclos de pâture. Une fois effectuée, je retourne à l'intérieur m'occuper de Zeus, plus fougueux que sa comparse, mais tout aussi docile à s'occuper. Je le regarde courir dans l'enclos afin de se dégourdir ses pattes et souris, heureuse de pouvoir m'occuper d'animaux si beaux. Après ma contemplation, je vais sortir mon cheval, Sultan, qui lui ne se situe pas au même endroit que ses deux compères. Il est dans un enclos plus au fond, l'avantage de l'âge. Avec un an de plus, il a le droit à un petit traitement de faveur qui se trouve être un enclos plus grand, les autres box sont déjà d'une bonne taille mais le sien est un peu plus spacieux. À peine a-t-il entendu mes pas, qu'il s'approche et passe sa tête par-dessus sa porte afin que je puisse le caresser. Dès que je suis près de lui, je pose ma main sur sa crinière, douce et soyeuse et le gratte en même temps, ce qu'il adore. Une forte relation s'est établie entre nous deux, et celle-ci est née depuis que mon mari m'en a fait cadeau. J'avais repéré ce jeune poulain lors d'une vente aux enchères, il appartenait à un maître peu enclin à la gentillesse envers sa mère et lui, j'en avais alors fait part à Marc, mon mari. Il désapprouvait totalement le fait de maltraiter un animal, alors il est allé le voir afin de lui parler. Il apprit alors que la pouliche était déjà vendue mais que l'acheteur ne voulait pas du poulain. Lorsqu'il est revenu à mes côtés, j'ai été surprise de voir qu'il tenait dans ses mains le licol de celui-ci, ils sont à peine arrivés vers moi que le poulain l'a devancé pour coller son museau sur mon bras pour que je puisse le caresser. Cela m'avait fait rire car ça prouvait déjà qu'il avait du caractère, qu'il a toujours d'ailleurs, mais il s'avère aussi être un ami hors pair. Ainsi qu'un protecteur envers ma puce et moi, car s'il ne vous connaît pas, il se dresse entre vous et nous. Croyez-moi, je peux vous affirmer que cela fait réfléchir vu la taille de Sultan. Avec lui, je n'ai nul besoin de licol, le dressage n'a jamais été utile pour lui à ce niveau-là. Il reste au pas, près de moi, tel un garde du corps, cette constatation m'arrache un sourire. J'attrape Eli, que j'ai posé près du box sur une botte de foin afin qu'elle ne se fasse pas mal si elle tombe, elle en a d’ailleurs défait une bonne partie. Elle tend sa petite main qui contient des brins à Sultan qui s'empresse de lui prendre mais tout en étant délicat. Aucune crainte de ma part en le voyant s'approcher d'elle, j'ai une grande confiance en lui et je sais qu'il va prendre délicatement ce qu'elle lui donne. Dès qu'il l'a pris, nous nous dirigeons tous les trois vers l'enclos de pâture où Iris et Zeus, en sentant approcher Sultan, arrivent vers lui en galopant, je le libère et le laisse rejoindre ses amis. Chacun leur tour, ils effectuent une ruade avant afin de se saluer, ce que je suppose, bien sûr. Je reste à les regarder quelques minutes avant de décider qu'il est l'heure du petit déjeuner pour nous deux. Arrivées à la maison, je dépose ma princesse dans son parc qui se trouve dans la salle d'où je peux la voir car seul un bar américain sépare la salle à manger de la cuisine. En pleine préparation de mes crêpes et malgré ma concentration, j'entends ma fille qui s'agite et émet des cris. Etonnée, je me retourne et vois mon équipe au grand complet dans ma maison. Un grand sourire apparaît sur mes lèvres en apercevant ma puce dans les bras de son tonton Nathan, elle lui offre un grand sourire pendant qu'il lui parle. Nini vient alors me prendre dans ses bras afin de me faire un gros câlin à sa façon. — Comment vas-tu, ma belle ? me demande-t-elle. — Ça va, merci et toi ? — Super bien !! Maintenant que l'équipe est réunie et que je vais pouvoir profiter de ma filleule, rigole-t-elle. — Je vois ça, contente de vous avoir ici, avec nous !! Tony s’avance alors vers moi, pousse pour rigoler Nini et me prend à son tour dans ses bras, pour me dire lui aussi bonjour.
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