chapitre1.8

1748 Words
On a fini par rejoindre les autres à la fête, il n'y avait pas beaucoup de monde, un maximum de trente personnes et c’était plus de femme que d’homme, sans doute pour qu’ils aient l’embarras du choix. Quand je suis descendu, j’ai aperçu Blue dans un coin qui papotait avec un Asiatique comme elle, ça avait l’air de plutôt bien se passer. Santa, elle n’était nulle part, ça me fit sourire, car en général, elle ne tardait pas, Lydérick me servit un verre et on alla rejoindre un petit groupe, il me les présenta, mais je ne prêtais pas trop attention à eux, cependant je reconnus tout de même le châtain qui était sur la photo avec le beau diable et lydérick la dernière fois, mais lui n’était nulle part. Je n’avais pas fait des recherches sur lui, car je ne me connaissais que trop bien et ce que je connaissais par-dessus tout ce sont mes tendances, obsessionnel, je l’avais vue ce jour-là et il m’avait plu, il m’avait même beaucoup trop plu si en plus de ça j’avais des informations sur lui, je n’arrêterais de l’espionner, et mon obsession pourrait bien se faire grandissante. Notre hôte a gardé sa main sur ma cuisse tout le long de la soirée, certaine fois, il la passait autour de mon cou pour pouvoir caresser mes seins de la pointe de ses doigts l’air de rien. Je surpris le regard du châtain sur moi plusieurs fois, il me regardait à la dérobée, cependant je ne pouvais pas déchiffrer son regard, pourquoi me regardait-il ? voulait-il de moi ? La soirée était vraiment bien, la musique était bonne, il n’y avait que des bons vins, champagnes, whiskys et des amuses gueules, c’était plus un comme un chilling qu’une grosse soirée, la baraque était grande, et les gens étaient éparpillés un peu de partout d’autres dans le jardin sur la terrasse dans le salon… vers deux heures du matin quelqu’un à crier tous à l’eau, je ne sais pas qui c’était, ce que je sais, c'est que tout le monde s’est levé et s’est mis à courir dans une direction, et je voulus aussi me lever pour faire pareil, mais lydérick ma retenue par le bras, me trainant vers le même couloir de tout à l’heure. - On ne va pas à la piscine avec les autres ?, lui ai-je demandé essayant de comprendre - Je t’ai dit que je t’ai réservé pour mon ami. - Et je ne vois pas le rapport. Dis-je en riant, ce n’est que le bain de minuit. - Il est bientôt trois heures, et pas minuit. Et c’est tout sauf un bain, c’est une grosse orgie qui s’apprête à se passer dans cette eau. - Je le regardai ébahis, essayant de repérer une lueur de blague sur son visage, mais il était plus sérieux que jamais. - Une orgie ? - Oui. - Oh - Quoi, tu n’en as jamais fait ? - Non. Il me regarda d’un air « vraiment ? » mais c’était vrai, j’ai déjà fait des plans à trois, j’ai déjà fait des séances de voyeurisme, mais jamais d’orgie. Je sais qu’avec le métier que je fais beaucoup pense que je n’ai pas de limite et que j’ai déjà tout expérimenté, mais non, ce n’est pas le cas, les orgies les échangismes, l’anal et bien d’autre chose encore que je n’aie jamais expérimenté, et je ne sais d’ailleurs pas si j’ai envie de le faire. - C’est un peu surprenant. Et si tu as l’intention de te joindre à eux pour tenter l’expérience, je crains fortement que ce ne soit pas possible. - Pourquoi ? non, laisse-moi deviné à cause de ton ami. Dis-je sarcastiquement - Oui, il est très compliqué, je lui ai promis que je te faisais venir exclusivement pour lui, donc tu ne peux pas être avec quelqu’un d’autre, il n’aime pas se mélanger. Je ne compris pas ce qu’il entendait par ne pas se mélanger, mais je ne posai pas la question. Me contentant de m’assoir sur le lit. Et ce qui s’est passé un peu plutôt dans la soirée quand tu es arrivé. - Qu’est-ce qui s’est passé ?, demandais-je ne comprenant pas de quoi il voulait parler. - Je parle de l’incroyable o*****e que tu m’as donné. Je ne pus m’empêcher de sourire, car j’aimais quand on ventait ainsi mes prouesses. Ça aussi, il ne devra rien savoir, il est un peu compliqué. Compliqué, c'est-à-dire ? pensais-je je suis une prostituée et il n’aime pas le fait de me partager ? il ne me connait même pas. - Il sait au moins ce que je suis ? lui demandais-je trouvant que c’était beaucoup trop de contrôle pour une affaire de b***e. - Oui, il sait que tu es une prostituée Rhéa, mais n’empêche, je ne saurai pas t’expliquer ce qu’il a en tête, tu pourras le lui demander quand vous vous verrez, mais en ce qui me concerne, je sais juste que je dois te réserver exclusivement pour lui. - Soit, tant qu’il paie bien, je n’ai pas de problème, le client est roi. Dis-je ne voulant pas approfondir plus. Ça te dirait que je t’offre un dernier petit cadeau de remerciement ?, dis-je en faisant référence à une f*******n, je faisais les fellations à mes clients, mais ceux-ci devaient avoir une capote. - Affaire argent tu n’as pas à t’en faire. Et concernant ta petite gâterie, on va programmer ça une prochaine fois, là, tu vois, c'est mort, je suis mort. Et je n’ai qu’une envie, c'est celle de dormir. - Dans ce cas ton chauffeur peut me ramener à l’hôtel et demain quand ton ami sera là, tu pourras m’appeler ou m’envoyer un message pour que je revienne. - Oui, c'est une bonne idée. Je te raccompagne jusqu’au parking, il doit sans doute y être encore. Je me contentai d’envoyer un message aux filles pour leur informer que je rentrais, bien évidement aucune d’entre elle ne me répondit. Dire que j’étais venue pour faire la fête, me voilà consigné comme un bagage dans ma chambre, l’objectif était de me trouver un régulier, mais je n’ai même pas pu adresser plus de deux mots à quelqu’un, lydérick me surveillait comme un chien de garde. Toute fois même si je ne peux pas avoir un régulier si je m’attire les bonnes grâces du pilote, je pourrai gagner plus, et peut-être lors de la prochaine invitation, j'aurai un régulier. Il était plus important ici. À mon réveil, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, je pris mon téléphone, et je n’avais toujours reçu aucune réponse des filles. Après avoir pris ma douche, j’enfilai un t-shirt over size et j’appelai le service de chambre pour commander le petit déjeuner, après avoir mangé, je me rendormis un peu. Cependant, je fus réveillé par les bruits dans la suite. Quand je sorti de la chambre. Je passai dans la chambre de filles pour voir si elles étaient rentrées, mais tout était toujours comme c’était le matin, peut-être c’était le service de nettoyage, pensais-je, mais ils préviennent toujours avant d’arriver et ne se pointe pas comme ça, qui cela pouvait-il bien être ? je retirai mes Sandales que je maintins dans les airs marchant sur la pointe des pieds suivant la source des bruits. J’arrivai dans le salon et je vis, le beau diable. Attendez, j’écarquillai les yeux et je les frottais. Étais-je en train de rêver ? il était assis sur le fauteuil prêt de la baie vitrée, une tasse à la main, et vue l’odeur qui embaumait la pièce, c’était du café, il avait son pied droit sur le sol et la cheville du pied gauche reposait sur le genou du droit formant ainsi une sorte de petit triangle. Que faisait-il là ? comment était-il entré ? il était vêtu d’un pantalon de sport gris et d’un survêt, les courtes manches de celui-ci me permettait de voir ses bras puissants et ses tatouages qui recouvraient toute sa main gauche. - Que faites-vous là ?, demandais-je et il releva le visage vers moi. Bordel qu’il était beau, les rayons de soleil qui frappaient sur son visage, il avait un piercing sur sa lèvre du bas, je ne l’avais pas vue la dernière fois. - Que comptes-tu faire cette Sandale ? je ne comprends pas. Dit-il en penchant la tête sur le côté, que c’était mignon. Pensais-je avant de reprendre mes esprits. Sa voix était comme une douce mélodie, elle était profonde, avec un timbre chaud et puissant, le style qui impose naturellement le respect avec un grain légèrement rauque et velouté qui la rendait si intense, il avait articulé chaque mot avec fermeté renforçant son autorité. - Je voulais… j’ai entendu les bruits et je me suis dit que c’était… . Me revoilà qui n’arrivait pas articuler une phrase de bout en bout. - Peu importe ce que tu as pensé, tu venais faire mal à quelqu’un avec une sandale, un t-shirt rose et un caleçon en dentelle blanc ? il avait parlé de façon contrôlée et basse, rendant sa voix plus vibrante et plus grave, se déposant dans mes tympans comme une caresse sonore qui laisse une empreinte durable. Je baissai ma main pour et jetai la sandale sur le sol. Je ne suis pourtant pas prude, mais je m’appliquai à tirer mon haut vers le bas enfin de cacher mon sous-vêtement. - Ça ne me dit pas toujours ce que vous faites là. Dis-je ne sachant plus où me mètre - Je pensais que lydérick t’avait parlé de moi, je suis bien embêté qu’il ne l’a pas fait. - Lydérick ?, demandais-je en essayant d’assembler les pièces, bien sûr ! quelle conne j’étais, Lydérick était son ami son, je les ai vues ensemble sur la photo, mais je n’avais pas fait le lien, le fameux ami donc le pilote m’avait parlé hier, c’était lui. Xueran ?, demandais-je n’étant pas sur du nom, c’était beaucoup trop compliqué pour moi. - C’est Xuereb, mais je préfère Lorcan. J’avoue être déçu, ajouta-t-il après quelques secondes de silence. C’est la première fois qu’une fille me trouve dans sa chambre et au lieu de me sauter dessus, elle me questionne sur le pourquoi du comment je me retrouve là. - Si je comprends-bien, c'est votre habitude de t’imposer dans l’espace privé des gens sans leur consentement ? - Non, c’est un traitement exclusif à celle qui me sont réservés comme toi.
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