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1256 Words
J’ouvre les yeux en sursautant sur mon lit. Je transpire à forte goute. Je fais toujours le même cauchemar à croire que je suis damné à jamais. Je n’ai pas réussis à bien dormir à cause du petit  décalage horaire de trois heures. Quand on est rentré à cet appart sur Brooklyn, j’étais trop fatigué pour le contemplé, néanmoins il me donne l’impression d’être chez moi grâce à sa charmante  décoration, je me sens un espace mien, n’est-ce pas le plus important dans une maison ? Trouver son propre espace ? D’un bruit strident la porte de ma chambre s’ouvre, Clary  déboule comme une folle furieuse, et se jette sur moi, j’essaie de lui échapper, mais son corps menu s’entrechoque contre le mien, au lieu de râler j’éclate de rire. -qu’est-ce que t’as ? Elle se lève du lit et me sourit en montrant toute sa dentition. -aujourd'hui c'est notre premier jour à New York Times ! S’exclama-t-elle esquissant une danse maladroite. -je sais et c’est génial ! Dis-je en essayant d’être surexcitée. -hey, sois au moins enthousiaste à l’idée ! -arrête ! Tu sais bien que je suis heureuse, chaque journaliste qui se respecte rêverait d’un job chez New-York Times ! -Mais ? -il n’y a pas de mais ! D’ailleurs il faut qu’on se prépare, on doit faire bonne impression ! Dis-je en quittant mon lit, et en me dirigeant vers la douche. -hey Lucy ? Je me retourne vers mon amie. -tu ne m’as jamais dit pourquoi tu ne l’as pas recontacté ? Je lui lance un de mes tristes et pitoyable regard. Je suis pitoyable. -je l’avais fait, j’étais retourné à Seattle, mais avec sa familles ils avaient déménagés, et personne ne savaient où,  il y’a six ans de cela. Elle s’avance doucement vers moi. -tu avais treize quand tu l’avais rencontré ? Je souris mélancoliquement quand je repense à notre première rencontre. -J’avais quatorze ans. -On a encore beaucoup de temps pour se préparées, et si tu me racontais cette rencontre ? Demande-t-elle en s’asseyant sur le lit. -je croyais que je devais l’oublier et avancer…Lui rappelais-je. Elle hoche des épaules, -Parfois quand on raconte nous souffrance, on les dépasse facilement que si on les gardées pour nous. Je la regarde en souriant, Clary  est la meilleure amie que chaque personne rêverais d’avoir, elle est drôle, généreuse, gentille et complètement chiffonnée. Elle  est brune, avec des yeux sombres, elle tient son physique de ses origines mexicaines. Je m’assois à côté d’elle. Peut-être qu’elle a raison, lui raconter ma vie avec Liam, mon passé, ça m’aidera peut-être à avancer. -j’étais en seconde, et lui en terminal. Je prends une grande inspiration pour ne pas laisser mes larmes me trahir. -c’était  à une fête ! Ma mère ne me laissait pas beaucoup sortir, ce soir-là, je lui ai dit que je dormais chez une copine. La fête était organisée par Brittany Lorens la fille la plus populaire du lycée. Et j’étais le genre de fille renfermée sur elle-même, le genre d’intello… -tu m’étonnes ! -hey ! Me plaignais-je en lui infligeant un coup de coude. -continue s’il te plait. -c’était une fête très bruyante, et j’avais commencé à regretter ma présence. La famille de Brittany était très riche, donc sa maison était immense, pour échapper à la fête je m’étais rendu à la piscine, et c’était là que je l’ai vue, il était assis sur une chaise longue consultant son téléphone, il était très beau, c’était le capitaine de l’équipe de Basket-ball, il était très populaire, et toutes les filles rêvaient de sortir avec lui, surtout Brittany. J’étais très timide, donc je me suis retournée pour rejoindre la fête… -Salut, Lena, tu pars déjà ? Demanda-t-il avec humour. Perplexe je me retourne vers lui, comment connait-il mon prénom ? Je ne lui ai jamais parlé. -Sa…Salut. Réussis-je à dire. Tu es pitoyable ma pauvre Lena. -viens par-là. Ordonna-t-il doucement. Comme hypnotisée par son regard intense, mes jambes se dirigent automatiquement vers lui. -comment connais-tu mon nom ? Il hoche des épaules en posant son téléphone devant lui. Ses yeux bleus reflètent l’océan dans toute sa splendeur. Mon cœur s’emballe, et mon corps tremble. Tout à coup je ressens une drôle de sensation entre mes jambes, allant du supportable à l’insupportable. -Bien sûr que je te connais Lena Cole. Pourquoi tu n’es pas à la fête ? Je croise les mains sur ma poitrine qui s’alourdie bizarrement. C’est fou, juste un regard de lui mon corps se mit à ressentir des choses inconnues, et que se passera-t-il, s’il me touchait, Ô mon dieu, je n’y pense même pas. -je…ce n’est pas trop mon truc ce genre de fête. D’ailleurs je crois que je vais rentrer. -pourquoi ? Reste un peu. Oh mon dieu ! Je remarque un livre que la chaise longue. -c’est à toi ? Demandais-je timidement. Il fait une petite grimace, comme un enfant qui vient d’être surpris en train de faire une bêtise. -Grillé ! Dit-il. -Grillé ? -oui, tu vois ma réputation de capitaine de l’équipe de Basket-ball, et mon côté playboy viennent d’être anéanti avec ce classique de Shakespeare. Je pouffe de rire en m’approchant encore plus de lui. -c’est quel livre ? -Romeo et Juliette. -Sérieux ? -ben oui, je suis un grand romantique. Avoua-t-il en nous faisant rire tous les deux. -tu l’as déjà lu ? Demande-t-il. Si je l’ai déjà lu… Il me regarde intensément, timidement je baisse les yeux. Puis je décide de parler : -L'amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs : Purifié, c'est un feu dans les yeux des amants, Agité, une mer nourrie des larmes des amants… - Et quoi encore ? La folie la plus sage, Le fiel qui nous étouffe, la douceur qui nous sauve. Finit-il. Nos yeux se fixent en parlant à notre place, puis il rompt le moment en se levant. -je te raccompagne chez-toi ? -euh non, je suis venue avec mon amie. -Linda, celle qui vient de partir avec Jeffrey ? QUOI ? -quoi ? Je…ça va aller, je vais marcher. -A minuit ? Il est hors de question, je vais te raccompagner !   -Et après ? Demanda Clary  impatiente. -Ben après il m’avait raccompagné chez moi, j’étais rentré en douce pour ne pas réveiller ma mère, et c’était réussi ! -braver tous les dangers pour ‘l’Amour de sa vie ! S’écria Clary . -bon là, il faut vraiment qu’on se prépare, souvient-toi faut faire bonne impression, et arriver en retard ce n’est pas faire bonne impression ! Dis-je. 
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