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1693 Words
Je reste émerveillée devant l’immense tour de cristal qui s’élève fièrement au ciel   au point où je n’aperçois pas le bout. La Californie est très différente de Manhattan, surtout la météo ! Les gens marchent tellement vite sortants e entrant dans cet édifice,  tout le monde semble préoccupé, pressé, et paniqué. -J’adore New-York ! Le bruit d’une folle qui cri me fait sursauter, ah oui c’est Clary . Je roule  des yeux en m’approchant de l’entrée. -Lucy ! C’est merveilleux ! Je crois que j’ai un o*****e ! Je me retourne choquée vers elle. -pardon ? Mais t’es dingue ! -oui ! Dingue de cet endroit. -évite de t’agiter comme ça ! Bonne impression n’oublie pas ! -et je fais une très bonne impression ! -en t’agitant et criant que tu as un o*****e ? -c’est une question de point de vue ! Dit-elle en me devançant. Une femme dans ta trentaine, s’approche de nous, elle est vêtue d’un costume beige et coiffée d’un chignon parfait. -Lucy Johnson ? Clarissa Michel ? -Oui ! Nous disons en même temps. -je suis Miranda Boon, monsieur Chandler Moore vous attend dans son bureau, trentième étage, A gauche, tout au fond du couloir, puis à droite, porte  numéro quarante-six. Dit-elle en s’en allant. Clary et moi nous nous regardons un moment, puis nous éclatons de rire. -je crois que cette femme est un robot, « monsieur Chandler Moore vous attend dans son bureau, trentième étage, A gauche, tout au fond du couloir, puis à droite, porte  numéro quarante-six » Répéta Clary en riant. On vient de rater notre bonne impression. -On y va ! Et souvient-toi de l’itinéraire ! Plaisantais-je. - Une fois arrivée devant cette fameuse porte quarante-six, on la trouve ouverte. Un homme vêtu d’un costume digne de l’élite Newyorkaise est dos à nous contemplant la vue par la baie vitrée. -on fait quoi ? Chuchota Clary. -on l’appelle, ou on frappe à la porte ouverte. Proposais-je. -Tu crois qu’il est beau ? -mais qu’est-ce que j’en sais, et puis on n’est pas là pour déterminer s’il est beau ou pas. Je me racle la gorge, et l’objet de nos chuchotements se tourne vers nous. -ah mademoiselle Michel, mademoiselle Johnson, vous en avez mis du temps. Fait-il remarquer d’un ton méprisant. -et en disons que notre GPS a buggé entre la porte trente-six et quarante-six. J’écarquille les yeux devant la réponse de Clary. -je vois que vous aimez le sens de l’humour mademoiselle Michel. -l’humour est mon deuxième prénom monsieur Moore. -malheureusement sa place n’est pas ici. Je pousse légèrement Clary pour qu’elle se taise, mais comment faire taire Clary, vaut mieux croire à une invasion extraterrestre à la place. -je ne crois pas, pour moi travaillé dans un journal requière du sérieux, et un peu d’humour. -et bien mademoiselle Michel, cela fait longtemps que je travaille ici, et je n’ai jamais réussi à combiné le sérieux et l’humour dans mon travail. Et aujourd’hui je suis rédacteur en chef. -Ravi pour vous monsieur Moore, mais pour réussir à combiner les deux, il faut avoir un certain savoir-faire. -Bravo Clary, tu viens de nous faire virées ! Pensais-je à voix haute. -oh mais non mademoiselle Johnson au contraire « New York Times » a besoin des gens qui savent s’imposer. Dit-il d’une voix peu rassurante. Les gens parlent toujours de cette sensation qu’ils ressentent, ils la présente souvent en disant «il y’a  anguille sous roche », et ben voilà ce que je ressens. Il y’a anguille sous roche ! -et puis de toute façon vous êtes à l’essai, je vais vous donner votre programme de la semaine, qui déterminera si vous ferez partie de la maison…ou pas. Asseyez-vous mesdemoiselles je vous en prie. Je lance un regard noir à Clary, puis on s’avancer vers le bureau de monsieur Moore et nous nous asseyons. -Mademoiselle Michel j’ai été impressionné par votre petit parcours en tant que rédactrice, au Californie News, d’ailleurs c’est la maison elle-même qui nous a envoyé une lettre de recommandation. Donc vous aurez votre place dans la catégorie « nouvelle du jour » au trentième étage. Quant à vous mademoiselle Johnson, vous êtes plus dans les interviews n’est-ce pas ? -oui, j’avais déjà fait une interview avec un diplomate… -oui…oui, j’ai déjà lu votre petit parcours. Me coupe-t-il. Je reste figée devant son air hautain et impoli. Clary se préparait pour lui lancer un missile, mais je pose ma main sur sa cuisse pour la stopper dans son élan. -vous allez accompagner notre meilleur journaliste lors d’une interview à treize heures. Avec le PDG de Global industrie. J’hoche positivement la tête. -et c’est vous qui allait faire l’interview mademoiselle Johnson. J’écarquille les yeux. -Quoi ? Mais je ne peux pas ! Il faut d’abord que j’étudie le sujet, la personne, et faut que je prépare les questions… -et vous avez toute la matinée pour ça, mademoiselle Johnson, un journaliste doit posséder l’art de l’improvisation, si vous ne vous sentez pas d’attaque, alors prenez vos affaires et dégagez de mon journal. Je baisse les yeux en sentant mes yeux se remplir de larmes. -je le ferais. -parfait, ici vous êtes à New-York c’est du sérieux, donc oublier votre vie de journalise amatrice en Californie. Vous pouvez disposer. Clary et moi nous quittons son bureau. -c’est un vrai connard ce mec. Fait-elle remarquer. -tu l’as bien décrit, bref je dois trouver mon poste, à toute à l’heure ! Lui dis-je. La secrétaire de monsieur Moore me montre mon bureau dans l’Open Space. -c’est ici. -merci, s’il vous plait avec quel journaliste je vais travailler ? -Avec moi poupée ! Lança une voix masculine charmeuse. Un homme se place devant moi, il est brun,  il a les cheveux mi- longs qui lui vont super bien, un corps d’athlète et un sourire réjouissant. -Gabriel Morris le meilleur journaliste de New-York Times ! Se présente-t-il. -Lucy Johnson, la nouvelle ! -et bien Lucy, je vois que le big boss ne t’a pas épargné. Je remarque son tutoiement, et ça me va, moi qui déteste les formalités. -pas le moins du monde. -heureusement que tu viens de rencontrer un ange. Je plisse les yeux. -euh rassure-moi tu ne parles pas de toi là ? Il  fait une moue faisant semblant d’être vexé. Je souris, il est drôle et très attachant. -Alors ange Gabriel, que me conseille-tu ? -de te relaxer, ne te stresse pas. On doit seulement faire une interview sur la firme Global Industrie, sur sa deuxième place dans le classement des multinational,  et sur son nouveau projet humanitaire au Paraguay. -ah d’accord, c’est genre un article manipulateur demandé par le P-DG pour augmenter l’audience de sa firme. -plutôt intelligente pour une blonde. -Hey ! -ça va je rigole, je rigole ! Dit-il en levant les mains en l’air. Je roule des yeux en m’installant sur mon siège. Je remarque un bouquet de fleur. -oui c’est moi qui t’es installé ces fleurs et quelques affaires pour que tu te sentes à l’aise. Je l’aime bien ce mec. -et tu étais obligé de collé une photo de toi sur mon bureau ? Demandais-je lorsque je remarque une photo de lui sur mon bureau. -comme ça au moins je ne risque pas de te manquer. Dit-il en s’asseyant sur son bureau en face de moi. -me manquer ? Non, je crois que je risque de te détester à cause de ton arrogance. Il hausse ses épaules. -Lois Lane détestait Clark Kent. Mais ça ne les a pas empêché de vivre leur amour. - tu n’es pas croyable ! -je sais. J’allume mon ordinateur en commençant à le réinstaller. Mon téléphone se met à sonner j’y jette u  coup d’œil puis je réponds. -Tu veux quoi Clary, on vient de se quitter ! -je voulais juste savoir si ça va ? -ça va, je suis dans mon bureau avec un merveilleux collègue. -super, moi ça craint, j’ai déjà une tonne de boulot, déjà que je rédige un article sur une gamine battue par son père,  si tu voyais tous les infos que j’ai, c’est horrible ! Bon je te laisse ! A toute à l’heure. -A toute à l’heure.   Flash-Back : -tu n’es qu’un p****n Marie ! Cria mon père en infligeant une gifle à ma mère. Je cours vers elle pour m’interposer entre eux. -et ta fille ne vaut pas mieux que toi ! Dit-il en me poussant contre le mur. Je le vois sourire en retirant sa ceinture. Non, il va recommencer. -David ! Laisse-là ! NON ! S’écria ma mère, mais il la pousse et commence à m’infliger des coups avec sa ceinture douloureuse. Avec mes mains je cache mon visage, il m’inflige une douleur insupportable dans mon dos, chaque coup est plus horrible que le précédent. -je t’en prie, stop, stop ! Arrête, tu me fais mal. Sanglotais-je.  -tu n’es qu’une p****n ! Comme ta mère ! Fin du flash-Back. 
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