Le commencement 2 : l'e********t

2014 Words
Plusieurs jours c'étaient déjà écoulés et toujours pas de retour des garçons mais néanmoins la disparition de 3 filles avait été signalé. Elles avaient été aperçu pour la dernière fois à la fête, celle la même où nous étions toutes les deux et sur le coup je m'étais dit que ça aurait pu être nous à cet instant. - JULIA :Je crois que ces garçons ne viendront plus jamais. Lâche t-elle avec une voix de désespoir. Puis elle continue. - Ça va bientôt faire deux mois qu'ils sont partis quand même, non mais quel genre de mecs disparaissent de cette façon ? Tu le crois ça ? - MARIA : Ouais c'est vrai mais tu ne devrais plus y penser maintenant, les cours ont déjà repris. Puis un jour nous étions allongés sur mon lit, je m'en rappelle encore, on parlait d'une fille qui s'était donné en spectacle dans tout le campus à cause d'un garçon, elle le suppliait à genoux de ne pas la quittée. On se demandait comment est ce qu'une fille pouvait en arriver là, puis quelqu'un frappa à la porte. Précipitamment je suis allée ouvrir et à ma grande surprise Luc et Jonathan. - LUC : Bonsoir Maria, tu es toute seule ? - JULIA : Luuuc ! Dis Julia par-dessus l'épaule droite de Maria et sans tarder elle les invites à entrer. Dans une suite de conversations comme la dernière fois, Luc demanda si on pourrait un de ces soirs faire une sortie amusante mais étrangement, Jonathan, qui était très bavard était devenu tout d'un coup un peu silencieux après que Luc nous les proposé. Mais bien sûr je n'avais pas vraiment eu le temps de m'attarder sur ça car Julia dans un élan d'excitation. - JULIA : Un soir ?! Pourquoi pas ce soir ? - MARIA : Quel enthousiasme Julia !!! - LUC : Bah je ne sais pas. On s'est dit que vous ne serez pas encore habitué avec nous. Donc on veut vous laisser du temps pour y réfléchir et vous relancez. - JULIA : Que c'est charmant ! Pour être des gentlemans ils étaient des gentlemans. Et bien évidemment, pour nous, les filles, quand on fait la rencontre de garçons qui nous disent de pareil truc, sur le coup on se dit qu'ils sont forcément de bon gars et de cette façon on finit par ne plus se méfier de l'inconnu qu'on vient à peine de rencontrer et par conséquent nous continuons la fréquentation. - JONATHAN : Sinon, que direz-vous alors si on échangeait nos numéros. De cette façon vous pourrez nous prévenir si vous êtes enfin prête pour un soir. John... Ce garçon me paraissait un peu bizarre car on aurait dit qu'il essayait d'éviter qu'on se revoie à nouveau je m'étais alors dit qu'il doit être timide. - MARIA : Super idée John! Ils s'échangent de numéro et les garçons s'en vont. Quelques jours plus tard, je rentrais du campus et cette journée avait été longue et j'étais très fatiguée. J'aurais pu être préparé à ça si seulement j'avais souvent écouté ce que mon papa m'avait répété mil et une fois à propos de la fac. Mais la joie d'y être m'avait complètement bouchée et m'empêchait d'écouter. - MARIA : Vous devriez savoir ce qu'on ressens à notre entrée en fac. N'est ce pas lieutenant ? - LIEUTENANT SAM : Euh... Non je n'en sais rien et vous devriez plutôt continuer madame. - MARIA : Bien sûr... Alors, pendant que j'étais couchée sur mon lit Julia arriva. - JULIA : Oh ! Maria, je viens d'avoir Luc au téléphone, il a appelé pour savoir si nous sommes dispos pour ce soir. - MARIA : Ce soir ?! - JULIA : Oui, c'est bien ce que j'ai dit. Un problème ? Comme je vous l'ai dit tant tôt je venais tout juste de rentrer des cours et très épuisée et ce que je demandais par dessus tout était de me reposer. Mais en même temps je ne voulais pas décevoir ma Julia, elle avait en plus un truc pour Luc que moi pour John et un refus de ma part lui aurait rendu malheureuse. - MARIA : Julia, je suis vraiment fatiguée là... On ne peut pas un autre soir? Sa mine ne tarda pas à se décomposer suite à mon refus mais je n'avais pas d'autre option. Puis elle m'observa un moment avant de tomber d'accord avec moi. - JULIA : Se serait sûrement mieux un autre soir et en plus moi aussi je suis crevée... On a enchaîné les cours aujourd'hui. Dans les minutes qui ont suivi elle appelait Luc pour lui faire part de ce qu'on avait décidé. Et elle avait pris le soin de mettre son téléphone sur haut-parleur. [Conversation téléphonique] - JULIA : Allô Luc ?! - LUC : Ouais ! Salut ! - JULIA : Salut ça va ? - LUC : Oui tranquille et toi ? - JULIA : Pour nous aussi ça va. - LUC : D'accord. Et pour ce soir ? - JULIA : Justement à propos de ce soir nous ne sommes pas dispos ou plutôt je dirai pas valide. Dit-elle en esquissant une grimace de gêne. - LUC : Oh ! Pas valide ? - JULIA : Oui euh... En fait euh, là on vient juste de rentrer de la fac et nous sommes... un peu trop fatiguées tu vois. - LUC : Bien sûr... Et du coup ? - JULIA : Du coup on aimerait que ce soit plutôt... Ce samedi ? - LUC : Ce samedi... Euh c'est d'accord pour moi mais je demanderai à John s'il est libre ensuite je te texte. - JULIA : Okay bye ! Plus tard dans la soirée du même jour Julia reçut un message de Luc qui disait "à samedi soir ma belle, j'ai hâte d'y être" suivi d'un imoji sourire. Juste après ça je me suis sentis un peu soulagée car je me sentais un peu coupable d'avoir fait repousser cette sortie mais ça n'avait plus d'importance puisqu'ils avaient confirmé pour samedi soir. Au jour dit, Julia et moi on étaient prête depuis longtemps il était déjà plus 20h30 mais ils n'étaient toujours pas là. C'était à croire que ces garçons prenaient un malin plaisir à nous faire attendre. Nous étions tellement impatientes que nous nous sommes mise à imaginer la soirée avec eux... On se faisaient des films. Mais une demi-heure plus tard on frappait à la porte... Et bien évidemment c'était eux. - LUC : J'espère que vous êtes impatientes car la soirée risque d'être très longue. Dit-il avec un sourire enjoliver. Sans plus tarder, Julia s'était accrocher au bras de Luc et nous sortîmes. Une fois à l'extérieur on se dirigea vers une voiture c'était la sienne mais ce n'était pas la même que celle de l'autre soir. Celle-ci était un peu comme un pick-up, couvert avec la forme d'une camionnette. Nous sommes donc allé dans un bar non loin de chez nous plus rapproché du lieu de la fête sur les recommandations de Julia qui voulait quand même qu'on reste prudente. Même si cette précaution ne nous aura pas vraiment aidé comme on l'aurait voulu. On s'amusait bien pendant cette soirée et Julia évitait de trop boire ce qui me rassurait. Puis pendant qu'on parlait Luc dit à Jonathan. - LUC : Heeeey ! Pourquoi t'emmène pas Maria faire un tour, comme ça vous nous laisserez un peu d'intimité à Julia et à moi. Et Julia me fit un jeu de la tête et de sourcils accompagné d'un petit sourire au coin. Il regarda Luc quelques secondes puis il se leva, prit ma main et me dit. - JONATHAN : Tu viens Maria ? À l'extérieur du bar, on se mit tout les deux à marcher. Tout en marchant on faisait connaissance et j'appris de lui qu'il n'avait plus eu de contact avec ses parents depuis plus de 3 ans et qu'il faisait des petits boulots par-ci par-là pour pouvoir subvenir à ses besoins. Quant à la voiture elle était à Luc, alors j'en avais conclus sans tout autre forme de réflexion qu'il venait forcément d'une famille plutôt aisée. On avait déjà fait beaucoup de chemin quand je commençais à me demander ce que faisait Julia. - MARIA : On devrait peut être y retourner maintenant. Mais à la place il me proposa plutôt de me raccompagner en taxi et Julia me suivrait plus tard. Bien sûr ce n'était pas envisageable j'étais venue avec elle et aussi on devrait rentrer ensemble. - MARIA : C'est gentil mais... Non. Je préfère que tu nous ramènes toute les deux si tu veux bien. - JONATHAN : J'espèrais passer encore plus de temps seul à seul avec toi en fait. - MARIA : C'est vrai ? Demande-t-elle avec un sourire à la fois flatté et gêné. Même si je voulais encore passer du temps en sa compagnie, j'avais encore plus envie de voir Julia et plus encore j'avais très envie de rentrer avec mon amie afin de tout lui raconter. Nous étions donc entrain de repartir vers le bar retrouver Luc et Julia quand il me proposa de prendre un autre chemin. Je n'avais rien soupçonnée puisqu'il n'y avait pas de quoi m'en faire, même si je ne connaissais pas la route je me sentais en sécurité à ses côtés. Sur ce chemin on trouva un banc et il me proposa qu'on s'asseye un moment afin de papoter encore un peu. Puisque nous étions déjà sur le chemin pour retourner au bar ça ne me dérangeais pas qu'on perde encore dix à quinze minutes assis. Une fois assis il eut un petit moment de silence puis il sortit son smartphone il venait de recevoir un message. Après qu'il ait pris connaissance du message il rangea son téléphone pour maintenant sortir autre chose. - MARIA : Qu'est ce que s'est ? - JONATHAN : De l'herbe ! Tu connais ? - MARIA : Ouais... Des mecs au campus en prennent... Après ils ont un air défoncé et font des trucs... Plutôt bizarres. - JONATHAN : Hahahaha ! Des trucs bizarres ? Bizarre comme quoi ? - MARIA : Bah des trucs bizarres... Bizarres. Ce garçon était décidément plein de surprises. Puis il se mit à fumer et en un instant il se trouvait à 2 cm de mon visage et ne bougeait plus il me regardait dans les yeux ce qui me figea moi même car je me disais à cet instant qu'il allait le faire, à cette distance de moi je pouvais sentir sa chaleur et mon cœur battait à toute vitesse. Mais rien de ce que je m'étais imaginée ne se fit à la place il m'avait plutôt envoyé de la fumée en plein dans les narines, j'en avais tellement inhalée que je m'étais mise à tousser et puis on pouffa de rire tous les deux. Et quand il m'a proposé d'en prendre aussi je ne me suis pas faite prier alors je le pris pour en tirer avec une grande inspiration. Je comptais lui verser également de la fumée en plein visage. Mais ce moment de romance que je m'étais faite n'était qu'un mirage... Plutôt une illusion, car en fait avec ça, je venais moi-même de refermer la porte de l'enfer qui allait s'abattre sur moi. À peine avoir fini de tirer en quelques petites secondes je sentis une grosse fatigue qui me gagnait petit à petit. Mais que m'arrivait-il ? Car peu à peu tout devenait trouble. Je m'étais alors tournée vers lui pour le regarder comme pour lui dire de me venir en aider, mais son visage avait changé du tout au tout. Il était neutre, un visage qui ne laissait paraître aucune émotion. Rien qu'un regard vide et là je m'étais demandé mais où est passé le garçon aimable avec qui j'étais. Avant que je ne tourne complètement des paupières il articula avec ses lèvres « je suis désolé ». En un instant tout était devenu sombre et ma dernière pensée de cet instant fut Julia.
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