Chapitre 9

1971 Words
Le voir a été un grand soulagement pour moi. Je me suis littéralement jeter dans les bras de Benji comme un enfant. — Je suis sincèrement désoler pour tout ce qui t'arrive. Me dit-il — Sors-moi d'ici je t'en supplie Benji. Je lui répond en pleure. — Crois-moi bébé je fais de mon possible. Il m'a serrez fort contre lui, j'avais tellement de ça. Je tenir dans mes bras, sentir son parfum.. — Je ne veux pas interrompre votre moment mais nous n'avons que dix minutes. — C'est vrai, passons aux choses sérieuses, il nous a été très difficile d'obtenir cette visite. Répliqua Benji Nous nous sommes installer sur les chaises. — Comment te sens-tu ? Me demande mon époux — C'est l'enfer ici, les gardiennes nous traites très mal. Nous n'avons rien ici../ — Ne t'inquiète pas je t'ai apporter, des draps et des produits de nettoyage. Je savais que tu ne supporterais pas la vie d'ici encore moins les lieux. — Merci mon amour, mais ce n'est pas suffisant, je veux partir d'ici et très rapidement. — Calmez-vous un peu Géorgia vous aurez tout ce dont vous souhaitez mais vous devez patienter. Dit l'avocat — Raphaël pourquoi vous ne me faites pas sortir ! Je suis innocente!! — Je n'en doute pas mais ce n'est pas aussi facile vous êtes accusés de beaucoup de choses et il y'a plusieurs plainte contre vous. Je suis sidérée, des plaintes contre moi alors je n'ai rien faite, quelle injustice. — Quels plaintes ! Et de qui? Ce ne sont que des mensonges croyez-moi. Il me regardait désespérément, je ne peux le cacher, je suis désespérer. — J'y travaille nuit et jour, très bientôt vous serez libre. — Mais attendez vous ne pouvez pas trouver une solution très vite? Je ne peux pas rester encore une journée ici! J'ai envie de crier tellement je ressens une grande douleur au fond de moi-même. Je suis passé par beaucoup de choses, mais c'est la plus difficile et la plus horrible. — Garde ton sang-froid chérie. Benjamin me serre la main, il essaye peut-être de me rassurer, mais c'est mort. Poupette est venu pour moi, mais avant, Zoubida regardait le sac que Benji m'a amené. — Des draps de marquer, je suis qu'ils coûtent une fortune. Dit-elle avant de prendre une. — Qu'est-ce que tu fais? J'étais choquée, elle me prend des affaires sans mon autorisation. — Bah ça c'est pour moi. — NON TU N'AS PAS LE DROIT! — Chut! J'ai tout le droit! Écoute moi très bien si tu ne veux passer le reste de tes jours dans la cellule d'isolement fais très attention à toi. Et surtout pas un mot à qui que ce soit, allez prend ça et tu dégage. Dit-elle avant de jeter mon sac par terre, je l'ai ramassé. C'est la toute première fois que je subit de telle humiliation, je ressens tellement de rage. Poupette m'a conduit jusqu'à ma cellulite. — Géorgia? Qu'est-ce qui t'es arrivé? Me demande Maddy Je me suis jeter dans ses bras pour pleurer tellement j'étais mal. Maddy est la seule qui comprend mes douleurs, c'est ma copine la plus proche d'ailleurs. — Elles t'ont maltraités ? Demande Nikita — Tenez, il y'a des draps et des produits de nettoyage, c'est Benjamin qui leur apporter. — Ah bon? Qu'est-ce qu'il a dit? Sais t'il quelque chose sur notre arrestation ? Répliqua Djamila — Apparemment il y'a plusieurs plaintes contre moi et ils ignorent de qui proviennent ces plaintes. Les filles étaient toutes figée. — Des plaintes ? Mais pourquoi ? Demanda Djamila — Et si c'était la même pour nous toutes? — Mais non Maddy. Elle trouve toujours une occasion pour amener cette histoire. — Si Georgia et si c'était les mêmes types qui nous accusaient de toutes ces absurdités? — Ne ramène pas cette histoire Maddy !! Ces types sont des vaux riens, ils voulaient juste nous soutirer de l'argent! Alors arrête avec cette histoire. — Géorgia a raison Maddy, il ne s'agit peut-être pas de ça mais juste des personnes qui voulaient nous voir derrière les barreaux. Tu sais déjà à quel point certaines personnes nous détestaient pour un rien. Déclare Khadeeja — D'accord si vous le dites, mais je n'écarte pas cette possibilité ! Une tête de mule, ces types l'ont vraiment traumatisé. J'ai même l'impression qu'elle se sous estime, ces gens valent rien autant que leur dites. Nous terminons de nous installer ensuite nous nous dîner vers le réfectoire pour le dîner. Je n'ai pas pu manger, la nourriture était mauvaise, de plus j'avais peur d'une intoxication alimentaire. Point de vue de Nikita Quand on dit que l'alimentation fournie en prison est un traitement cruel en soi, c'est la stricte vérité. Mais heureusement que nous pouvons toujours acheter de la bouffe, j'ai hâte de pouvoir enfin passer un coup de téléphone et demander à mon copain de me faire un dépôt sur mon compte. En attendant j'espère sortir rapidement d'ici. Après le dîner, je suis aller vomir tout ce que j'ai mangé et Djamila d'ailleurs. La bouffe d'ici est mauvaise et toxique. J'ai passé toute la nuit à pleuré, je veux tellement sortir d'ici et rejoindre ma grand-mère. J'ai tellement peur que quelque chose lui arrive, elle est toute seule et pas totalement apte à s'occuper d'elle toute seule sans l'aide de personne. Si seulement j'avais eu l'opportunité d'informer Franck mon copain afin qu'il s'en occupe. Il l'a toujours fait quand j'étais absente et même quand je ne lui avait rien demander. J'espère qu'il passera chez moi, je prie fort qu'il le fasse, mamie ne peut pas rester toute seule. J'essaie de rester forte mais c'est dure, je me suis mise la main sur la bouche afin de ne pas réveiller les autres avec mes pleures. — Nikita? Me chuchote Djamila — Oui est-ce qu'il y'a ? — Je savais que tu pleurais encore, arrête tu vas te rendre malade. Je sais qu'elle veut juste me réconforter, mais je sais aussi qu'elle a plus mal que moi. Djamila pleure tout le temps mais elle se cache pour le faire, elle ne veut pas que les autres la voient. Mais moi je n'arrive pas j'ai mal et je me dois de me libérer de ça. — Je ne sais pas comment tu fais pour tenir Djami. — Mon mal est plus fort que le tien, mais nous devons nous efforcer de rester forte. — Chut j'aimerai dormir. Dit Géorgia — Je vois que personne ne dors. — Nous avons toutes du mal, Khadeeja. C'est tellement pitoyable, Le lit si on peut l'appeler comme ça est dure comme du fer. Aucune d'entre nous n'arrivait à fermer l'œil, surtout que c'est notre première nuit à KOSSA. Qui l'aurait cru que nous allions faire de la prison, la vie reste un mystère. [...] Uns semaine plus tard Point de vue de Nikita La meilleure chose à faire dans une vie c'est profiter, car en un instant tout peut basculer. Une semaine maintenant que je suis enfermée ici sans aucune nouvelle de ma grand-mère, j'ai plus peur pour elle que pour moi. J'espère que Franck mon p'tit ami est à ses côtés et qu'il s'occupe d'elle. Il était 11h c'est l'heure des activités, les autres filles étaient toutes ensemble et moi je me suis isolée. Je me sens mal, j'ai l'impression de devenir folle, ma mamie me manque énormément. Je vois arriver Djamila, je me suis sécher les larmes rapidement. — Niki arrête de pleurer s'il te plaît tu vas finir par te rendre malade. — Je ne sais pas comment vous faites pour rester fortes. Lui répondis je — C'est dure pour nous aussi, et nous sommes toutes conscientes mais nous devons rester rester pour nos proches. Je te rappelle qu'il y'a quatre enfants et un bébé de six mois qui m'attendent. Me dit-elle avant de verser des larmes Je l'ai prise dans mes bras, c'est carrément pitoyable, il est vrai que ses enfants sont à bas âge et qu'ils ont besoin de sa présence. Je ne peux imaginer sa douleur. — Je suis sincèrement désoler je ne voulais pas te mettre dans cet état. Lui dis-je — Ne t'en fait, je veux juste que tu saches que nous devons rester fortes malgré toutes cette épreuve. Elle a parfaitement raison nous devons rester forte mais j'avoue que c'est énormément dure. Je ne supporte pas la vie d'ici, aucune d'entre nous d'ailleurs. Betty se joignent à nous: — Les filles qu'est-ce que vous faites? — Hey vous là. Deux gardiens masculins s'approchent de nous, j'ignorais qu'ils en avaient ici. — Y'a des hommes ici? Demande Betty — J'ignorais jusqu'à ce jour. Lui répond Djamila. — Pourquoi vous n'êtes pas avec les autres? Nous demande l'un d'entre eux. — On prenait l'air, excusez-nous on on y vas les filles. Dit Djamila toute paniquée. — Non attendez !! Dit-il Il nous fixait, Betty en particulier. Point de vue de Betty Les activités ici à la prison c'est de l'apprentissage, on y apprend beaucoup de travail: comme la fabrication de savon, atelier de coiffure et de couture, Alors que je suis aller voir comment se passe avec les filles, car Nikita devienne dépressif très rapidement. Elle a toujours ainsi, elle s'en veux pour la mort de ses deux parents. Deux charmants gardiens se joignent à nous, c'est très rare de voir un beau gosse porteur d'uniforme, il pourrait créer des dégâts ?). Le plus beau me fixait, je suis tellement submergée par sa beauté j'ai carrément oublier que j'étais dans une prison. — Quel est ton nom? Me demande t'il Il a l'air gentil mais surtout est très séduisant, comme quoi la prison a ses points positifs. — Oh Yanis on y va là. Répliqua son collègue. Il se nomme donc Yanis — Un instant Kader. Je t'ai poser une question. — Betty. — Ah vous êtes donc les femmes qui ont étés arrêtés le même jour. Tout le monde ne parle que de vous, qu'est-ce qui vous amène ici? . — Nous l'ignorons complètement, personne ne nous rien dit! Nous n'avons pas non plus eu droit à parler à un avocat encore moins à notre famille. Mes enfants me manquent. Déclare Djamila, les yeux remplis de larmes. — C'est bizarre toute cette histoire. Répond Yanis — Bon je verrais ce que je peux faire pour vous aider un peu. Mais rester discrète sur ce sujet, beaucoup veulent votre peau ici. C'est tellement satisfaisant favori enfin quelqu'un sur qui compter dans cet endroit. Le collègue de Yanis, Kader s'approche de nous: — Frérot te mêle pas de ça, tu pourrais te créer des problèmes. — Elles ont le droit d'avoir un avocat mec. Déclare Yanis En plus d'être beau il est très gentil et intelligent. — Kader soit réaliste, elles peuvent être nos sœurs et j'ai cru savoir qu'elles ont des enfants en bas âge, et puis rien ne prouve qu'elles sont vraiment coupables de tout ce qu'on leur accuse! Le Kader il reste silencieux, je crois qu'il a compris. — Bon allez rejoindre les autres, je verrais ce que je peux faire. Dit Yanis — Merci énormément. Dit Djamila désespérément. Nous éloignons d'eux mais je ne pouvais m'empêcher de me retourner pour le regarder. Il est très calmant et séduisant. — Betty! Qu'est-ce que tu fais? Dit Djamila — Bah rien. Elle me regarde très mal, ensuite nous rejoignons les autres. Faut savoir que chacune a choisi son activité. Géorgia donne des cours sur les soins, Djamila des cours de cuisine, Maddy pour le Makeup, Khadeeja et Betty la couture et enfin moi la coiffure. Bien évidemment, nous travaillons avec d'autres détenues. C'est plutôt agréable parce que dans cette prison les détenues se soutiennent, mais Zoubida demande à certaines de nous mourir la vie malgré tout. A suivre...
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